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ANNALES

BELGIQUE

TOME QUARANTE-NEUVIÈME

BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÈTÉ 89, rue de Namur, 89

1905

ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

Le prix des tomes I à VIT des ANNALES a été fixé à cinq francs, celui des tomes VIII à XIV à déc francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à XLVTIT à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).

Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES est fixé à {rois francs.

Le prix de la CoLLEGTION des tomes I à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.

MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

Tome I. Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par CH. KERREMANS. Prix : 10 fr.

Tome Il. Die Melolonthiden der palaearctischen undorientalischen Region im Küniglichen Naturhistorischen Museum zu Brüssel, von E. BRENSKE. Prix : 5 fr.

TomelIll.— À list of Tenebrionidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. Prix : fr. 7.50.

Tome IV. Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar et îles voisines, par le D' RÉGIMBART. Prix : fr. 7.50.

Tome V. Jchneumonides d'Afrique, par le D'° TOSQUINET. Prir: 1941

Tome VI. Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. À listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the «Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. Prix : fr. 7.50.

Tome VII. Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. Prix : fr. 7.50.

Tome VIII. Monographie du genre Rlyssemus, par CLOUET DES PESRUCHES. Prix : fr. 7.50.

Tome IX. Edmond de Selys-Longchamps, par À. LAMEERE. Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BoILEAU. Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par

H. BoiLEAU. Revision des Prionides (Sténodontines), par A. LAMEERE. Prix : fr. 7.50.

Tome X. Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET (travail posthume). Prix : 15 francs.

Tome XI. Revision des Prionides /Macrotomines/, par AUG.

LAMEERE. Prix fr. 7.50.

Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur.

ANNALES

DE LA

DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI

Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsa-

bilité.

Bruxelles. Imp. écon., A. BREUER, rue de Trèves, 38

ANNALES

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE

BELGIQUE

TOME QUARANTE-NEUVIÈME

PBEUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 89, rue de Namur, 89

1905

[4ALS8

ORGANISATION ADMINISTRATIVE

POUR L'ANNÉE 1905

d'onseil d'administration.

MM. EGIDE FOLOGNE, président et trésorier. le professeur AUG. LAMEERE, vice-président. le D' ERNEST ROUSSEAU, secrétaire. HENRI SCHOUTEDEN, bibliothécaire. JULES DESNEUX, bibliothécaire-adjoint. le baron G. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. le D' JACOBS.

Commission de vérification des comptes.

MM. F. BALL. D' A, GUILLIAUME. P. ROELOFS.

Commission de surveillance des collections.

MM. EGiDE FOLOGNE, président. A. BIVORT. E. LEDROU,

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE ne

[

Assemblée mensuelle du ‘7 janvier 1905.

PRÉSIDENCE DE M. FOLOGNE, PRÉSIDENT,

La séance est ouverte à 8 heures.

MM. Jacobs et Lameere se font excuser de ne pouvoir assister à la séance.

Décisions du Conseil. Ont été nommés :

MM. Lameere, vice-président ; le D' Rousseau, secrétaire; E. Fologne, trésorier ; Schouteden, bibliothécaire ; Desneux, bibliothécaire-adjoint.

Le Conseil a reçu et accepté les démissions de MM. Bamps, Burgeon, Huberti et Schmiedeknecht.

Le procès-verbal de la dernière assemblée mensuelle est approuvé après une remarque du D' Guilliaume au sujet de son tra- vail dans lequel il a été omis par oubli une espèce : le Trypeta distans prise à Steinbach par feu Tosquinet.

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des travaux insérés dans ce numéro.

Communications. M. Hippert cite diverses captures de Lépidop- tères indigènes.

La séance est levée à 8 3/4 heures.

ESCURSIONE DEL DOTT. ACHILLE TELLINI NELL' ERITREA,

HEMIPTERA par H. Schouteden.

M. le D" A. Tellini a bien voulu me confier l’étude des Hémiptères qu’il a recueillis au cours de son voyage dans l’Erythrée, d'octobre 1902 à février 1903, et parmi lesquels j'ai rencontré plusieurs espèces intéressantes et nouvelles pour la science. Dans cette première note consacrée aux récoltes de M. Tellini je donne la liste des Pentatomides et Pyrrhocorides que j'ai reconnus, tous repré- sentés dans ma collection grâce à la générosité de M. Tellini qui m’a autorisé à conserver tout ce qui dans ses récoltes pouvait m'être utile. Je crois intéressant d’énumérer toutes les espèces recueillies, l'habitat étant souvent nouveau et les localités de capture étant soigneusement indiquées.

I. Fam. PENTATOMIDÆX.

a) SCUTELLERINÆ.

1. SPHAEROCORIS OCELLATUS Klug. De nombreux exemplaires, étiquetés : Asmara Cheren. L'espèce est d’ailleurs commune dans le nord-est de l’Afrique.

9. CALLIDEA DREGEI Germ. De cette forme si répandue je n’ai vu que trois spécimens prove- nant de : Archaci et Massaua.

3. ALPHOCORIS INDUTUS Stal. Cette espèce est représentée par deux exemplaires capturés à Cheren.

4. À. LIXOIDES Germ. Un spécimen provenant de Halibaret.

5. À. LARINOIDES Germ. (crassus Stal, mucoreus KI.).

M. Tellini a rapporté un exemplaire de cet Alphocoris rarissime (les deux espèces qui précèdent sont d’ailleurs également rares); c’est le seul individu dont la capture me soit connue en dehors des types de Klug, Germar et Stäl, comme je l’ai déjà dit dans ma Monographie des Scutellériens éthiopiens. Cet individu ne diffère guère du type de l’espèce, bien que sa coloration soit plus blan- châtre: il est fort trapu. M. Tellini l’a découvert à Shumma.

b) GRAPHOSOMATINÆ.

6. BozBocoris RUFUS Westw. Un exemplaire recueilli à Asmara Cheren.

7. SCOTINOPHARA FIBULATA Germ. Un exemplaire provenant de Dongolo.

c) PENTATOMINÆ.

8. Mecidea Tellinii sp. n..

Quam M. pallida et M. prolixa robustior, minus elongata, pallide virescens vel straminea (corio levissime rufescente), macula parva utrinque ad angulos basales scutelli nigra; supra cum pectore sat dense punctata, capite subtilius, ventre lateraliter minus distincte punctato, disco sublævi; punctura sæpe fusca aut nigra.

Caput marginibus leviter bisinuatis; jugis ante tylum contiguis at apice distincte hiscentibus, parte apicali paullo excavatis. Antennæ leviter infuscatæ; articulo secundo tertio subæquali, leviter curvato, basin versus parum incrassato; quarto et tertio inter se fere æquiiongis, quinto præcedente paullo breviore. Rostrum coxas posticas attingens, apice infuscato. Pronotum marginibus latera- libus anticis medium versus leviter constrictis, pone sinum subrectis, ante sinum levissime curvatis, minute crenulatis, angulo anteriore prominulo; disco rugis subtilibus tribus instructum, una utrinque obliqua ab ocello ducta, terlia media paullo distinctiore. Scutellum ruga percurrente levigata præditum, apicem subattin- gente; parte apicali minus profunde punctatum. Corium angulo apicali externo rotundato; membrana vitrea, Venter segmentis lateraliter pone medium macula minuta nigra ornatis. Pedes concolores, tibiis articulisque tarsorum apice sæpe leviter infuscatis, . Long. sine membrana 9 mill., cum membrana 10-25 mill.; latit. pronoli 3.75 mill.

M. Tellini, auquel je suis heureux de dédier cette nouvelle espèce, en a recueilli deux exemplaires, l’un à Glinda Saati, l’autre à Sabaguma; ce dernier est de coloration verdâtre et présente sans doute la vraie coloration de l’insecte.

9,. Sciocoris sp. n.

Deux exemplaires étiquetés : Glinda et Asmara Cheren. L'espèce est probablement nouvelle, mais je préfère ne pas la décrire actuel- lement, comptant reviser sous peu les Sciocoris africains, très mal connus jusqu'ici.

10. Dorprus TyPICus Dist. Un spécimen provenant de Glinda; j'en possède également un originaire d’Obock comme le type de Distant.

41. HOLCOSTETHUS APICALIS H.-Sch. Glinda Saati, un exemplaire.

49. VETERNA ABYSSINICA Leth. Plusieurs exemplaires récoltés à Asmara.

13. V. SANGUINEIROSTRIS Thunb, Asmara Cheren, un exemplaire.

14. DIPLOXYS HASTATA Fabr, Teclezan S. Negus, un exemplaire.

15. D. CORDOFANA Mayr. Asmara Cheren, un exemplaire. Je le possède également du Sénégal.

16. D. ACANTHURA Westw.

Un spécimen © étiqueté : Halibaret Bancaga. Les angles latéraux du pronotum sont à peine proéminents, comme c’est d’ailleurs le cas également pour un exemplaire du Sénégal dans ma collection.

17. AELIOMORPHA NATALICOLA Stal. Sabaguma et Asmara Cheren, JS.

18. AEL. SIMULANS Stal. Un exemplaire ©, de Halibaret Bancaga.

19. EYSARCORIS INCONSPICUUS H.-Sch. Glinda Saati, un exemplaire.

20. CARBULA ABDOMINALIS Sign. (verisimiliter).

De nombreux spécimens, provenant de diverses localités. Les angles latéraux du pronotum sont plus ou moins proéminents, arrondis et obtus ou subaigus; les taches calleuses de la base de l’écusson peuvent être à peine distinctes ou fort visibles; mais toutes ces variations sont reliées entre elles par des formes de transition.

J'ai également vu de nombreux exemplaires de cette espèce que m'a envoyés le regretté explorateur baron K. von Erlanger qui les avait recueillis au cours de son voyage scientifique en Abyssinie.

21. Gynenica Tellini sp. n.

G. marginellæ Dall, affinis, superne fuscescente-flavescens, parte media capitis, fascia lata irregulari ante angulos laterales pronoti, spatio ad angulos basales ejusdem, parte apicali tota limbisque latis

9

partis basalis scutelli, limboque externo corii pallidius flavescen- tibus, sat dense fortiterque fusco vel nigro punctata; parte pallidiore pronoti et scutelli remotius et minus profunde punctata,inter puncta subcallosa, margine costali corii basi calloso; spinis lateralibus pronoti nigris;, dorso (apice saltem) nigro, limbo fasciaque angusta media flavescentibus; subtus pallidius colorata, flavo-fulvescens, fusco vel nigro minus fortiter punctata, ventre remotius et obso- letius, spiraculis nigris; antennis ferrugineis ; tibiis apice tarsisque fuscis.

Antennæ articulo primo capitis apicem attingente, secundo tertio vix breviore, quinto tertio distincte longiore et quarto breviore. Pronotum angulis lateralibus spinosis, spinis acutis, sursum, extrorsum et antrorsum vergentibus, quam apud G. marginellam magis divergentibus. Venter segmentis 4-6 basi saltem, medio longitrorsum impressis, segmento tertio vix depresso., ©. Long. 41.25, latit. inter apices spinarum pronoti 6.75 mill.

L’unique exemplaire de cette nouvelle espèce a été recueilli par M. Tellini à Glinda, il est en parfait état de conservation. Gynenica marginella Dall. en est assez voisin, mais s’en distingue aisément par les épines du pronotum plus fortement dirigées en avant, moins divergentes par conséquent.

29. DUuRMIA MULSANTI Stäl. Un exemplaire, provenant de Halibaret,.

23. D. vITTIVENTRIS Peut.

Un exemplaire, recueilli à Sabagama, répondant assez bien à la description donnée par Reuter, à part quelques détails de colo- ration, peu importants; les types provenaient de Guinée.

24. AGONOSCELIS VERSICOLOR Thunb. Quelques exemplaires, provenant de Cheren.

25. A. SANSIBARICA Har. Divers spécimens étiquetés : Archico, J. Shumna, Asmara,.

26. À. PUBERULA Stal. Quelques individus recueillis à Asmara Cheren.

97. BAGRADA HILARIS Burm. Un exemplaire, de Glinda.

28. STENOZYGUM VARIEGATUM Fieb. Glinda, deux exemplaires.

29. ST. PŒCILUM Dall.

Glinda et Asmara Cheren, deux exemplaires paraissant bien identiques à un spécimen de ma collection provenant de Mombasa (British East-Africa).

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30. NEZARA HEEGERI Fieb. Saberguma, un exemplaire.

31. N. VIRIDULA L. et var. TORQUATA Fabr. Plusieurs individus, provenant de Asmara Cheren, Glinda,

Saberguma.

932. MENIDA MACULIVENTRIS Dall. ? Un exemplaire, provenant de Saberguma.

33. PIEZODORUS RUBROFASCIATUS Fabr. Recueilli à Cheren.

34. ASPONGOPUS VIDUATUS Fab. et var. UNICOLOR H.-Sch. De nombreux spécimens recueillis à Cheren et Moncullo.

IT. PYRRHOCORIDÆ.

1. SGANTIUS ABYSSINIGCUS Bol.

Specimina nonnulla specieis hujus colore sat variabilis : Prono- tum macula basali et macula apicali media coccinea, rubra aut flava ornatum, aut linea longitudinali media, medio interrupta, basi et apice expansa (margine imo antico interdum fere toto pallido); corium limbo externo fere ad medium et scutellum apice plerumque rubro, coccineo aut flavo; venter disco toto interdum ferrugineo, castaneo aut rubro.

Pronotum longius apud marem quam apud fœminam, parte anteriore #pud marem convexiuscula. Hemelytra apice (J®) trun- calo- rotundata et apicem abdominis haud attingentia, vel mem- brana completa instructa et apicem attingentia vel subattingentia (dS); membrana opaca, nigra aut ferrugineo-nigra. Long. 8-9.5 mill. ; latit. 2.75-3.25 mill.

Je crois ne point me tromper en identifiant à l’espèce de Bolivar les spécimens recueillis par M. Tellini à Glinda, Asmara Cheren, Arbaroba, non plus qu’en considérant les individus à pronotum plus allongé, done plus étroit proportionnellement, comme les j correspondant aux © à pronotum en forme de trapèze plus large.

Je ne crois pas que Sc. abyssinicus ait été signalé depuis la publication du travail de Bolivar (1879), dans lequel l'espèce est décrite d’après le ' à membrane élytrale rudimentaire. Il est inté- ressant de la retrouver en Erythrée.

2. DYSDERCUS SUPERSTITIOSUS Fabr, Glinda Saati, x11; Massauah, x11, 1; Saberguma, 1; M. Gheden, 1; Asmara Cheren, x.

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41

EXPÉDITION DU BARON C. von ERLANGER EN ABYSSINIE ET AU PAYS DES SOMALIS.

HÉMIPTÉRES-HÉTÉROPTÈRES par EH. Schouteden.

Le regretté zoologue baron C. von Erlanger, enlevé récemment à la science, fit au cours des années 1899 à 1901 une expédition scientifique dans l’Afrique orientale nord, explorant l’Abyssinie, le pays des Gallas et celui des Somalis. Au cours de ce voyage furent recueillies de riches collections zoologiques et botaniques, qui ont déjà été partiellement étudiées. Les Hémiptères-Homoptères notam- ment ont été décrits par Melichar et Jacobi. L’an dernier, M. von Erlanger voulut bien m'envoyer les Hétéroptères se trouvant dans ses récoltes et en enrichir ma collection. Je me propose de donner successivement la liste des espèces que j'ai reconnues dans les diverses familles représentées : dans ce premier travail j’énumère les Pentatomidæ et Pyrrhocoridæ.

Les insectes recueillis par l'expédition acquièrent une valeur spéciale du fait que tous sont pourvus d’une indication exacte de la localité et de la date de capture, ce qui est rarement le cas pour les Hémiptères reçus d'Afrique. Et, d'autre part, MM. Holtermüller et Hilgert,membres de l’expédition, ont fait avec une «ausserordent- liche Genauigkeit » (comme le dit le géographe P. Sprigade) la levée des régions traversées par eux, ce qui permet de se faire une idée exacte de l’habitat des espèces recueillies. Le D' Sprigade a publié l’an dernier les cartes relatives à ces régions, élablies d’après les données recueillies par l'expédition von Erlanger. Je ne puis mieux faire que de renvoyer à ce travail ainsi qu’à la relation du voyage fait par M. von Erlanger.

C. von Erlanger. Zoogeographie und Ornithologie von Abyssi- nien, den Galla- und Somali-Ländern (Ber. Senckenb. Naturf, Ges. Frankf., 1902, p. 155).

C. von Erlanger. Bericht über meine Expedition in Nord-Ost- Afrika in den Jahren 1899-1901 (Zeitschr, Gesellsch. f. Erdkunde Berlin, 1904, 2). j

P. Sprigade. (xeographische Ergebnisse der Expedition Carlo Frhr. von Erlanger (Zeitschr. Ges. f. Erdkunde Berl., 1904, 2).

I KF. PENTATOMIDÆ.

1. BRACHYPLATYS TESTUDONIGRA Deg. Abera, 26-11-1901.

12

2. ELVISURA IRRORATA Spin. Kismaju, 15-vr-1901 ; deux exemplaires.

3. SOLENOSTETHIUM LILIGERUM Var. SCHULZI Schout.

De nombreux exemplaires recueillis à Wamba, 16-x1; Djido, 14-v; Wante, 18-v; Malto-Galbern, 27-28-v; Kote Serira, 30-v; Mansur, 4-vi; Salakle, 8-vr.

4. SPHÆROCORIS ANNULUS Var. OCELLATUS Klug. Wonda, 7-x11-1900 ; Wasambera, 17-11-1901 (avec larve); Waram- gambo, 19-11; Ebsana, 17-11.

9, CALLIDEA 12-PUNCTATA DREGEI Germ. Wante, 18-v-1901; Solakle, 7-vr; Solole, 19-vr; Fanole, 28-vr; Jonte, 7-vir.

6. HOTEA SUBFASCIATA Westw. Solole, 13-vr-1901 ; Sidimu, 28-v; Karo-Sola, 6-rv.

7. DEROPLAX NIGROPUNCTATA Stal, Un exemplaire, provenant de Woreda, 11-vr.

8. ATELOCERA NOTATIPENNIS Stal. Abrona, 23-v-1901 ; deux exemplaires.

9. Halyomorpha Erlangeri sp. n.

H. prætoriæ Gerst. affinis, colore antennarum facile distinguenda.

Testacea, flavo-testacea vel-ferruginea, sæpe pallida, fusco- et nigro- aut æneo-punctaia.

Caput quam apud Æ. prætloriam paullo brevius et latius, apice magis rotundatum, antrorsum vix angusiatum, marginibus levis- sime sinuatis; sat dense punciatum, basi medio lineis longitudina- libus tribus jugisque apicem versus plus miaus remotius punctatis aut levigatis; ad marginem externum et medio utrinque interdum irregulariter fusco- vel nigro-æneo-viltatum; subtus sæpe magnam ad partem nigro-æneum (bucculis exceptis), limbo externo fasciaque angusta obliqua ab oculo ducta levigatis et pallidis. Rostrum basin ventris superans, articulo ultimo toto,secundoet tertio superne, fuscis aut piceo-nigris ; articulo secundo tertio haud multo longiore, quarto tertio distincte breviore. Antennæ nigro-æneæ, nigræ aut fuscæ, articulo primo intus et basi, secundo apice et basi (plerumque), tertio basi, quarto et quinto tertia vel dimidia parte basali, pallidis; aut pallidæ, articulis tribus ultimis parte apicali infuscatis; articulis secundo et tertio subæquilongis, quinto tertio distincte longiore at quarto breviore. Pronotum anterius quam apud 1. prœætloriam minus profunde emarginatum ; marginibus lateralibus anticis levissime sinuatis, haud vel vix et

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obsolete reflexis, anguste levigatis; angulis lateralibus plerumque magis prominentibus ; irregulariter fusco- aut nigro-æneo-varie- gatum, linea plus minus distincta longitudinali media, spatiisque irreguiaribus plus minus densis remotius punctatis vel levigatis. Pectus parte media cum acetabulis pallida, mesosterno (carina plerumque excepta) nigro aut piceo; cœtero plus minus confluenter fusco-, nigro- aut æneo-punctatum; fascia laterali (fasciam ab oculo ductam continuante), spatio marginali prostethii, macula mesostethii et metastethio extus, levigatis aut remote punctatis. Pedes pallidi; femoribus superne sæpe sanguineo-vittatis, apice fusco- vel nigro-variegatis et punctatis (annulo anteapicali distinc- tius); tibiis apice et basi totis vel tantum sulco plus minus con- fluenter fusco- aut nigro-maculato ; tarsis apice fuscis. Scutellum in angulis impressione nigra præditum ; maculis quinque basalibus, linea media, limbo apicali, maculisque irregularibus lateralibus plus minus distincetis, levigatis aut remotius punctatis et pallidis. Hemelytra endocorio opaculo, hic illie irregulariter remotius punc- tato vel subcolloso, colore interdum in castaneum vergente; membrana basi infuscata, interrupte fusco- vel nigro-vVenosa. Connexivum segmentis basi et apice fusco-piceo- aut nigro-æneo fasciatis (sutura sæpe pallida), parte media sæpe obsoletius punc- tata. Venter pallidus; angulis basalibus et apicalibus segmen- torum, spiraculis, maculis mediis plus minus extensis segmentorum ultimorum fuscis aut piceis vel piceo-nigris; disco fere toto levigato, vix punctato. Long. sine membrana 11.75-16.95, cum membrana 12.5-17 mill. Latit. 6.75-9.5 mill.

Cette espèce, aisément reconnaissable à la coloration des antennes, a été recueillie à Solde, 13-vi et Fanole, 25-vr-1901.

10. PARAMECOCORIS VITTIVENTRIS Stal. Akaki, 11-x1-1900.

11. ANARROPA TRIVIALIS Gerst.? Sidimun, 28-v-1901 ; un exemplaire.

12. HOLCOSTETHUS APICALIS H.-Sch. Kismaju, 15-vr1-1901.

13. Erlangerella pulchra gen. et sp. n.

Ce genre nouveau, dédié au regretté baron C. von Erlanger, se rapproche particulièrement de Lerida Karsch (— Ilerda Stäl = Menu- thias Kirk.), dont la forme du sillon orificial suffit déjà à le séparer.

Corpus superne dense punctatum, scutello paullo remotius et for- tius; Capite parte media tota pallide virescente (viridi-punctata), lateraliter late albido-flavescente, roseo leviter induto, punctis fundo fusco-rubro; pronoto albido-flavescente, levissime roseo-

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induto, punctis fundo ferrugineo aut sanguineo (ad angulos late- rales), parte dimidia anteriore utrinque macula virescente ornata partem plus quam dimidiam internam cicatricum includente et marginem anticum attingente, maculis apice intus subcontiguis, angulis lateralibus spinosis, spina apice nigra, ante apicem san- guinea ; scutello virescente, fascia irregulari percurrente media parteque apicali tota albido-flavescentibus, hac præsertim roseo- induta, punctis fundo fusco, parte virescente hic illic irregulari- ter pallide callosa ; hemelytra corio virescente, parte basali parte- que costali tota exceptis, hac pallide rosea, sanguineo-punctata, toto callis albidis consperso ; membrana hyalina; connexivo pallido, limbo externo partibus basali apicalique exceptis aurantiaco, paullo ante basin et apice fuscescente-olivaceo-maculato, angulo imo apicali nigro. Subtus pallide virescens, sive potius albida, plus minus confluenter virescente-punctata, ventre limbisque lateralibus prostethii levissime roseo-indutis; segmentis ventris extus macula marginali media aurantiaca, angulo apicali maculaque parva ante basin et spiraculis nigris, nitidis. Antennæ sat graciles, virescentes, articulo tertio, parte tertia basali excepta, nigro, apice ferrugineo (4 et 5 desunt). Pedes virescentes, basi pallidiores; tibiis apice tar- sisque leviter ferrugineis.

Caput pronoto subæquilongum, sensim leviter angustatum, apice rotundatum; marginibus ante oculos levissime sinuatis ; lobis æquilongis, tylo apice angustiore; paullo convexum, basi paullo magis ; oculis modicis, ocellis ad oculos positis, lineam inter basin oculorum ductam tangentibus; bucculis humilibus, anterius magis elevatis et apice angulatis; rostro basin ventris attingente, articulo primo bucculas leviter superante, secundo ultimis unitis longiore, basin mesosterni fere attingente, quarto et tertio inter se subæqui- longis, illo apice nigro; antennis sat gracilibus, articulo primo capitis apicem fere attingente, secundo longo capite haud multo breviore, tertio secundo plus quam tertia parte breviore (quarto et quinto mutilatis). Pronotum plus quam duplo latius quam lon- gius; angulis anticis vix prominulis; angulis lateralibus in spinam acutam productis, extrorsum et paullo sursum et antrorsum ver- gentem; marginibus lateralibus anticis fortiter sinuatis, obsolete rugosis; inter puncta transversim leviter callosum. Scutellum convexiusculum, distincte longius quam basi latius, frenis ultra medium extensis; apice sat angustato, rotundato; irregulariter calloso-elevatum. Hemelytra corio callis consperso, margine apicali leviter curvato, angulo apicali truncato; membrana venis 5 vena basili emissis instructa. Orificia in sulcum transversum brevem, apice rotundatum, medium latitudinis pleurarum haud superantem, continuata. Prosternum medio leviter impressum,

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linea mediana subelevata ; mesosternum carina lineari percurrente instructum. Pedes femoribus omnibus inermibus, tibiis superne parum sulcatis, tarsis articulo primo tertio longiore. Venter sat convexus, medio vix punctatus, sublevigatus; utrinque fascia remotius punctata, irregulariter subcallosa, præditus, alineamediana quam a linea spiraculorum magis remota; limbo externo sublevi- gato; segmentis secundo, tertio et quarto medio longitrorsum leviter impressis; segmento sexto apice truncato; angulis segmen- torum vix prominulis. ©. Long. cum membrana 13 mill , sine membrana 11.5. Latit. maxima pronoti 7.80 mill.

Je n’ai vu qu’un unique spécimen (©) de cette belle espèce, recueilli à Sidimun, le 28-v-1901.

14. CARBULA ABDOMINALIS Sign. Karo-Sola, 6-v-1901; Haro-Bussar, 20-v; Salakle, 7-vi; Dogge, 9-vr. Espèce décrite de Madagascar.

15. AGONOSCELIS SANSIBARICA Har. Anole, 6-vi; Salakle, 8-vr; Lowidu, 9-vr; Woreda, 10-vr; Fanole, 96-vI.

16. EURYDEMA PICTUM H.-Sch. Adis-Abeba, 20-x-1900; Ak2ki, 11-xr.

17. NEZARA HEEGERI Fieb. Kata, 31-111-1901 ; Haro-Ali, 6-1v; Farre, 20-1v.

18. N. vIRIDULA L. Kata, 31-11-1901 ; Sidimun, 28-v; Salakle, 8-vi; Dogge, 10-vr; Kismaju, 11-vir; Akaki, 7-x1-1900.

49. DISMEGISTUS cosTALIS Reiche et Fairm. (— Aspongopus

rufomarginatus Carl.!) Daroli, 2-111-1901.

20. MENIDA MACULIVENTRIS Dall. ?

Haro-Bussar, 21-v-1901 ; Lowidu, 9-vr; Solole, 13-vr. 21. PIEZODORUS RUBROFASCIATUS Fabr.

Lowidu, 8-vr; Woreda, 10-vr.

29. CANTHECONA PURPUREA Westw.

Koridjalu, 22-r11-1901.

293. PIEZOSTERNUM CALIDUM Fabr.

Hanole, 1-vrr-1901.

24. ASPONGOPUS XANTHOPTERUS Fabr. Burka, 6-1v-1901.

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16

25. 4+ Sp. h: Gorgoru, 23-1v-1901 ; un exemplaire.

96. BASICRYPTUS PLICATUS Reiche et Fairm. Djalaban, 15-x1-1900; Abera, 17-x11; Wasambera, 17-11-1901; Fasassa, 18-11.

27. GONOPSIS RECURVA Dist, ?

Geile, 15-vi-1901; un exemplaire en mauvais état, répondant bien à la diagnose de l’espèce décrite récemment par Distant, dont le type provient du Tanganyika.

II. K. PYRRHOCORIDÆ.

1. ODONTOPUS MODESTUS Dist. Plusieurs exemplaires, provenant de Hulugo, 19-m1; Koridjalu, 93-111 ; Damaso, 14-v; Abrona, 23-v; Matto Galberu, 27-v.

2, SCANTIUS ABYSSINICUS Bol.

Daroli, 25-11; Burka, 6-1v. Deux individus macroptères, un brachyplère. J'ai déjà signalé dans ces Annales (Voyage de M. Tellini en Erythrée, voir ci-dessus, p. 6) l'existence de la forme macrop- tère à côté de la forme à membrane rudimentaire.

3. DYSDERCUS SUPERSTITIOSUS Fabr.

Abera, 28-1; Getri (Wolu), 30-1; Serofda, 5-11; Ireso, 7-11; Agada, 8-11; Mansur, 4-vi; Salakle, 7-vi; Lowidu, 8-vi; Woreda, 10-vi; Fanole, 26-vi; Bua, 28-vr; Songoro Mfula, 2-vrr; Mansundu, 3-vir.

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NEUE UND WENIG BEKANNTE TRICHOPTEREN DER MUSEEN ZU BRUSSEL UND PARIS

von Georg Ulmer, Hamburg.

(Mit 31 Figuren.)

Das Material für die folgende Publikation verdanke ich Herrn G. Severin, Brüssel, und Herrn Prof. D' Bouvier, Paris. Aus dem Musée d'Histoire naturelle de Belgique erhielt ich die gesamte Ausbeute der Trichopteren des Kongostaates und einige Exemplare ausserafrikanischer Arlen. Das Muséum d'Histoire naturelle in Paris sandte mir alle dort vorhandenen Trichopteren-Species, auch die europäischen; unter den letzteren Typen von Pictet; die aus- sereuropäischen über die allein ich hier zu sprechen gedenke verteilen sich auf alle übrigen Erdteile; von Afrika waren sowohl palæarktische Arten (Ecnomus tenellus Ramb. und Tricnodes albi- cornis n. sp.), wie tropisch-afrikanische vorhanden; so kommt es, dass ich hier wiederum (1) einen Beitrag zur Kenntnis afrikanischer Trichopteren geben kann. Während ferner aus Madagascar nur eine Rambur’sche Art (Macronema scriptum), die ich richtig wieder- erkannt zu haben glaube, bekannt war, kann ich jetzt 5 madagas- sische Arten nennen (s. w. u.). Auch die Trichopteren-Fauna der anderen Erdteile erhält im folgenden eine Bereicherung. Das Material aus Paris enthält ferner eine Type von « Halesus » Hyadesi J. Mabille, welche zeigt, dass meine Ansicht (Hamburger Magel- haensische Sammelreise, 1904, p.14), es sei ein Stenophylax, richtig ist und dann 2 Typen Blanchard’s aus Chile : ein Stück, bezeichnet « Chili. Gay. 15-43 » und « Calbuco »; das andere « Chili. Gay. 15-43 » und « Valdivia ». Da nur Macronema aculeata (Gay-Blanchard, Historia de Chile, p. 138) aus Calbuco stammt, muss das erstsenannte Exemplar diese Macronema-Art sein; es ist von der Type nicht viel übrig : ein Vorder- und ein Hinterflügel und einige Beine, alles auf Marienglas (?) geleimt; die Kennzeich- nung dieser Teile durch Blanchard stimmt ganz gut; ein Macro- nema ists aber sicher nicht : Der Vorderflügel hat eine weit basalwärts liegende Anastomose und alle 5 Endgabeln, die dritte lang gestielt, die übrigen lang und ziemlich schmal (Fig. 1); Discoidal- und Medianzelle sind leider nicht erkennbar; der Hinter-

(1) Vgl. dazu : Ulmer, Arkiv für Zoologi, Band I, 1904, pp. 411-423 ; ferner : Sleltiner Entom, Zeitung, Band 66, 1905, pp. 83-119; endlich : Zoolog. Anzeiger, Band XX VIII, 1904, pp. 354-359.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, Te XLIX, 28 I1 1905. 2

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flügel hat Endgabel 2, 3 und 5, die zweite lang und schmal, die dritte gestielt; Subdiscoidalzelle nicht vorhanden. Die Spornzahl scheint 2, 4, 4 zu sein; an der Vordertibie sind 2 Sporne, an einem anderen Beine 4 Sporne (Innensporne elwas länger als die äusseren) erkennbar. Das Insekt ist anderweilig nicht bekannt, die Gattung kann erst mit Hülfe neuen Materials bestimmt werden. Aus Valdivia hat Blanchard 2 Arten beschrieben Hydropsyche annulicor- nis und Phryganea im- pluviata; nur um die erstere kann es sich bei der Type, die auch sehr schlecht erhalten ist, handeln; der Kôrper ist vorhanden, das Abdo- men (©) endet ziemlich spitzkonisch, istaber am äussersten Ende gerade abgeschnitten; ein Fühler ist zum Teil vorhanden, die Beschrei- bung passt; Taster zerbrochen. Flügel nur linkseilig erhalten und vollkommen zusammengeklebt, so dass nichts weiter erkennbar ist als im Vorderflügel die längliche Medianzelle mit der dritten (gestielten) und vierten Endgabel. Die Mittelbeine scheinen erwei- tert zu sein und besitzen 4 Sporne (Subapicalsporne basalwärts von der Tibien-Mitte); die Hinterbeine länger und dünner, mit abste- henden Haaren an der Innenseite der Tibie; ich sehe dort 2 Apical- sporne und nur einen langen Subapicalsporn (nur 4 Hinterbein ist den Beobachtung zugänglich); Taster nicht zottig behaart; ich glaube, diese Art ist eine Zydropsyche.

Ich gebe nun zunächst die Beschreibung der neuen Arten nebst Bemerkungen über früher von auderen Autoren beschriebene und zum Schlusse eine erneute Zusammenstellung einiger Faunenge- biete.

Fig, 1,

LIMNOPHILUS MERIDIONALIS n. sp.

Es ist die zweite Limnopohilus-Art aus dem chilenisch-magel- haensischen Gebiete und schon durch Eigentümlichkeiten des Flügelgeïders (s. w. u.) von allen andern Arten der Gattung zu unterscheiden,

Oberfläche des Kopfes schwärzlich, nicht glänzend; der ganze Hinterrand rotbraun, ebenso innen neben den Augen; doch ist diese Färbung nicht sehr deutlich. Pronotum entweder ganz oder nur in der Mitte rothbraun; Mesonotum schwärzlich, mit je einem undeutlichen Längsstreifen von bräunlicher Färbung neben der

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Medianlinie ; Metanotum dunkelbraun bis fast schwarz, mit gelb- braunen Flecken, welche an den 2 vorliegenden Exemplaren nicht gleichmässig angeordnet sind. Abdomen schwarzbraun mit breit rotbräunlichen Segmenträndern. Unterfläche des Kopfes und die Taster gelbbraun;

Unterfliche der Brust

FPE. schwarzbraun, Hüften ee il ARE EN é braun, Beine gelbbraun, MU SRE BCE ot mit schwarzen Dornen. EE TE à Er Spornzahl1, 3,4; Sporne " gelbbraun, von gewôhn- , lichem Bau. Fübhler Be 5

braun bis dunkelbraun, an der Aussenfläche schwach gekerbt er- scheinend (Dôrnchen). Maxillartaster (©) fünf- gliedrig, erstes Glied kurz, zweites ziemlich lang, drittes kürzer, viertes noch kürzer, fünftes so lang wie zweites Glied, aber dünner. Vorderflügel ziemlich breit, hyalin, bräunlich- gelb, im breiten Costalraum gelblich, in der hin- \ teren Flügelpartie dunkler braun, ebenso längs \ dem Radius nach dem Pterostigma hin, doch hier L keine dunkle Makel; zerstreute rundliche helle

( |

AU hyaline Punkte überall; Adern bräunlich. Ner- vatur s. Fig. 2. Discoidalzelle sehr lang, dritte Endgabel gestielt. Hinterflügel (Fig. 2) farblos, hyalin, am Apex etwas getrübt; auch hier Discoi- dalzelle sehr lang und dritte Gabel gestielt; in dem einen Exemplare hat der linke Hinterflügel eine nicht geschlos- sene Discoidalzelle. Genitalanhänge des © siehe Fig. 3 und 4. In Dorsalansicht (Fig. 3) erscheint das letzte Tergit am Hinterrande in der Mitte schwach ausgeschnitten ; daran setzen sich 2 grôs- sere obere ausgehôhlte und stark behaarte Anhänge; oralwärts, am vorletzten Segmente entspringend zwei schlanke, behaarte Fortsätze; in Lateralansicht (Fig. 4) stehen die letzteren an der Seitenlinie des Segments; die oberen ne: Anhänge sind schief abgestutzt; das letzte Sternit zeigt eine tiefe Hôhlung.

Kôrperlänge : 8 mill.; Flügelspannung : 19 mill.

2 O9, bezeichnet « Santa-Cruz, Patagonien. Lebrun, 1883 » im Pariser Museum.

20 PLATYPHYLAX NIGROVITTATUS Me Lach.

Das Pariser Museum besitzt mehrere Exemplare (4) dieser schôn gezeichneten Art aus der Umgegend von Irkutzk in Sibirien. Eine Untersuchung der Beine zeitigte das überraschende Resultat, dass die Spornzahl bei 3 Exemplaren zwar regulär 1, 2, 2 ist, 5 andere Exemplare aber besitzen (wie Stenophylaæ) die Spornzahl 1, 3, 4; alle 8 Exemplare sind {ÿ; die 5 Exemplare mit der Spornzahl 1, 3, 4 haben das ganze Pronotum rot und die Unter- fliche der Brust und des Hinterleibes mehr oder weniger gelb- braun, während die 3 Stücke mit der richtigen Spornzahl wie es nach der Beschreibung sein soll ein schwarzes Pronotum und dunkle Unterfläche besitzen; ferner hat « Stenophylax » nigro- villatus helle, fast farblose Aderung im Vorderflügel, « Platy- phylax » nigroviltatus dagegen braune Adern : ein Unterschied, der sehr auffällt. Beide Formen tragen an jeder Seite des Abdomens (V. Segment) das von Mc Lachlan erwähnte warzenartige Gebilde. Die Flügel von « Platyphylax » sind aber wiederum deutlich schmäler als die von « Stenophylax ». Differenzen existieren auch in den Genitalanhängen ((j); in der Lateralansicht erscheinen die unieren Anhänge bei « Platyphylax » (val. Me Lachlan, Rev. and Syn.,t. XV, f. 5) am Ende ausgehôhlt, schwarz; diese Anhänge sind dagegen bei Q Stenophylax » nicht ausgehôhlt, spitz, braun. Sltenophylax » ist grôsser als Platyphylax » nigrovittatus.

Man kônnte wirklich in Zweifel geraten darüber, ob man die beiden auf den ersten Blick ungemein ähnlich aussehenden Formen als eine einzige Art oder als zwei Arten verschiedener Gattungen aufzufassen hat. Ich will von einer neuen Stenophylax- Art vorläufig nicht sprechen; villeicht ist noch mehr Material zu erhalten. Sollte sich dann herausstellen, dass beide Formen einer Art angehôüren, dann wäüre wiederum erwiesen, dass in gewissen Füllen die Spornzahl als Gattungs-Merkmal unbrauchbar ist.

PLECTROTARSUS GRAVENHORSTII Kol.

Uber den « Rüssel » dieser Art habe ich schon im Zoolog. Anzeig. XXVIIT, 1904, p. 58, berichtet; ein Exemplar (©) dieser Art im Pariser Museum gestattet mir, die Beschreibung Kolenati’s (Genera et Species Trichopterorum I, 1848, p. 94, t. II, f. 22) zu verglei- chen. Die Beschreibung ist gut, auch die Kigur, nur der Hinter- flügel ist breiter; die erste Apicalzelle reicht nicht an der kleinen Discoidalzelle hinunter und ist spitz; zweite Apicalzelle schief begrenzt, dritte von 2 schiefen Adern begrenzt, spitz. Subcosta mit

21

dem Radius bis fast zum Ende vereinigt; Radius mündet in den ersten A picalsector. Im Vorderflügel sind Endgabel 1, 9, 3 und 5, im Hinterflügel 1, 2 und 5 vorhanden. Der Beschreibung wäre hinzuzufügen, dass auch der Hinterkopf und der Vorderkopf (Labrum) rotgelb sind; Nebenaugen vorhanden. Maxillartaster fünf- gliedrig, kurz anliegend behaart; erstes Glied kurz, zweites das längste, drittes kürzer als dieses, aber etwas länger als erstes; viertes und fünftes Glied unter sich gleich lang, kaum s0 gross wie das erste. Plectrotarsus gehôrt also sicher zu den Sericostomatiden, da die Maxillartaster in den Geschlechtern verschieden sind (vel. die Fig. 2 und 3 im Zool. Anzeig., 1. c.). Das vorliegende Exemplar ist bezeichnet « Australien, Verreaux.

1-46. »

LEPTOCERUS SQUAMOSUS n. sp.

Fühler (zerbrochen) schlank, dunkelbraun, nach der Basis zu an den Artikulationen weiss geringelt. Kopf und Brust schwarz; Kopf zwischen den Fühlern dunkelgelb, sonst, wie Pro- und Meso- notum, spärlich schwarz behaart. Taster schwarz mit eben solcher Behaarung; viertes und fünftes Glied der Maxillartaster kurz. Beine schwarz, nur die vier letzten Tarsenglieder der Hinter- beine weisslich. Vorderflügel bräunlich, die Apicaladern dunkler braun ; eine hyaline Querbinde vorn Vorderrande quer durch die Discoidalzelle bis zu deren unterer Begrenzung; einige weitere hyaline, kleinere Makeln am Vorderrande, von denen die grôsste nach der Basis der Thyri- diumzelle hinzielt; je eine hyaline Makel am Grunde derzweiten und dritten Api- calzelle; hyalin die obere Begrenzungsader der Thy- ridiumzelle ; hyalin der Cubitus und der Arculus (Flügel in Alkohol); braun- schwarze,dreieckige Schup- pen (Fig. 5a) überall, die hyalinen Makeln, wenigstens die erstgenannte grôsste, freilassend. Hinterflügel graubräunlich, brann behaart. Nervatur s. Fig. 5. Discoidalzelle des Vorderflügels breit, ihre obere Begrenzung gebogen; Endgabel 1, 3, 5 vorhanden (©). Im Hinterflügel nur 4 und 5; Sector radii erst distalwärts von der Querader, welche ihn mit der folgenden Längsader verbindet, gegabelt, weit von der Subcosta und dem damit verschmolzenen Radius entfernt; am

29

Vorderrande eine Reihe kleiner, stark gekrümmter Hafthäkchen. Kôrperlänge : 4 mill.; Linge des Vorderflügels : o mill. 3 99, gesammelt von Waellbroeck bei Kinchassa, im Kongostaat, am 7. resp. 27. Okt. 1896; Brüsseler Museum.

LEPTOCERUS TRIVITTATUS n. sp.

Kopf dunkelbraun, wie das Pronotum ; beide mit schneeweisser Behaarung; Mittel- und Hinterbrust mehr rotbraun; Abdomen schwärzlich und grauweiss geringelt. Fühler lang und dünn (zer- brochen); die ersten 8 Glieder (ca.) dunkelgelb, braun geringelt, die folgenden (ca. 12) dunkelbraun, fein schwarz geringelt und an der Basis jedes Gliedes mit einem weissen Punkte (Oberfliche). Maxillartaster sehr lang, aussen dunkelbraun, innen etwas heller, mit weissen Haaren besetzt; erstes Glied sehr kurz, zweites sehr lang, dicht bewimpert, drittes fast eben- solang, aber dünner, viertes kürzer, fünftes so lang wie drittes, biegsam. Spornzahl der Beine 2, 2, 2; Innen- sporne, besonders die der Mitteltibie länger als die Aussensporne. Beine gelb- braun. Flügel ohne Schuppen; Vorder- flügel überall fast gleichbreit, nur am Apicalrand vor dem Arculus durch die dort stärker entwickelten Randwim- pern breiter erscheinend; Randwimpern an dieser Stelle dunkelbraun, am Api- calrand sonst braun und weisslich gemischt. Vorderflügel mit nicht dichter gelblich brauner Behaarung, die in den Apicalzellen mehr dunkel- braunes. Kolorit hat und dort von weisslichen Haarpunkten unter- brochen wird (Lupe!); vom Vorderrande ausgehend drei weiss- behaarte Querbinden : die äusserste Binde reicht über die Basis der ersten Endgabel bis etwa zum dritten Apicalsector hinunter und umschliesst mit der zweiten Binde zusammen einen dunkel- braunen Pterostigmafleck; die zweite Binde kreuzt die distale Hälfte der Discoidalzelle und setzt sich in einzelnen weissen Hiärchen bis zum Arculus fort; die dritte Querbinde durchschneidet die Basis der Thyridiumzelle und dehnt sich bis zur folgenden Längsader aus. Hinterflügel hyalin, irisirend, schwach graubraun behaart; Randwimpern braun; am Vorderrande ähnliche winzige Hafthäckchen wie bei Leptocerus squamosus. Aderung ähnlich wie dort; im Vorderflügel fehlt aber («j) die dritte Gabel; im Hinter- flügel wie bei den typischen Leptocerus-Arten Gabel 1 und 5 vor-

\

7 2 (l

Fig. 6.

23

handen; die Gabelung des Sector radii findet vor der Querader stait. Der Vorderflügel erscheint am Vorderrande am Beginn der beiden äusseren Querbinden schwach eingezogen. Adern beider Flügel dunkelbraun; Apicaladern des Vorderflügels und fünfte Endgabel des Hinterflügels nebst deren Stiel besonders dunkel. Genitalanhänge des «' (Fig. 6 und 7) gelbbraun. In Dorsalansicht (Fig. 6) sieht man eine mediane Rückenplatte (a) und darunter analwärts 2 lange Chitin- släbe, die etwas abwärts geneigt sind (b); zwischen diesen zwei sich kreuzende | Chitingräten (c), welche aus einem | gemeinsamen Basalstück hervorgehen (Fig. 7 c); die unteren Anhänge aus breiterer Basis verschmälert (d); Lateralansicht sieht man noch eine ne gebogene Chitingräte () und den Penis (p).

Kôrperlänge : 5 mill.; Flügelspannung : 16 mill.

1 , Kinchassa (Kongostaat), Waellbroeck, 25. März 1899, im Brüsseler Museum.

TRIÆNODES ALBICORNIS n. sp.

Der ganze Kôrper nebst allen Anhängen gelbbräunlich; Beine mehr dunkelgelb. Kopf und vordere Partie der Brust oben weiss bis

grauweiss behaart; Maxillartaster zottig grau behaart; drittes Glied bedeutend länger als

Re die unter einander EE ——\ 2 fast gleichen ersten

2 1 «2. Glieder,;* viertes ee Re | Glied so lang wie a d r. cn er vases das zweite, fünftes RE —————— © RS FRS im eh one etwas länger, bieg- . no sh. ger, RS Se Se sam. Labialtaster et- DANSE ue was kürzer behaart. EVE Fühler, mit unbe- Fig, &

waffnetem Auge be- trachtet, weiss; mit der Lupe erkennt man an den Articulationen des ersten Drittels feine schwärzliche Ringe; Grundglied länger als der Kopf. Augen schwarz. Die Beine erscheinen, ebenso wie die Fühler, durch sehr feine anliegende Behaarung sehr hell. Flügelnervatur (Fig. 8) regelmässig; Flügel recht lang und zuge- spitzt erscheinend, wenn die Randwimpern entfernt sind. Vor-

2% derflügel mit dichter gelber Pubescenz, die mehr oder weniger durch schwarze, auf den Längsadern befindliche Haarpunkte unterbrochen wird; solche dunklen Punkte auch in den Apical- zellen ; Randwimpern dunkelgelb, bei ge- À wisser Beleuchtung glänzend. Hinterflügel loue weniger dicht behaart, Härchen grau und gelb gemischt, ohne Punkte zu bilden;

Randwimpern wie am Vorderflügel. Ge- NU" nitalanhänge des «{ (Q unbekannt) vgl. M L Fig. 9 und 10; sehr compliciert. In Dorsal-

ansicht sieht man 2 obere schlanke, etwas gekrümmte Anhänge (a), die stark behaart sind ; darunter eine Chitingräte, vor dem Ende etwas verdickt (b); weiter ventralwärts jederseits ein aus- gehôhlter Anhang (d); in Lateralan- sicht dieselben Teile, ferner ein Paar unterer Anhänge (c), deren Form wegen der starken Behaarung nicht gut erkannt werden kann; der dun- kelbraune Haken scheint zu densel- ben zu gehôren; über dem Penis (p) noch ein einzelner Anhang (f. Fort- satz der Penistasche”?). _ Kôrperlänge : 5 mill.; Linge des Vorderflügels : 8 mill.; Flügel- spannung : 47 mill.

2 SJ, bezeichnet : Tarfaia, Algier, O. Théry, 1901, im Pariser Museum.

POLYMORPHANISUS Walk.

Eine von Herrn C. 0. Waterhouse nach der Type von Polymor- phanisus nigricornis Walk. (©) im British Museum freundlichst angefertigte Zeichnung (vgl. Fig. 11), lässt, zusammengehalten mit der Originalbeschreibung (Walker, Catal. Brit. Mus. Neur., p. 78, 1851) und der Tatsache, dass die Type nach Mc Lachlan’s Versicherung (Ann. Soc. Ent. Belg., 1872, p. 70) die Spornzahl 2, 3, 3 hat, die Identität der Gattung

Polymorphanisus mit Oestrop- sis Brauer deutlich erkennen. Nach dem Prioritäts-Prinzip hat daher (leider) die Walker’sche Bezeichnung den Vorrang vor der

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Brauer’schen. Ob allerdings auch die betr. asiatischen Arten identisch, ist noch nicht entschieden. Die Trennung der Arten die- ser Gattung ist überhaupt schwierig; ob das Flügelgeäder constant ist, müsste an viel mehr Exemplaren, als ich sie z. Zt. vor mir habe, ausgemacht werden. Geschwärzte Fühler, wie bei P. nigricornis Walk., kommen auch bei P. bipunctatus Brauer vor : Im Brüsseler Museum sind 12 Exemplare aus dem Kongoslaate; von diesen besitzen 5 Stücke bräunliche Fühler, 7 dagegen geschwärzie; aus dem Pariser Museum sah ich 2 Exemplare (99) aus Afrika Tom- bouctou à Say, Niger, Hourst. 5. 98 ») mit schwärzlichen Antennen, ohne die 2 runden Makeln von schwarzer Färbung auf dem Meso- notum; ich halte die Siücke trotzdem für P. bipunctatus. Mehrere andere Exemplare der Gattung (2 von Mont Mulu, indischer Archi- pel, Brüsseler Museum, mit schwach gebräunten, schmalen Flügeln und gelben Antennen, wie 1 Stück von Borneo, Chaper, 1891, im Pariser Museum, von geringer Grôsse und mit 2 gebogenen schwar- zen Linien auf dem Mesonotum und mit dunkelbraunen Fühlern) môgen vielleicht neue Arten sein.

AETHALOPTERA DISPAR Brauer.

Brauer, Verh, zool. bot. Ges., Vol. XXV. p. 72 (1875).

Nach dem ca. 150 Exemplare umfassenden Materiale der Brüs- seler Museums lassen sich folgende Formen unterscheiden.

a) in Bezug auf Färbung :

æ) der Fühler : Die weitaus grôsste Mehrheïit der Stücke zeigt hübsch weiss geringelte Fühler, wie Brauer sie beschreibt; eine kleine Anzahl nur weist ganz gelbbraune Fühler auf, die nur die schmalen schwarzen Articulations-Ringe zeigen.

GB) der Flügel : Nur wenige Exemplare haben vollkommen farb- lose Flügel; eine bedeutende Anzahl ist auf den ebenso unge- färbten Flügeln mit schwarzen Punkten an den Queradern geziert ; sehr viele Stücke sind hellgrün gefärbt (es handelt sich dabei immer nur um die Vorderflügel), und vou den letzteren wiederum zeigen einige auch schwarze Punkie.

b) in Bezug auf die Nervaiur der Vorderflügel :

Die hierher gehôrigen Variationen betreffen besonders die Endgabeln; wenn auch bei den allermeisten Exemplaren (j' und 9) die Nervatur mit den bezügl. Abbildungen Brauers (1. c. T. IV. f. 4, 4a) übereinstimmt, finden sich doch nicht wenige Exemplare mit sitzender vierter Endgabel beim 4; mit gesielller Endgabel auch einige 90; diese letzteren weisen zudem noch eine breitere

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Medianzelle auf und haben eine zweite Endgabel, welche kürzer ist als die erste.

Ich glaube nicht, dass die Unterschiede genügen, um etwa eine neue Art zu bilden, zumal ich Diflerenzen im Bau der Genital- organe nicht erkennen kann.

Der Beschreibung der Gattung wäre hinzuzufügen, dass die Fühler der f etwa dreimal so lang sind wie der Vorderflügel, die der 99 aber nur 1 ‘}, mal so lang.

Die Grôsse ist sehr verschieden, doch, wie Prof. Brauer bemerkt, sind die 4j im allgemeinen grôsser als die 99; das grôsste Ç' hat 16 mill. Flügellänge, das kleinste nur 10 mill.; der Vorderflügel des © hat 8 9 mill. Länge.

Weitaus die meisten Exemplare stammen aus Kinchassa (Kongo- Staat) und sind von Waelbroeck im Oktober und November 1896, wie im März 1899 gesammelt. Einige Exemplare auch von Boma, April und Juni 1900 (leg. Leboutte), von Leopoldville (leg. E. Wil- verth) und von Popocabacca (leg. F. Loos); diese 3 Lokalitäten ebenfalis im Kongostaate.

PHANOSTOMA SENEGALENSE Brauer.

Einige Exemplare dieser von Brauer in Verh. Zool, Bot. Ges. Wien, XXV, 1875, p. 69, t. 4, €. 5, beschriebenen Art sind im Brüs- seler Museum vorhanden; sie stammen von Kinchassa (Kongo- Staat) her und sind im Oktober und November 1896, wie im

März 1899 von Waelbroeck gesam-

melt worden. In der Brauer’schen

Abbildung des Vorderflügels (1. c., 2 f. 5b) ist der Stiel der ersten End-

gabel mit dem dritten Apicalsec-

tor eine Strecke weit verschmol-

zen; das ist, wie beistehende Fig. 12

igsf2. erweist, an den Stücken aus dem Kongo-Staate nicht der Fall; allerdings laufen die genannten Adern dicht neben einander her; ferner scheint mir vom sector radii eine deutliche Querader nach der Medianzelle hin zu bestehen, und endlich ist die Medianzelle am Grunde nicht spitz.

PROTOMACRONEMA HYALINUM Ulmer.

Diese (Zoolog. Anzeig., Band XXVIIT, 1904, p. 354, f. 1), nach einem çŸ beschriebene Art ist in grosser Auzahl (mehrere Hunderte) in der Sammlung des Brüsseler Museums vorhanden. Der

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dunkle Fleck am Vorderrande nahe dem Apex tritt besonders bei ungespannten Exemplaren deutlich hervor; die « hyaline » Quer- binde nahe der Anastomose ist bei frischen Exemplaren mit hell- gelben, manchmal fast weissen Härchen besetzt. Die 90 sind sämt- lich kleiner als die Jd; die Färbung der Flügel ist beim © im allgemeinen etwas dunkler in folge von zerstreuter graubrauner Be- haarung ; die schwarze Makel fehlt entweder ganz oder ist nur durch eine bräunliche Trübung ange- deutet; die hyaline Querbinde ist stets deutlich. Die Nervatur (Fig. 13) me a ist ganz ähnlich, die Medianzelle ist aber verhältnismässig breiter. Die Mittelbeine (Fig. 14) weisen sehr stark erweiterte Tibie und erstes Tarsalglied auf (dieses fast so gross wie die Tibie), während das zweite Tarsenglied nur sehr wenig und die drei andern, sehr kleinen, gar nicht erweitert sind. Das Abdomen endigt lang konisch und hat 2 zarte, kurze, fadenfôrmige Anhänge. Kôrperlänge des © : 8 mill.; Flügelspannung : 19 mill. Die Exemplare des Brüsseler Museums stammen meist von Kin- chassa und sich von Waelbroeck im Oktober und November 1896, wie im Februar, März und April ee 1899 gesammelt worden; der spä- ; teste Termin war der 12. November,

Fig, 14.

Se

der früheste der 14. Februar ; ein- selne Stücke auch bei Boma, Umangi und Leopoldville, von Leboute, Tschoffen und Wilverth gesammelt. Die genannten Lokalitäten alle im Kongostaate.

LEPTONEMA AFFINE n. sp.

Dem Leptonema sparsum (1) Ulmer aus Brasilien am nächsten stehend, habituell ihm sehr ähnlich.

Kopf graubraun oder gelbbraun, in der Mitte der Oberfläche in oral-analer Richtung dunkler. Fühler hellgelbbraun oder dunkel- gelb; erstes Glied braun ; die übrigen Glieder an den Articulationen schmal rotbraun geringelt (Fühler nicht ganz erhalten); schwach

(1) Ich habe diese früher (Stett. Zte., Vol. 66, p. 76, 1905) als Macronema (Lep- tonema?) bezeichnete Art noch einmal untersucht und festgestellt, dass sie doch zu Leptonema gehôrt; auch die zweite Costalquerader im Vorderflügel ist vorhanden.

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behaart. Maxillartaster gelbbraun oder etwas dunkler; zweites Glied sehr lang; drittes Glied sehr kurz und erweitert; viertes Glied s0 lang wie drittes, aber viel schmäler ; fünftes Glied kaum s0 lang wie die vier andern. Pronotum gelbbraun wie der Kopf, ähnlich auch die Mitte des Mesonotum, das aber an den Seiten dunkel- braun ist. Behaarung dunkelgelb. Metanotum braun, Abdomen dunkelbraun. Beine dunkelgelb; Sporne wie gewôhnlich; Behaa- rung kurz; Mittelbeine des © nicht stark erweitert. Flügel gelblich- hyalin, ähnlich wie bei Lept. sparsum gezeichnet; die dunklen Punkte und Makeln aber deutlicher, z. T., besonders in der apicalen Hälfte zasammenfliessend; Flügel meist weniger behaart, so dass die dunklen Partien (mehr als dort) auf Verdunkelung der Grund- firbung beruhen. Hinterflügel wie bei genannter Art. Nervatur von dieser verschieden., Discoidalzelle bedeutend kleiner; Stiel der ersten Endgabel etwas länger als die Discoidalzelle (dort etwas kürzer) ; Begrenzung der Medianzelle anders, da die dritte Endgabel ein Stückchen an ïihr herunter reicht; die Querader, welche Medianzelle und folgende Längsader verbindet, in der Mitte der ersteren, so dass die vierte Endgabel viel kürzer gestielt ist. Im Hinterflügel ist die Subdiscoidalzelle zwar auch schmal, aber doch nicht so sehr wie bei L. sparsum; dritte Endgabel nicht gestielt. Genitalien des ' an den Stücken nicht erkennbar; Abdomen des Q endigt stumpf konisch.

Kôrperlänge : 9-10 mill. ; Flügelspannung : 31 mill.

1 ©, 2 y, bezeichnet : Madagascar, Cote Ouest. Grandidier, 43. 8. 71. im Pariser Museum.

MACRONEMA DUBIUM n. sp.

Ein Macronema dem Bau der Maxillartaster nach (drittes Glied viel länger als zweites), mehr ein Leptonema nach dem Flügel- geäder. Kopf oben braunschwarz, kaum behaart. Pronotum gelblich behaart; Mesonotum an den Seiten schwarz, neben der dunklen Medianlinie mit je einer braunen (rothbraunen) Längsbinde; Meso- notum dunkelbraun, hinten braun; Kopfwarzen flach. Hinterleib graubräunlich, nicht glänzend. Fühler von gewôhnlicher Form, gelbbraun, an den Articulationen dunkelbraun geringelt, in der zweiten Hälfte mehr einfarbig braun. Taster und Beine gelbbraun, die hinteren hellgelbbraun. Spornzahl 1, 4, 4; Innensporne viel läuger (meist doppelt bis drei mal so lang) als die Aussensporne; Beine nicht lang behaart, Unterfläche des Kôrpers gelbbraun, Brust braun. Flügel hyalin, kaum behaart, von hellgelblicher oder grauer Grundfärbung, Adern braun; Vorderflügel mit. einigen

. derflügels verhältnismässig gross,

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bräunlichen kleinen Makeln, welche nicht scharf hervortreten, um die Discoidalzelle herum : eine Quermakel vom Costalrand zur Basis der Medianzelle; eine kleinere Makel von der Einmündung der Subcosta his zum distalen Ende der Discoidalzelle, sich ganz schmal um diese herum fortsetzend bis zu ihrer Basis; bräunlich sind ferner die erste Apicalzelle, der Costal- und Subcostalraum und die Basis des Flügels. Hinterflügel einfarbig, hyalin, mit gelbbräunlicher und grauer schwacher Behaarung ; Vorderrandborsten lang. Nervatur 3. Fig. 15. Discoidalzelle des Vor-

ihre untere Begrenzung stark gebogen, Basis der Zzweiten Endgabel

mit schiefer Querader; im Hinterflügel ist die vierte Apicalzelle

__ spitz. Genitalänhange des von gewôühnlichem

Bau. Tergit des letzten Segments am Vorder-

rande jederseits elwas eingezogen, in der Mitte

aber vorgezogen (Fig. 16) Fortsätze der Penis-

PIE AR tasche stäbchenfôrmig, gerade, gleichbreit ; un-

tere Anhänge schlank, von der Seite gesehen schwach S-formig

gebogen ; ich kann nicht erkennen, ob sie aus 2 Gliedern bestehen. Kôrperlänge : 11 mill.; Flügelspannung : 27 mill.

3 Exemplare, bezeichnet : Australien. Verreaux 2.47. im Pariser

Museum ; 2 Exemplaren fehlt das Abdomen.

MACRONEMA EXCISUM Ulmer.

Ulmer, Stett. Zte. Vol. 66, p. 85, t. IV, f. 114, 1905 (©).

Das bisher nicht bekannte &' ist kleiner und unterscheidet sich vom 9 ferner in folgenden Stücken : Apex des Vorderflügels nicht vorgezogen, Apicalrand nicht ausgeschnitten. Stiel der ersten End- gabel länger als beim (4, fast halb so lang wie die obere Begren- zung der Discoidalzelle ; Medianzelle in beiden Geschlechtern etwas schmäler (besonders die obere Begrenzungsader weniger gebogen), als in meiner Fig. 114 (1. c.) gezeichnet. Die Färbung des j' ist im allgemeinen etwas heller als die des © ; so sind die Flügel mehr dunkelrostbraun ; die hellere Querbinde in den Apicalzellen winkel- fôrmig, da sie vom Apex aus noch einen Fortsatz parallel dem Vorderrande aussendet ; die Behaarung dieser Binde ist dunkelgold- gelb; vom Pterostigma aus bis zur fünften Endgabel hin dehnt sich

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noch eine schmale Binde aus, welche hellgelbe Behaarung zeigt. Abdomen am Ende verschmälert; letztes Tergit rechteckig, gerade abgeschnitten, lang behaart. Penisscheide, wie oft bei Macronema, in 2 längere, schwach divergierende Fortsätze ausgezogen; untere Anhänge sehr dünn, medianwärts stark gekrümmt, am Ende schwach verdickt (Dorsalansicht); Penis am Ende ausgehôhilt und gerade abgegrenzt.

Kôrperlänge : 10 mill.; Flügelspannung : 27 mill.

1 Y, bezeichnet Patao, Guiria, Aug. 1891 (Venezuela), im Brüs- seler Museum.

MACRONEMA SCRIPTUM Ramb.

Im Pariser Museum befindet sich eine Macronema-Art (1 Exem- plar, bezeichnet Madagascar, Côte Ouest, Grandidier 13. 8. 71.), welche gut zur Beschreibung der oben genannten Species (Névrop- tères, p. 507) passt. Die eigenartig gefäirbten Fühler besonders (und die Vorderflügel) sind von Rambur so genau gekennzeichnet, dass mir kein Zweifel bleibt. Füh- ler von gewôhnlichem Bau, die 2 ersten Glieder rot, die vier folgenden schwärzlich, Rest des Fübhlers dunkelrot bis bräunlich, fein schwarz geringelt bis etwa zur Mitte. Kopf braungelb (ebenso Pronotum) glänzend, mit 2 rundlichen Warzen hinter der Fübhlerbasis, 2 etwas kleineren analwärts von diesen zwischen den Augen und einer einzelnen zwischen den Fühlern als Vorsprung. Mesonotum ganz schwarz; nach Rambur sind dort auf gelbbraunem Grunde manchmal drei schwarze Lüngsstreifen. Unterfläche des Kôrpers bräunlich, Beine dunkelgelb. Vorderbeine fehlen; die andern mit je 4 Spornen von gewôühnlichem Längenverhältnis. Flügel (Fig. 17.) hyalin, gelb, mit wenig anliegender gelber Behaarung; dunkelbraune Binden sind, wie in der Figur durch Punktierung angedeutet, vorhanden. Hinterflügel fast farblos (schwach gelblich-hyalin) mit geringer gelber und bräunlicher Behaarung; Apex schmal bräunlich. Im Costalraum des Vorderflügels einige falsche Queradern ; Discoidal- zelle ziemlich gross. Nervatur cfr. Fig. 17. Im Hinterflügel mündet der Radius und die damit verbundene Subcosta in den ersten Sector hinein ; die erste (vorhandene) Apicalzelle ist breit, die drei folgenden sind etwa gleichbreit am Grunde; fünfte Endgabel nur wenig länger als die dritte. Maxillartaster dunkelgelb; erstes und

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zweites Glied kurz, drittes lang, viertes fast so lang wie dieses, fünftes läinger als die vier zusammen. Grôsse : wie die folgende Art,

MACRONEMA MADAGASCARIENSE n. sp.

Von M. scriptum Ramb. sicher verschieden. Kopf oben rotbraun, die beiden Warzen hinter den Augen gross, dunkelbraun an ihrer hinteren Kante umrandet. Fühler einfarbig rôtlich am Grunde, die letziten drei Viertel dunkler, braun, kaum geringelt. Taster rot- braun, die 2 letzten Glieder heller; Lingenverhältnis der Glieder wie bei der vorigen Art. Oberfläche der Brust und das AE EE. —___— Abdomen rotbraun.Meta- und ! Us à 32; = Mesonotum an den Seiten _. Ro = dunkler. Beine dunkelgelb, 2 die hinteren (wie M. scriptum) abstehend weisslich behaart. Spornzahl 2, 4, 4; der eine Sporn der Vordertibie klein ; Längen- verhältnis wie gewôhniich. Flügel hyalin, farblos, mit sehr aus- gedehnten dunkelbraunen, zusammenfliessenden Makeln (Fig. 18). Die Adern sind gelblich auf heller Membranfläche, bräunlich auf dunkler. Hinterflügel ähnlich wie bei voriger Art, aber ganz farblos, ohne gelbliche Härchen, die Apicalbinde aber basalwärts nicht scharf abgegrenzt, allmählich in die hyaline Färbung über- gehend. Nervatur ähnlich wie bei M. scriptum ; Stiel der Discoidal- zelle und Stiel der ersten Endgabel aber länger (Fig. 18); Median- zelle kürzer; zweite Endgabel nicht spitz, ihr unterer Sector am Grunde um den Flügelpunkt herumgebogen. Im Hinterflügel ist die Subdiscoidalzelle etwas breiter, die dritte Endgabel etwas spitzer. Genitalanhänge (4) wie gewôhnlich gebaut gerade abgeschnitten; untere Anhänge schlank, zweites Glied so lang wie das erste; Penis dünn, am Ende verdickt; Flügel der Penisiasche aufwärts ragend, stumpf (dorsal).

Kôrperlänge : 9 mill.; Flügelspannung : 27 mill.

1 J bezeichnet «Maevatanana, Madagascar. D' F. Decorse, 1899 », im Pariser Museum.

Fig. 18.

MACRONEMA INSCRIPTUM Walk.

Obgleich ich die Type Walker’s (Catal. Brit. Mus. Neur., p. 77, 1851) nicht gesehen habe, bin ich doch der Meinung, dass 2 Exem- plare, über die ich gleich weiter sprechen werde, hierhergehüren.

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Die Walker'sche Beschreibung (1. c.) ist dieser Ansicht nicht entgegen; zudem aber hat Herr W.F. Kirby die Freundlichkeit gehabt, eine Zeichnung und ein Exemplar aus dem Stettiner Museum mit der Type im Britischen Museum zu vergleichen; er schrieb mir, dass in der letzteren die 2 Querbinden des Vorderflü- gels (Fig. 18) nicht zusammengeflossen seien und der Apicalrand nur leicht gedunkelt, dass aber mein Exemplar hôchst wahrschein- lich eine dunkle Varietät sei. Ich gebe deshalb eine Beschreibung der 2 Stücke unter obigem Namen.

Kopf und Brust dunkelgelb bis gelbrot, Hinterleib mehr gelb- braun. Fühler dunkelbraun bis schwarzbraun und ebenso be- haart, nur die zwei ersten Glie- der gelbrot; Taster und Beine wie der Kopf gefärbt; Maxillar- taster schlank, von normalem Bau, driltes Glied viel länger als das zweite. Spornzahl der Beine 2, 4, 4; Innensporne linger als Aussensporne; Subapicalsporne der Mitteltibie basal- wärts von deren Mitte, die der Hintertibie distalwärts vom Ende des zweiten Drittels stehend; Mitteltibien und Tarsen beider Geschlechter erweitert, beim © etwas mehr als beim . Flügel hyalin; Vorderflügel mit Ausnahme der drei dunkelbraunen Quer- binden (Fig. 19) farblos, mit hellgoidgelber anliegender Behaa- rung, Welche am Apicalrande recht dicht steht; braune Behaarung auf den Binden; Hinterflügel farblos, irisierend, mit zerstreuten, braunen und hellgelben Härchen ; am Apex bräunlich. Die Zeich- nung des Vorderflügels beim Exemplare des Stettiner Museums ist etwas mehr graubraun und daher nicht so dunkel wie bei dem Exem- plare des Brüsseler Museums; auch sind bei letzterem die zwei schiefen Querbinden nur durch einen schmalen Strich verbunden,wodurch 4 es der Type gewiss noch ähnlicher wird. Discoi- dalzelle im Vorderflügel sehr klein (wie bei dieser Gruppe der Gattung stets); Stiel der ersten Endgabel so lang wie die Discoidal- zelle; weitere Einzelheiten der Nervatur siche Fig. 19.

Genitalanhänge des 4 (Fig. 20) gelbbraun ; letztes Tergit schwach vorgezogen und bei dem vorliegenden Siücke etwas aufgeslülpt; ventralwärts davon ist die vorragende Penistasche sichtbar, deren dorsale Wandung in zwei divergierende Flügel ausgezogen ist; der Penis ist am Ende lôffelartig ausgehôhlt und in zwei scharfe dorsal- wärts gekrümmte Spitzen verlängert, während der dorsale Teil nur eine gerade Spitze aufweist; untere Anhänge schlank, das zweite

Fig. 20.

Æ

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Glied linger als das erste. Letztes Tergit des © in der Mitte schwach ausgerandet.

Kôrperlänger : 8,5-9 mill.; Flügelspannung : 20 (©) bis 23 () mill.

Das mir vorliegende 9 ist kleiner als das J'und gehôrt dem Stet- tiner Museum; es ist bezeichnet : Kilwa, Reimer (Deutsch-Ost- Afrika); das ' des Brüsseler Museums ist bezettelt : Loango, Wael- broeck (Franzôs-Kongo).

HYDROPSYCHE AURICOLOR n. sp.

Kopf, Brust und Hinterleib braunschwarz bis schwarz; ersterer und vordere Brustpartie nur wenig mit schwärzlichen Haaren besetzt. Fühler dünn, gelbbraun am Grunde und dort wie gewühn- lich mit schiefen schwarzen Linien; Rest des Fühlers dunkler braun. Taster schwarzbraun; Maxillartaster innen (besonders an dem zweiten und dritten Gliede) ebenso behaart; Längenverhältnis wie gewôhnlich. Die Hüften der Beine schwarz, an den Kanten gelblich behaart; die Schenkel braun; Schienen und Tarsen gelb- braun; Vorderbeine im ganzen etwas dunkler als die anderen Paare. Spornzahl 2, 4, 4; Innensporne, auch an der Vordertibie, länger als Aussensporne. Vorderflügel mit goldgelben anliegenden Härchen dicht bedeckt, so dass fast die ganze Fläche goldig erscheint; dunkelbraun behaart ist eine sich direkt an den Apical- rand auschliessende Querbinde von ca. 1 mill, Breite; ferner finden sich einige dunkelbraun behaarte Punkte auf der Fläche im Costal- raum, am Arculus und überall dort, wo eine Querader liegt; weiterhin ist der basale Teil des Vor- derrandes (bis zur Costalquerader) und des Hinterrandes gebräunt; Randwim- pern braun. Hinterflügel ganz mit braunen Härchen besetzt, welche die graue Membran aber noch durchschei- nen lassen; Wimpern auch hier braun. - b Nervatur ganz regelmässig. Medianzelle Fes auch im Vorderflügel ziemlich lang; Querader der zweiten Apical- zelle gerade ; Medianzelle des Hinterflügels liegt der fünften Endga- bel sehr eng an. Genitalanhänge des (' siche Fig. 21. Dorsaler Fortsatz länglich, am Ende geteilt (Fig. 21a; Dorsalansicht); in Lateralansicht breit. Penis (Fig. 21b) in Dorsalansicht vor dem Ende schwach erweitert, am Ende ausgehôhlt, gespalten; in Lateralansicht am Ende schmal, die Spitze etwas aufwärts gsekrümmt (Fig. 21c.) Untere Anhänge mit kurzem Endgliede ; alles dunkelbraun,

ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XLIX, 28 I 1905, 3

hd PTE Et ni st red Er es DTA ÈS +. OR à À

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Kôrperlänge : 8 mill.; Flügelspannung : 93 mill. 2 Exemplare (1 unvollständig), bezeichnet : Mexico. Genin. 27.97. im Pariser Museum.

HYDROPSYCHODES n. g.

Verwandt mit Hydropsyche Pict., von dieser Gattung getrennt durch das Fehlen der ersten Endgabel und durch offene Medianzelle im Hinterflügel.

HYDROPSYCHODES ALBOMACULATA n. sp.

Kopf und Thorax glänzend, kaum behaart oder ganz nackt; ersterer schwarzbraun bis schwarz; Pronotum und Mesonotum dunkelbraun; Pronotum dunkel behaart; Metanotum braun. Hin- terleib graubraun bis dunkelbraun, nicht glänzend. Fühler lang und dünn, gelbbraun, etwa 1 '}, mal so lang wie der Vorderflügel ; im basalen Drittel sind die Articulationen dunkelbraun und Andeutungen schiefer Linien vorhanden ; Rest des Fühlers braun. Maxillartaster gelbbraun bis braun, kurz bewimpert; erstes Glied sehr kurz, zweites länger, breit und an der Innenkante mit schwarzen stärkeren Haaren besetzt; drities Glied läinger als zWeites, aber schmäler; viertes Glied noch etwas länger und schmäler, fünftes solang wie die vorhergehenden zusammen. Labialtaster wie die Maxillartaster gefärbt, klein, die zwei ersten Glieder gleichlang, das dritte so lang wie diese. Spornzahl der Beine 2, 4, 4; Sporne der Vordertibie sehr kurz; alle Innen- sporne, besonders die Apicaisporne, länger als die Aussensporne; beim © sind Schiene und Tarsen der Mittelbeine erweitert. Alle Beine gelb bis gelbbraun, Schiene der Hinterbeine etwas dunkler; an der Mittelschiene stehen üdie Subapicalsporne etwas basalwärts von der Mitlte, an der Hintertibie etwa am Ende des zweiten Drittels. Vorderflügel dunkelbraun, wenig behaart (etwas mehr am Vorderrand und in den Apicalzellen, daher dort etwas dunkler), glänzend, in der apicalen Hälfte mit hyalinen, z. T. weissbehaarten Makeln; von diesen befindet sich eine rundliche in der fünften und sechsten Apicalzelle; die grôsste beginnt am Vorderrande, durchschneïidet die Discoidalzelle und reicht, sich schwach verjüngend, bis zur Medianzelle; eine dritte Makel in der Basis der Discoidalzelle bis zur Medianzelle übergreifend ; die vierte, kleinste, an der Basis der fünften Endgabel; die letzte, manchmal in 2 Teile zerlegte Makel an der Basis der Medianzelle (vgl. Fig. 22); Adern dunkelbraun, im Bereiche der hellen Makeln aber weiss, mit Ausnahme der erstgenannien.

Genitalanhänge des ' ähnlich wie bei « Hydropsyche » sexfas-

OR LE ag 21 LE QG SE AAA A SES ie STE st A DRE 5 ls SAM PAL ei dés ER à og à < 2" $ n D

35

ciata Ulmer (Arkiv fôr Zoologi, I, 1904, p. 422, f. 11, 19); die unteren Anhänge in Dorsalansicht aber nicht zugespitzt; der Penis hat auch dort keine « lateralen Endäste », sondern wird von einer Platte bedeckt.

Kôrperlänge : 5 mill.; Linge des Vorderflügels : 6,5 mill.

8 Exemplare im Brüsseler Museum, bezeichnet : Kinchassa (Kongo-Staat), Wael- broeck, Oktober und November 1896.

Zur Gattung Hy- dropsychodes gehôren 3 Arten :

1. H. sexfasciata Ulmer.

2. H. albomaculata Ulmer.

dr. diminuiq Walk. (Catal. Brit. Mus. Neur., 1851, p. 115). Die Herren W.-F. Kirby und C.-O. Waterhouse verglichen auf meine Bitte ein Exemplar des Brüsseler Museums, welches ich für Walker’s Art hielt, und eine von mir angefertigte Zeichnung des Flügelgeäders mit der Type Walker’s im Britischen Museum; sie teillen mir mit, dass Übereinstimmung herrsche.

Fig. 22.

ECNOMUS TROPICUS n. sp.

Dem weit verbreiteten Ecnomus lenellus Rbr. des eurasiatischen Gebietes ähnlich, aber durch breitere Vorderflügel, Genitalanhänge etc. gut unterschieden.

Kopf und Brust gelbbraun bis braun; Fühler hellgelbbraun, an den Articulationen dunkelbraun geringelt. Maxillartaster dick, die vier ersten Glieder kurz; gelbbraun oder dunkler; ähnlich die Beine gefärbt, die Tarsen manch- mal dunkelbraun. Spornzahl 3, 4, 4; Subapicalsporn der Vorder- tibie klein; die Innensporne überall länger als die Aussen- sporne; Mittelbeine des © erwei- a tert. Vorderflügel breiter als bei 2 Z ï Ecnomus tenellus Rbr.; Mem- bran grau bis graubraun, mit ÿ bräunlicher und goldgelber Pu- Fig: 23, bescenz so bedeckt, dass der Flügel gefleckt aussieht. Hinterflügel graubraun, weniger dicht bräunlich behaart. Flügelgeäder s. Fig. 23.

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4

Discoidalzelle des Vorderflügels etwas breiter als bei Æ, {enellus,ihre obere Begrenzung etwas mehr gebogen.Hinterleib dunkelbraun, die Segmentränder und die Unterfläche etwas heller. Genitalanhänge s des (Fig. 24) leider schlecht erkennbar. Die er: oberen Appendices viel kürzer als bei ÆE. tenellus Ramb., wie dort mit Dôrnchen am Ende und mit längeren Härchen; die unteren Appendices in Lateralansicht cylindrisch, am abgerundeten Ende mit chitinisierten Punkten. (In der Figur sind beide app. infer. sichtbar.) Abdomen des © ähnlich wie bei der europäischen Art.

Kôrperlänge : 3 mill.; Länge des Vorderflügels : ca. 5 mill.

Die Stücke des Brüsseler Museums sind von Waelbroeck bei Kinchassa im Kongostaate (Oktober und Noveniber 1896) gesammelt worden; mehr 99 als 4j; die letzteren kleiner als die ersteren, weiche z. T. 6 mill, lange Vorderflügel besitzen.

»] Ve

Fig. 24.

DIPSEUDOPSIS UNGUICULARIS n. sp.

Diese und die folgende Art schliessen sich im Habitus eng an die Formen des afrikanischen Festlandes an.

Oberfläche des Kopfes dunkelrotbraun, glänzend, hinter den etwas dunkler als der Kopf gefärbten Fühlern aber schwärzlich. Taster dunkelbraun, die letzten Glieder mehr oder weniger schwarz; schwarz behaart. Bau der Taster wie gewôhnlich.Rüssel vorhanden, bräunlich. Unterfläiche des Kopfes dunkelrothraun, an der Fühler- basis schmal schwarz. Pronotum gelbbraun; Mesonotum braun bis schwarzbraun; Metanotum und Abdomen ähnlich. Unterfläche der ganzen Brust nebst den Hüften |, schwarzbraun; Beine dunkelgelb bis hellgelbbraun; NI Vorderbeine etwas dunkler als die anderen. Innerer Apicalsporn der Hintertibie (Fig. 25) lang und dünn, ungeteilt, schwach gekrümmt, mit klauenartigem Ende. Vorderflügel mit dunkelbraunen und goldgelben Härchen anliegend besetzt; beide Arten von Härchen besonders in der apicalen Flügelhälfte; dort bilden die goldigen Härchen um die Discoidalzelle und Medianzelle herum die Bedeckung der hyalinen Makeln; solche hyalinen, mit Goldharchen besetzten Makeln füllen die beiden genannten Zellen aus und finden sich ferner am Grunde der Apicalzellen ; hyalin ist auch die Querader am Thyridium und der Arculus; goldig behaart sind die apicalen Drittel der Apicalzellen; von der Basis ausgehend trifft man auf dem Vorderflügel also folgende Färbung :

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braun, mit wenig Goldhärchen; goldhaarig um die Anastomose herum; braun; goldhaarig. Die Adern der apicalen Flügelhälfte sind deutlich, dunkelbraun. Hinterflügel dunkelgrau, getrübt, nur schwach glänzend. Nervatur regelmässig; im Vorderflügel alle 5 Endgabeln; die dritte kurz gestielt; im Hinterflügel die zweite Endgabel nicht gestielt, von einer kurzen Querader begrenzit. Genitalorgane wie gewôühnlich.

Kôrperlänge : 9,5 mill.; Flügelspannung : 25 mill.

2 Fc im Pariser Museum, bezeichnet : Maevatanana, Madagascar. Dr. F. Decorse, 1899 (Oct. bis Nov.).

: DIPSEUDOPSIS FURCATA n. sp.

Der vorigen Art sehr ähnlich. Die 2 schwärzlichen Makeln. auf der dorsalen Kopffläche sind etwas grôsser, so dass sie weiter analwärts sich ausdehnen. Unterfläiche der Brust und die Hüften heller, dunkelrotbraun. Mesonotum an einem Exemplare mit 2 an den Schültern beginnenden breiten schwärzlichen Längsstreifen, die jedoch gegen die Grundfarbe der Mitte nicht scharf abgesetzt sind. Fühler einfarbig dunkelrotbraun; die Fühler der vorigen Art scheinen in der Mitte etwas ange-

k rl NT dunkelt. Alles andere ebenso wie bei D. unguicularis, : | NI \

ÿ

Innerer Apicalsporn der Hintertibie («j) am Ende in zwei Krallen geteilt (Fig. 26) von denen die eine in der Längs- richtung des Sporns verläuit, während die andere stärker gebogene Kralle im Winkel von dieser Richtung abweicht "8 ?: und weiter von dem Tarsus entfernt ist. Nervatur ähnlich wie bei der vorigen, ebenso die Färbung und Kôürpergrôsse.

2 Jd gleicher Lokalität wie die vorige Art im Pariser Museum,

RHYACOPHILA EXCISA n. sp.

Kopf dunkelbraun, Oberfläche nebst den Warzen und Haaren gelbbraun ; der übrige Teil des Kôrpers dunkelbraun bis schwarz- braun; Unterfläche der Brust und des Abdomen gelbbraun; Vor- derbeine gelbbraun ; Vordertibie mit zwei dunklen Flecken an der Aussenseite in der zweiten Hälfte; distales Ende der Tarsen dunkel. Mittelbeine gelbbraun, Tibie und Tarsus gebräunt. Hinterbeine dûnkelgelb. Flügel gelblich hyalin; Vorderflügel am Apicalrand sehr schief abgestutzt; Hinterflügel deutlich kürzer als der Vorder- flügel (17, resp. 20 mill. lang) und auch etwas schmäler. Vorder- flügel, mit blossem Auge betrachtet, an der Basis, im Costal- und Subcostalraum bräunlich genetzt, die Adern zu beiden Seiten von

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braunen Pünktchen begleitet, so dass sie gut hervortreten. Bei Betrachtung mit der Lupe erkennt man auf dem hyalinen Grunde ütberall kleine braune oder hellbraune Punkte, die meist in einander fliessen und zellen oder maschenartig die hyalinen Punkte der Grundfärbung in sich schliessen; in den Zwischenräumen zwischen den Adern ist diese Zeichnung schwach. Flügel nackt, nur im Costal- raum, besonders nach dem Ende hin kurze anliegende Behaarung (gelb und braun gefleckt). Hinterflügel ganz farblos, nur im Costalraum, zwischen Apex und Discoi- dalzelle, gelbbraun ; auch der Apicalrand schwach gebräunt. Genitalanhänge des (Fig. 27, 28) gelbbraun, z. T. noch etwas heller. In Dorsalansicht sieht man 2 grosse obere Anhänge, welche (a) medianwärts gekrümmt und schief inseriert sind, s0 dass die mediane Kante hôher steht als die laterale (und ventrale); zwischen denselben sind 2 schräg abwärts geneigte Chitinstäbe erkennbar (c); die langen Fortsätze d set- zen sich an die Unterkante von a an; die unteren Anhänge sind sehr lang, ihre äussere Kante hôher als die innere; sie sind ihrer Länge nach etwas ausgehôhlt. In Lateralansicht (Fig. 28) erscheinen obere und untere Anhänge sehr breit; die letzteren (b) sind in zwei Teile gespalten, von denen der ventrale an der dorsalen Kante concav ist.

1 d, bezeichnet : Moupin. A. David, 1870. 1690 (Thibet) im Pariser Museum.

Kôrperlänge : 12 mill.; Flügelspannung : 40 mill.

Fig. 27.

Fig. 28.

PSILOCHOREMA INDICUM n. sp.

Kopf braunschwarz, mit gelbgrauen und schwarzen Haaren aufder Dorsalfläche ; das kleine Pronotum ebenso ; Mesonotum nur an den Seiten braunschwarz, in der Mitte und hinten braun, spärlicher behaart; Metanotum braunschwarz, hinten braun, fast nackt. Abdomen oben dunkelbraun, unten etwas heller, besonders auf der Dorsalfläiche mit abstehenden hellgelben Haaren. Fuhler dünn,

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kaum so lang wie der Vorderflügel, das erste Glied dicker, aber nur wenig länger als die folgenden; hellgelbbraun, an der Ober- und Aussenseite ist jedes Glied dunkler, so dass dort nur schmale schwach hellere Ringel freibleiben; die zweite Fühlerhälfte ein- farbig dunkelbraun. Maxillartaster schwarzbraun, kurz behaart, an den Gelenken heller, scheinbar viergliedrig, das erste Glied also wohl sehr kurz; zweites Glied kurz, drittes Glied lang, so lang wie das fünfte; viertes Glied etwas kürzer als diese beiden. Labialtaster klein ; Ocellen deutlich.

Vorderbeine braun, die Enden aller Glieder heller, auch die Schiene in der Mitte hell geringelt. Mittelbeine ähnlich gefärbt, Hinterbeine im allgemeinen heller, gelbbraun, wie die Unterseite des Thorax. Spornzahl 1

2, 4, 4. Sporne der Vor- = DE dertibiekurz,dieübrigen nn 3 länger ; Subapicalsporne Se

der Mitteltibie im Be- : reiche der hellen Ringe- ns |

lung, also etwa in der —— Mitie(wenig mehrdistal-

wärts) stehend ; Subapi- 5

calsporne der Hinter- Fig. 29

tibie am Ende des dritten Viertels; Innensporne wenig läinger als Aussensporne; Tibien gerade. Flügel (Fig. 29) verhaltnismässig weniger lang und breïiter als bei Psilochorema longipenne Ulmer. Membran der Vorderflügel bräunlich hyalin, Adern dunkelbraun; Vorderfiügel mit dicht stehenden dunkelbraunen Haaren bedeckt, zwischen denen goldgelbe helle Haare kleine Flecken und Punkte bilden, so dass besonders im Bereiche der Basis und der Apicalzellen der Flügel scheckig aussicht; quer über die Mitte des Flügels (etwas mehr apicalwärts) zicht sich eine schmale hyaline Binde, welche die Queradern begleitet; ausser der braunen und gelben Behaarung finden sich auf dem Flügel noch borstenartige starke, schwarze, aufrechtstehende Haareverstreut; solche bilden an zwei Stellen des Flügels (in der Basalzelle und im der Flügelmitte, apicalwärts von der erwähnten hyalinen Binde) einen dichten Haufen; bei starker mikroskopischer Vergrüsserung sieht man, dass das basale Ende jeder Borste dünn ist, dass sie sich nach dem distalen Ende hin allmählich schwach verdickt und dass sie dort eine rauhe Ober- fläche hat; der Hinterrand des Flügels läuft im Innenwinkel in einen scharfen, dreieckigen Lappen aus. Hinterflügel hyalin, stark irisierend, mit zerstreuter bräunlicher Behaarung, die nur am Cos- talrande (besonders nach dem Apex zu) und am ganzen Hinterrande läinger ist und dort Randwimpern bildet; Randwimpern des Vor-

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derflügels kurz, in der Region der Apicalzellen gelb- und braunge- mischt; Apicalrand dort schwach eingezogen. Die Nervatur ist ganz eigenartig (Fig. 29). Die Discoidalzelle fehlt in beiden Flügeln; der Sector radii des Vorderflügels ist in der Mitte gekniet und dort durch zwei Queradern mit dem Radius verbunden ; die erste Endga- bel ist sehr kurz, der Stiel der zweiten Gabel läuft dicht neben dem der ersten her; die dritte und vierte Gabel besitzen ein gemeinsames Basal- stück, das furchenartig vertieft ist und von den erwähnten Haarborsten begleitet wird; die fünfte Endgabel ist lang. Im Hinterflügel sind die Gabeln 2, 3 und 5 vorhanden; am Grunde der mit N°2 bezeichneten Gabel (und zwar an dem unteren Apicaisector sehe ich den Flügelpunkt. Die Geni- talanbänge («j') sind in Fig. 30 und 31 abgebildet; $ £ in der Dorsalansicht sieht man eine lange, zuge- Fig. 50. spitzle Platte; an deren Basis links und rechts je einen kurzen flachen gerundeten Anhang; an jeder Seite des grossen mittleren Anhangs, an diesen sich eng anlegend, ein langer, an der Basis schmaler, am distalen Ende stark verbreiteter und dort abgestutzter An- hang; die unteren Anhänge schmal; zwischen ihnen ein Paar zusammenge- neigter Chitingräten, und daruntier wohl das Ende des Penis. In der Lateral- ansicht (Fig. 31) erscheinen die Dorsalplatte und die erwähnten langen Fortsätze wie ein Stück; die unteren Anhänge sind breit und stehen auf einem starken Basalstück ; am Sternit des vorletzten Segments ein kurzer Hôcker.

Kôrperlänge : 6 mill.; Flügelspannung : 16 mill.

Nur 1 Exemplar ((ÿ), bezeichnet : Dalhousie, May 1891 (Pand- schab, Vorder-Indien) im Brüsseler Museum.

Fig. 31.

Die afrikanische Fauna enthält folgende Arten : Leptocerus squamosus Uimer, Leptocerus trivittatus Ulmer, Aethaloptera dispar Brauer, Phanostoma senegalense Brauer, Amphipsyche africana Ulmer, Protomacronema pubescens Ulmer, Protomacro- nema splendens Ulmer, Protomacronema hyalinum Ulmer, Poly- morphanisus bipunctatus Brauer, Macronema capense Walk. Macronema incriptum Walk., Macronema pulcherrimum Walk. Macronema signatum Walk., Macronema sansibaricum Kolbe,

RES PE TEE Er ne De AT. à UT

A

Macronema Sjôstedti Ulmer, Hydropsychodes diminuta Walk., Hydropsychodes albomaculata Ulmer, Hydropsychodes sexfasciata Ulmer, Ecnomus tropicus Ulmer, Nyctiophylax occidentalis Ulmer, Hyalopsyche palpata Ulmer, Dipseudopsis capensis Walk., Dipseu- dopsis centralis Kolbe, Dipseudopsis africana Ulmer, Dipseudopsis fasciata Brauer; ferner sah ich aus dem Brüsseler Museum noch 2 Exemplare einer Oecetis-Art von Boma (Kongo) und erhielt vor kurzem aus dem Greifswalder Zoologischen Institute noch eine neue Dipseudopsis-Species, die ich bei anderer Gelegenheit zu beschreiben gedenke; im Pariser Museum sind endlich noch einzelne Exemplare nicht näüher bestimmter Leptoceriden (Lepto- cerus sp. etc.) vorhanden, welche meist nicht in brauchbarem Zustande sich befinden.

Für den afrikanischen Teil der palaearktischen Fauna kommt neu Triaenodes albicornis Ulmer hinzu.

Aus Madagascar sind jetzt 5 Arten bekannt : Leptonema affine Ulmer, Macronema scriptum Ramb., Macronema madagascariense Ulmer, Dipseudopsis unguicularis Ulmer, Dipseudopsis furcata Ulmer ; fünf bedeutend grôssere und hellere ©© von Dipseudopais ohne goldige Härchen kann ich nicht unterbringen.

Zum asiatischen Teile der palaearklischen Fauna tritt Stenopsyche griseipennis Mc Lach. nach Material des Pariser Museum (1 &, bezeichnet : Rég. du Baikal, Env. d’Irkutsk. J. Chaffanion. 174, 96).

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(ex

FIGUREN-ERKLARUNG :

. Flügel von « Macronema aculeata » Blanch,

. Flügel von Limnophilus meridionalis Ulmer.

. Genitalanhänge (©) derselben Art, Dorsalansicht.

. dsgl., Lateralansicht.

. Flügel von Leptocerus squamosus Ulmer.

. Genitalanhänge (J") von Leptocerus trivittatus Ulmer, Dorsalansicht. . dsgl., Lateralansicht.

. Flügel von Triaenodes albicornis Ulmer.

Genitalanhänge derselben Art («j), Dorsalansicht.

. dsgl., Lateralansicht. . Vorderflügel von Polymorphanisus nigricornis Walk. Der Flügel ist am

Apicalrand zerbrochen.

. Vorderflügel von Phanostoma senegalense Brauer.

3. Flügel von Protomacronema hyalinum Ulmer (©).

. Mittelbein (Schenkel nur z. T.) derselben Art (©).

. Flügel von Macronema dubium Ulmer.

. Letztes Abdominaltergit derselben Art («j"), Dorsalansicht.

. Vordertlügel vou Macronema scriptum Ramb.

. Vorderflügel von Macronema madagascariense Ulmer.

. Vorderflügel von Macronema inscriptum Walk.

. Penis derselben Art ((j). «. Dorsalansicht, 4. Lateralansicht.

. Teile der Genitalanhänge von Hydropsyche auricolor Ulmer (j) :

a. Dorsaler Fortsatz des Abdomen; #. Penis, Dorsalansicht; c. Penis, Lateralansicht.

. Flügel von Hydropsychodes albomaculata Ulmer.

. Flügel von Ecnomus tropicus Ulmer.

. Genitalanhänge derselben Art ((J), Lateralansicht.

. Innerer Apicalsporn der Hintertibie von Dipseudopsis unguicularis

Ulmer («).

. dsgl., von Dipseudopsis furcata Ulmer.

. Genitalanhänge von Rhyacophila excisa Ulmer ((j), Dorsalansicht. . dsgl., Lateralansicht.

. Flügel von Psilochorema indicum Ulmer.

. Genitalanhänge derselben Art («j'), Dorsalansicht.

. dsgl., Lateralansicht.

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DESCRIPTION D'UN GOLIATHIDE NOUVEAU

par R. Braem.

Fornasinius Wesselsi n. sp. (j. Tête noir brillant, fortement ponctuée. Bord antérieur du clypeus légèrement sinué, les angles prolougés en une dent saillante, redressée. Du front part une corne droite, mince, plus large à la base, comprimée verticale- ment, fortement ponctuée, se terminant par deux pointes recour- bées en dedans, en forme d’ancre; dessus caréné, le début de celte carène formant sur le front une faible saillie ; par dessous, la corne, vue de profil, est d’abord parallèle, puis se relève jusqu’à son extré- mité. Sur le front, de chaque côté de la base de la corne, au-dessus et en avant de l'œil, une dent saillante, obtuse. Antennes noires.

Æ “PF À

Pronotum suboctogonal, élargi au milieu, rebordé latéralement, médiocrement bombé; au milieu du bord antérieur, une très faible protubérance d’un noir brillant; sur les côtés, une très fine ponc- tuation, diminuant vers le milieu, elle disparaît entièrement ainsi que contre l’écusson. D’un brun marron velouté; contre la marge, de chaque côté, un peu au-dessus de l’angle latéral, une très légère impression noirâtre, luisante; à chaque angle antérieur, une très petite tache allongée jaune pâle, grosse comme une tête d’épingle.

Écusson allongé, noir mat, velouté, brunâtre contre le corselet. Élytres allongées, lisses, d’un brun marron velouté; suture noi- râtre. Pygidium noir, finement chagriné, frangé de poils noirs.

Dessous d’un noir brunâtre, très finement ponctué, excepté le milieu de l'abdomen. Saillie mésosternale peu saillante, formant, de profil, un angle droit.

Les pattes sont assez fortement ponctuées; les tibias antérieurs sont, en outre, très finement ridés au milieu de la face supérieure; ils sont glabres et armés d’une dent aiguë vers l’extrémité du bord externe; les tibias intermédiaires et postérieurs sont inermes et garnis au bord interne d’un peigne épais de longs poils noirs. Les tibias sont brun clair; les antérieurs ont l’extrémité et le bord

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externe noirs, les deux autres paires ont l’extrémité et le bord interne noirs; les cuisses sont brun clair, avec le bord interne noir. Tarses noirs, les antérieurs plus longs, les autres de même lon- gueur que les tibias.

Longueur du bord antérieur du clypeus à l’extrémité des élytres, 50 millimètres; largeur, 23 millimètres; longueur de la corne, 6 millimètres.

Loc. : Lusambo, Haut-Kassaï. Un seul exemplaire «;.

Ce Goliathide m’a été rapporté du Congo par M. J.-H. Wessels, à qui je me fais un plaisir de le dédier. Il paraît se rapprocher sous certains rapports de l’espèce décrite par Nickerl (Stettin. ento- molog. Zeitung, 1890, p. 13), sous le nom de Sphyrorrhina Charon, mais il en diffère par la conformation de la corne et des tibias anté- rieurs; la coloration présente aussi des différences notables.

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

Il

Assemblée mensuelle du 4 février 1905.

PRÉSIDENCE DE M. E. FOLOGNE, PRÉSIDENT,

La séance est ouverte à 8 heures.

MM. Gilson et Lameere s’excusent de ne pouvoir assister à la séance.

Le Président annonce la mort de M. Edmond Van der Meulen.

Van der Meulen était un artiste peintre de talent, dont les œuvres sont très appréciées. IL collectionnait les Lépidoptères, spécia- lement les Papilionides. Ses collègues de la Société, avec lesquels il a toujours eu d’excellents rapports, conserveront de lui le meilleur souvenir. Le Conseil a été représenté aux funérailles par M. Schouteden.

L'assemblée décide l'envoi d’une lettre de condoléances à M*% veuve Van der Meunlen.

Décisions du Conseil. Le Conseil a reçu et accepté les démis- sions de MM. Kremer et Wauters; il a admis un nouveau membre effectif : M. Steinmetz, avocat, rue de la Melanne, 9, à Malines, présenté par MM. Fologne et Lameere, et s’occupant de Crustacés.

Travaux pour les Annales. L'assemblée vote l’impression des travaux insérés dans ce numéro.

Communications. M. Hippert cite diverses captures intéressantes de Lépidoptères.

M. Haverkampf montre une série d’intéressantes aberrations de Phalénides.

Excursion. L'assemblée décide que l’excursion du 12 mars pro- chain aura lieu à Lillo.

La séance est levée à 9 heures.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIX, 9 11 1905, 3

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DESCRIPTION

DE QUATRE ESPÈCES NOUVELLES DE LYCIDES DU BENGALE

par J. Bourgeois.

1. Lycostomus nigricollis sp. nov. Subelongatus, medio paulum ampliatus, niger, elytris ochraceis, regione scutellari infus- cata; rostre brevi; prothorace latitudine basali breviore, subcam- panuliformi; elytlris 4-costatis, costa tertia obsoleta, quarta ad humerum incrassata. Long. 10 mill. (().

Suballongé, noir, élytres roux avec la région scutellaire et la moitié antérieure de la suture légèrement rembrunies. Front assez profondément concave; rostre conique, assez court, dépassant à peine en longueur la moilié de l’espace interoculaire; antennes atteignant le milieu des élytres, 1* article obconique, très court, transversal, 3-4 allongés, subégaux, les suivants un peu plus courts, 6-10 subsinués à leur côté interne, ce qui rend leur angle apical un peu saillant, le dernier subcylindrique. Prothorax subcampanuliforme, sensiblement plus large à la base que long dans son milieu, angles postérieurs assez saillants, émoussés au sommet, bords latéraux largement marginés, fortement ponctués, mats, disque inégal, assez brillant, marqué dans son milieu d’un sillon longitudinal qui se transforme antérieurement en une petite carène. Élytres un peu élargis de la base jusqu’au delà du milieu, marqués chacun de quatre côtes longitudinales, la 1" plus saillante dans sa moitié antérieure, la obsolète, la épaissie et relevée à l’épaule ; intervalles ruguleusement réticulés. Dessous du corps et pattes d’un noir assez brillant. 4. Avant-dernier arceau ventral de l’abdomen profondément entaillé en triangle dans son milieu.

Kurseong (R. P. Braet). 1 ex. J' (Musée royal de Bruxelles).

Facile à reconnaître, parmi les Lycostomus de petite taille, à son prothorax entièrement noir.

2. Dictyopterus Braeti sp. nov. Mediocriter elongatus, subparallelus, niger, prothorace elytrisque ochraceis, illo medio infuscato ; antennis subcompressis, articulo tertio quarlo haud bre- viore; prothorace transverso, tetragono, disco medio carinulato et utrinque oblique plicato; elytris 4-costatis, intervallis biseriatim punctato-areolatis. Long. 10 mill. (©).

Médiocrement allongé, subparallèle, très brièvement pubescent, noir avec le prothorax et les élytres ocracés. Antennes légèrement

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serriformes, à articles subdéprimés, un peu élargis d’arrière en avant, le aussi long que le suivant. Prothorax transversal, rec- tangulaire, bord antérieur pew arrondi, côtés un peu sinués dans leur milieu, disque parcouru dans toute sa longueur par une fine carène, chargé de chaque côté d’un pli oblique qui part de l’angle postérieur et disparaît avant d’avoir atteint le milieu. Écusson subcarré, roussâtre à l’extrémité, il est légèrement échancré. Élytres à quatre côtes saillantes; intervalles divisés par des cos- tules longitudinales et des réticulations transversales en une double série de petites aréoles assez irrégulières. Dessous du corps et pattes noirs. ©. Dernier arceau ventral triangulaire.

Kurseong (R. P. Braet). 1 ex. © (Musée royal de Bruxelles).

Ressemble à s’y méprendre à notre D. rubens Gyll. d'Europe et n’en diffère que par les antennes subserriformes, à articles obconiques, un peu déprimés, le aussi long que le suivant (chez D. rubens le article est sensiblement plus court que le 4), par la carène longitudinale du prothorax s'étendant du bord antérieur jusqu’à la base, alors que chez D. rubens elle disparaît dans sa moitié postérieure et par la réticulation des élytres qui est plutôt aréolaire que ponctiforme.

3. Cladophorus Saftrapa sp. nov. Ælongatus, postice sensim dilatatus, supra subopacus, niger, prothorace [medio infus- cato] elytrisque aurantiaco-flavis; prothorace longitudine basi fere æquali, antice valde lobato, disco unifoveolato; elytris 4-costatis, inter- vallis biseriatim quadrato-areolatis. Long. 13 mill. (9).

Allongé, sensiblement élargi postérieurement, noir avec le prothorax et les élytres d’un roux orangé. Antennes assez larges, profondément serriformes, Prothorax presque aussi long dans son milieu que large à la base, fortement prolongé à son bord anté- rieur sous forme de lobe triangulaire, largement marginé latéra- lement, côtés subparallèles, angles postérieurs un peu saillants; disque légèrement rembruni, creusé d’une fossette longitudinale assez étroite, lancéolée antérieurement, s’étendant depuis le rebord basilaire jusqu’au delà du milieu, pour se prolonger ensuite en carène jusqu’à l'extrémité. area en carré long, échancré posté- rieurement. Élytres à peine plus larges que le prothorax à la base, un peu élargis ensuite jusqu'aux trois quarts, puis conjointement arrondis, offrant chacun quatre côtes saillantes, intervalles divisés par des costules longitudinales et des réticulations transversales en une double série d’aréoles subcarrées. Dessous du corps et pattes d’un noir assez brillant. ©. Dernier arceau ventral en ogive suballongée.

Kurseong (R. P. Braet). 1 ex, © (Musée royal de Bruxelles).

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Espèce facilement reconnaissable à sa coloration et à ses élytres un peu dilatés vers l’extrémité.

4. Xylobanus Cardoni sp. nov. Modice elongatus, subpa- rallelus, fere opacus, fusco-niger, elytris flavo-ochraceis; prothorace transverso, 5-areolato; elytris 4-costatis, intervallis uniseriatim qua- : drato-areolatis. Long. 7-8 mill.

Variat prothorace ad marginem rufescente.

Modérément allongé, subparallèle, d’un noir brunâtre avec les élytres d’un jaune ocracé. Antennes assez larges, serriformes. Prothorax transverse, en trapèze sensiblement rétréci d’arrière en avant, arrondi à son bord antérieur; disque inégal, divisé en 5 aréoles, dont la médiane affecte la forme d’une fossette longitu- dinale profonde, s’étendant depuis le rebord basilaire jusqu’un peu au delà du milieu, elle se termine en pointe pour se prolonger ensuite sous forme de carène jusqu’au bord antérieur; angles pos- térieurs saillants et assez pointus. Écusson subcarré, avec le bord postérieur profondément échancré en triangle. Élytres cinq fois environ aussi longs que le prothorax, subparallèles, conjointement arrondis à l'extrémité, très brièvement pubescents, presque mats, offrant chacun quatre côtes longitudinales saillantes, intervalles divisés par des réticulations transversales en aréoles régulières, subcarrées.

Barway (R. P. Cardon). 2 ex. (Musée royal de Bruxelles; ma collection).

Le pronotum passe quelquefois au jaune roussâtre dans sa périphérie.

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NOTE SUR LE GENRE GARSAURIA War. (CYDNINÆ)

par H. Schouteden.

Dans sa Monographie des Cydnides, Signoret a décrit, sous le nom de Microrhynchus Beccarii n. g. n. sp., une espèce caracté- risée notamment par le fait que le second article des antennes est fort petit et peu visible, l’écusson court et la membrane fort grande; elle provenait de Birmanie; Distant (1899), au cours de sa revision des types de Walker conservés au British Museum, a constaté que l’espèce avait déjà été décrite par Walker sous le nom de Garsauria aradoides n. g. n. sp., mais que cet auteur n’avait pas aperçu le deuxième article antennaire, d’où la fausse indication « Antennæ four-jointed...; second joint more than twice the length of the first ». Garsauria aradoides est actuellement connu de Bornéo, Nouvelle-Guinée, Birmanie et Rangoon.

Haglund, dans son étude sur les Hémiptères récoltés par Sjôstedt au Kamerun, décrivit en 1894 un nouveau Microrhynchus, M. Sjôstedti, ajoutant donc le genre à la faune africaine. IL fait toutefois remar- quer que Signoret décrit et figure les lobes de la tête comme d'égale longueur, tandis que chez M. Sjüstedti le tylus est inclus; il croit probable qu’il s’agit d’une erreur de la part de Signoret (la Monographie des Cydnides en renferme malheureusement plus d’une!), mais propose toutefois (en note) le nom Brachyrrhamphus pour son espèce au cas la description de Signoret serait exacte. D'autre part, Bergroth (1891) avait remplacé Microrhynchus, préoc- cupé, par Microrrhamphus, lui-même remplacé en 1899 par Gar- sauria. * |

En 1903, Bergroth donna, dans nos Annales, la description d’un nouveau Garsauria africain, G. Haglundi, du Gabon. De mon côté, en 1904, je décrivis, dans les Mémoires de la Société espagnole d'Histoire naturelle, une autre espèce, provenant du Kamerun, sous le nom de Brachyrrhamphus Haglundi : dans son travail de 1899, Distant ne citait, en effet, pas Brachyrrhamphus parmi les synonymes de Garsauria et j’en avais donc conclu que la descrip- tion de Signoret était exacte et que le tylus était libre; dans la Fauna of India (1902), Brachyrrhamphus n’est également pas cité, mais le Garsauria aradoides est figuré, ce qui permet de constater que le tylus est inclus. Par conséquent, on a: Garsauria Walk. 1368 Microrhynchus Sign. 1882 Microrrhamphus Bergr. 1891 Brachyrrhamphus Hagl. 1894, et pour G. Haglundi Schout. nec

AA PR ET 2 PR NET IR

50

Bergroth j'ai récemment proposé (Wien. Ent. Zeit., XXIV, 1905, p. 1) (1) le nom nouveau G. Haglundiana.

Aux trois espèces africaines déjà connues j’en ajoute aujourd’hui une quatrième, originaire de l’Afrique orientale, de l’Usambara. En voici la description :

Garsauria usambarica sp. n. Subrectangularis, retror- sum vix angustior, glabra et nitida, nigra, tarsis rostroque fusco- piceis, membranua ferrugineo-picea. ,

Caput fere planum, transversum, eum oculis latitudine inter- oculari saltem duplo latius, parte anteoculari valde abbreviata (multo breviore quam apud G. Haglundi), lateribus obliquis, apice truncatum, medio leviter emarginatum; jugis ante tylum haud longe contiguis, intus leviter impressis, angulo leviter elevato; oculis magnis, ocellis inter se quam ab oculis circiter duplo lon- gius remotis, pone basin oculorum sitis. Antennæ articulo prima capitis apicem subattingente, secundo minutissimo; tertio basa- libus unitis valde longiore, sensim incrassato; quarto tertio sat breviore et quinto subæquali, hoc paullo graciliore, Rostrum coxas anticas vix superans, articulo primo brevissimo, secundo et tertio fere æquilongis, quarto tertio fere dimidio breviore. Pro- notum transversum, marginibus lateralibus anticis valde curvatis, angulis laieralibus deletis, anticis rotundatis; plus quam duplo latius quam longius; pone collum (sat emarginatum) lineatim impressum ; sat depressum, medium versus impressione transversa sat distincta, medio obsoleta, latera haud attingente, præditum; antice medio leviter impressum; lateraliter convexiusculum, mar- gine imo acuto ei leviter reflexo ; sat dense punetatum, parte basali obsolete et fere levigatum, puncetis nonnullis fortius impressis ante- rioribus; margine basali curvato, utrinque sinuato (ad angulos scutelli). Pectus sat dense minus profunde punctatum, disco paullo remotius, mesosterno sublevigato; mesosterno leviter con- vexo, antrorsum et basi carina lineari mediana continualo; meta- sterno carina laminata distinctissima, antice carinam mesosterni continuante, postice inter coxas posticas libere prominula; ori- ficiis in sulcum longum, antrorsum oblique directum, apicem versus leviter retrorsum curvatum, productis; area evaporativa opaca, oblonga. Pedes femoribus incrassatis, anticis paullo magis; tibiis anticis apicem versus sensim incrassatis, spinulis nonnullis præditis, superne leviter subsulcatis; tibiis mediis et posticis superne paullo distinctius sulcatis, his ante apicem extus spinis brevibus quatuor armatis; articulo tertio tarso-

(1) Pour Montandonia Schout. 1904 (préoccupé) je propose Moutandonistella et non Montandonista (préoccupé), comme il a été imprimé dans ce même travail.

RER ER 6-0.

51 rum basalibus unitis sat multo longiore. Scutellum distincte latius quam longius, medium dorsi haud attingens, laterali- ter convexiusculum, disco basali triangulariter leviter depres- sum, apice medio obtuse carinato productum; parce sat for- titer punctatum, basi utrinque propre margines laterales spatio elongato lævi subcalloso præditum; lateribus vix sinuatis, apicem versus subrectis, angulo apicali obtuso. Hemelytra corio sat fortiter punctato, margine costali pone medium obtuse angulato, a basi sat anguste reflexo; vena subcostali parum curvata, venæ costali fere parallela, paullo ante apicem cum vena costali con- juncta; vena interna elongato S-formi, tota distincta; margine apicali paullo sinuato, angulo externo subacuto; abdomine vix breviore, corio scutello fere duplo longiore. Venter sat fortiter punctatus, limbo minute, segmentis disco (linea basali excepta) impunctatis; incisuris curvatis, extus obliquis ; lateribus depressis; disco leviter depresso; segmento secundo basi tuberculo parvo prædito; spiraculis vix ante medium segmenti positis. 9. Long. 9.5 mill.; latit. 4.75 mill. Habitat : Usambara : Nguelo (coll. mea).

Cette espèce est bien distincte de tous les Garsauria décrits jusqu’à présent. Elle paraît voisine surtout de G. Sjüstedti Hagl., la seule espèce africaine qui me soit inconnue, mais s’en distingue par la taille plus petite, Les ocelles plus rapprochés des yeux, l’écusson non équilatéral, etc.

De G. Haglundi Bergr., dont j'ai le type sous les yeux, elle diffère par la forme du corps qui est en rectangle allongé comme chez les autres espèces et non en ovale assez large, par la tête nettement plus courte en avant des yeux, le second article des antennes fort petit (tandis que chez G. Haglundi il est plus long, fort distinct), le bord costal de la corie obtusément angulé après le milieu et non au milieu de sa longueur, etc.

Enfin, de G. Haglundiana Schout. elle s’éloigne par la structure du article des antennes qui s’élargit graduellement de la base à l’apex, tandis que chez mon G. Haglundiana la partie proximale est assez nettement distincte de la partie distale qui seule se renfle graduellement et assez fortement, par les ocelles moins éloignés entre eux, les tibias antérieurs non dilatés, etc.

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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

UT

Assemblée mensuelle du 4 mars 1905.

PRÉSIDENCE DE M. E. FOLOGNE, PRÉSIDENT.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le président se lève et s'exprime comme suit :

Messieurs, notre Société vient de perdre l’un de ses plus anciens membres effectifs, M. Alfred Preudhomme de Borre. Il avait été admis pendant l’année de la fondation, en 1855. à Jemeppe- sur-Meuse, il est décédé en Suisse, à Genève, le 27 février der- nier, âgé de 70 ans.

Pendant son séjour en Belgique, il avait occupé les fonctions d’échevin de la commune de Jemeppe. Ancien conservateur de la section d’Entomologie au Musée royal d'Histoire naturelle à Bru- xelles, il avait contribué beaucoup à établir et à continuer les bons rapports entre le Musée et la Société Entomologique. Il fut notre président, bibliothécaire et secrétaire pendant bien des années. Le dévouement et l’activité avec lesquels il remplit ces fonctions ont aidé grandement la Société à acquérir sa prospé- rité. Je propose l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille de notre très regretté membre ainsi que la publication d’une notice nécrologique dans nos Annales. (Adopté.)

J'ai aussi à vous annoncer la mort d’un de nos membres honoraires, M. F.-M. Brauer, professeur à l’Université de Vienne, entomologiste de renom, qui publia de nombreux travaux remar- quables sur les Diptères. Une lettre de condoléances sera envoyée à la famille du défunt.

Le Conseil s’est réuni le 8 février dernier, et il a décidé qu'une assemblée extraordinaire serait convoquée le 9 avril pro- chain pour commémorer le cinquantième anniversaire de la fon- dation de la Société Entomologique. Une demande de subside a été faite le 12 février au Ministère, pour nous permettre de publier un volume de Mémoires à l’occasion de cet anniversaire. Une circulaire sera adressée aux membres pour les prier de collaborer à ce volume et d’envoyer leurs manuscrits le plus tôt possible. Les travaux seront présentés à l’approbation des assemblées men- suelles qui en voteront l’impression. Toutes les sociétés avec

ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIX, 26 1Y 1905, 4

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lesquelles nous sommes en rapport seront avisées que nous avons fêté notre cinquantenaire. Après l’assemblée générale extraordi- naire du 9 avril, nous nous réunirons en un banquet; les membres

désirant assister à ce banquet sont priés d'envoyer leur adhésion au Secrétaire.

Le procès-verbal de la séance de janvier est adopté.

Correspondance. M. E. Linssen, sous-lieutenant, envoie sa nou- velle adresse : 26, rue de Visé, à Liége.

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression du travail inséré dans ce numéro.

Communications. M. Severin donne lecture d’un Rapport sur l'importance des collections offertes au Musée de Bruxelles par les héritiers de M. le baron Edm. de Selys-Longchamps.

Les collections ayant appartenu à feu M. le baron de Selys- Longchamps et actuellement au Musée, comprennent l’ordre des Névroptères, y compris les Pseudonévroptères, et en outre l’ordre des Orthoptères.

Les Odonates du globe en sont la partie saillante, celle sur laquelle M. de Selys a travaillé avec grande autorité pendant plus de soixante ans.

Ce qu'étaient, vers 1840, les connaissances dans cette division de la Zoologie, le savant entomologiste nous le dit lui-même dans sa note sur « Les progrès dans la connaissance des Odonates » (1896) :

« L'étude des Odonates ou Libellules fut longtemps négligée par les Entomologistes, malgré leur beauté, leur élégance et les particularités remarquables de leur organisation. » On peut attribuer le retard qu’elle a subi à ce que, depuis la » publication des derniers travaux de Fabricius (1793), de nouveaux » ouvrages généraux comprenant la description des Libellules du » monde entier ont fait défaut jusqu'à l’apparition de ceux du » professeur Burmeister (1839) et du docteur Rambur (1842).

» À partir de 1840, l'essor a été donné; les travaux se sont » multipliés, et l’on peut dire que maintenant cette branche de la » science est complètement sortie de la torpeur elle végétait » depuis la fin du siècle dernier. »

Il est presque inutile d’ajouter que l’on doit cet essor à de Selys et à ses excellents travaux.

Plus loin, le même savant écrit :

A

« Voici le nombre des genres et espèces d’Odonates signalés par

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» les auteurs qui, dans des ouvrages généraux, se sont occupés du » grand genre des Odonates :

DAT O LS INTER REA TT 1 genre 20 espèces. 251793 1-Chr,Fabricius, ©": 3 genres 65 » 1998. Burmelsien on 6 159 DGA: RATODUREP ME NA 390): 390 » 1871. de Selys-Longchamps,. 190 EST Ne » 14879. Mac Lachlan. . . . 1,700 DELS90 KirDy PME EE EE O1SEN 1,900 DAS PRHIR CAVE ER ET ST 1,922 »

Actuellement, le nombre d’espèces décrites est à peu près de 2,100 espèces.

La collection d'Odonates de Selys en renferme 1,854, dont on verra plus loin les détails et, parmi ce chiffre énorme, qui n’est proportionnellement atteint par aucune autre collection d’Odonates, il y a de 1,100 à 1,200 types décrits par lui et environ 150 types provenant d'auteurs divers.

Ces seules indications suffiront à faire comprendre que cette collection a donné naissance aux principaux travaux qui forment la base de l’Odonatologie; aussi les types, détenus actuellement par notre Musée, constituent-ils un ensemble d’une richesse scien- tifique unique, que d’autres collections, qui pourraient devenir numériquement plus riches dans l'avenir, ne pourront jamais égaler en valeur.

La seconde partie de cet important dépôt est formée par les Névroptères en général.

Ne spécialisant que les Odonates, M. de Selys n’a prêté qu’une attention plus secondaire à cette partie de l’Entomologie qui for- mait anciennement l’ordre des Névroptères et renfermait de nom- breuses familles disparates.

Il était nécessaire toutefois qu’il possédât un certain nombre de formes caractéristiques, afin de s’éclairer sur leur parenté avec les Odonates. Aussi réunissait-il tout ce qu’il rencontrait, sans cepen- dant les rechercher activement, sauf les espèces belges qu’il voulait recueillir afin de compléter ses catalogues de notre faune.

Cette collection ne se forma cependant pas au cours de soixante ans, sans qu’elle ne prit une grande extension, et, comme M. de Selys désirait rendre service aux spécialistes, ses spécimens furent à tout instant à la disposition de ceux qui demandaient à les étudier.

Ils servirent, par là, de types à des monographies célèbres, d’autant plus célèbres que plusieurs d’entre elles furent, comme les travaux de de Selys sur les Odonates, le point de départ de nos connaissances dans certaines parties de l’Entomologie.

56

La collection de Névroptères renferme donc aussi de nombreux types de la plus haute valeur scientifique.

Le troisième groupe des collections se compose de la série des Orthoptères. Comme pour les Névroptères non Odonates, M. de Selys désirait connaître la faune belge de ce groupe et, afin de l’étudier, il dut réunir les formes européennes qui ont le plus de rapport avec notre faune.

Les exemplaires de la collection furent également étudiés par d'excellents spécialistes et servirent à l’édification de travaux d’en- semble qui constituent de véritables monuments scientifiques.

4 Ce qui augmente encore l'énorme valeur de ce vaste ensemble, c’est que les insectes sont accompagnés de tous les documents que M. de Selys a pu y accumuler par nn labeur constant de tant d'années. Jamais il ne détruisit aucune note, aussi peu importante qu’elle lui parût pour le moment. Il classait le tout par date et groupait les documents dans des dossiers qui se rapportent aux divers groupes qu’il étudiait, augmentant la facilité de maniement de ces dossiers par l’adjonction des brochures qui avaient trait aux insectes à étudier et y ajoutant en outre des dessins, des notes manuscrites, etc. Il a ainsi formé une série d’une cinquantaine de portefeuilles comprenant, dans un ordre parfait, tout ce qu’il a fait lui-même et ce que les autres entomologistes ont fait à sa connaissance sur toutes les parties des Odonates et souvent même des non Odonates. D’autres portefeuilles comprennent avec le même soin les ensembles fauniques.

M. le baron W. de Selys-Longchamps, comme héritier de la bibliothèque de son père, a bien voulu mettre cette annexe consi- dérable à la disposition du Musée pour un laps de temps cor- respondant aux travaux qui seront consacrés à celle célèbre collection.

Un second complément, non moins important, consiste dans la correspondance que M. de Selys a échangée avec tous les ento- mologistes marquants de la seconde moitié du xiIx° siècle qui se sont occupés de Névroptères et d’Orthoptères. Cette correspon- dance, soigneusement conservée et classée, permettra de faire l'historique complet de la collection et souvent de reconnaître la valeur scientifique d’objets quelque peu perdus de vue au milieu de si grandes séries. M. Walther de Selys, qui en est également possesseur, met aussi ce précieux complément à la disposition de ceux qui reviseront et achèveront le classement de ces richesses entomologiques.

Voilà, dans un coup d'œil rapide, l'importance de cette collection qui constitue un des appoints les plus précieux du dépôt scienti- fique national.

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Relevé des insectes composant les collections de feu M, le baron de Selys-Longehamps,

1% GROUPE.

ODONATES. Collection générale. Aeschnides . 146 espèces 4 variétés 893 exemplaires. Gomphides . 242 » DA 785 » Corduliides . 109 » 4 D 389 » Libellulides . 586 » 140 » 5,007 » Calopterygides 9254 » 55071» 1,983 » Agrionides . 517 » 5 (0 2,897 »

1,854 espèces 108 variétés 11,910 exemplaires.

Le nombre des espèces et des variétés ou races est approximatif.

Collection célèbre comprenant 1,200 à 1,300 types dont 1,100 à 1,200 dus à M. de Selys, les autres provenant de Burmeister, de Rambur, A. White, Hagen, Mac Lachlan, Martin, Foerster, Ris, Braun.

Les familles des Aeschnides, Libellulides et Agrionides sont actuellement en revision aux mains de MM. Martin, Ris et Foerster.

Collection européenne. 97 espèces 21 variétés 1,287 exemplaires.

Belle série d'exemplaires de localités diverses montrant les variations possibles. Quelques exemplaires provenant de la collec- tion Rambur.

Collection brésilienne.

Libellulides . 49 espèces 3 variétés 358 exemplaires.

Petite collection de Libellulides déterminés, rapportés de son voyage au Brésil par M. W. de Selys. Ce groupe fait partie de la récolte entière de ce dernier, mais n’a pas été intercalé dans la Collection générale.

Collection de larves et de nymphes. 09 espèces 182 exemplaires déterminés.

Supplément restant à déterminer.

Aeschnides préparés . . . 90 exemplaires. Libellulides » herve 006 » Agrionides » REA À 7 A » Divers » NE M EL | » Divers à préparer . . . . 3,264 »

8,893 exemplaires. Total des exemplaires du groupe. . 22,990.

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Doubles.

Faune générale : exemplaires déterminés et souvent typiques.

A'eschnides sn EE 436 exemplaires. Gomphides CARE Rae 154 Libellulides 22246 %.01578,435 Cordulides Fr MST MT 76 » Calopterygides .- . ”. . 1,864 » ACTIONIdES Las eut es 1,229 » Divers-préparés 2. ann 196 » Divers à préparer , . . . 2,025 »

9,408 exemplaires.

GROUPE. NON ODONATES, Névroptères.

Collection générale. 840 espèces 8 variétés 4,149 exemplaires.

Collection belge. 222 espèces 7 variétés 2,356 exemplaires.

Ces collections, la première relativement peu nombreuse, la seconde particulièrement riche, sont d’une valeur scientifique inestimable, car chacun des exemplaires a servi aux travaux les plus importants des spécialistes célèbres, tels que Latreille, Rambur, Burmeister, Hagen, Pictet, de Selys, Mac Lachlan, Eaton, Wesmael, Curtis, Kolenati, Albarda.

Elles renferment de nombreux types d’autant plus précieux qu'ils ont été décrits dans des mémoires qui sont encore de nos jours les bases de nos connaissances sur les Névroptères, notam- ment la Monographie des Termites et les Essais sur les Myrméléo- nides par H. Hagen; les Perlides de Pictet; les Ephémerides d’Eaton, les Monographies diverses de Mac Lachlan, etc., etc.

La collection belge a été décrite dans le Catalogue raisonné des Orthoptères et des Névroptères de la Belgique par de Selys-Long- champs lui-même.

S'upplément à déterminer. Divers préparés . . . . 1,256 exemplaires. Divers à préparer. . . . 04 » Total des exemplaires du groupe. . . 7,815.

GROUPE.

Orthoptères.

Collection d'Europe. 216 espèces 19 variétés 1,994 exemplaires,

Elle renferme des types de Fischer, Serville, Fonscolombe, etc., ayant servi au Prodrôme des Orthoptères européens de M. Brunner von Wattenwyl. Tous les exemplaires possèdent une réelle valeur due aux déterminations et revisions des meilleurs spécialistes de l’époque.

Collection d'Europe et de Belgique . . 619 exemplaires.

Elle renferme vraisemblablement des exemplaires types ayant servi au Catalogue raisonné de la Belgique.

Collection d'Europe de Brisont de Barneville 1,336 exemplaires.

Collection acquise par M. de Selys et se trouvant encore dans les cartons originaux.

Supplément à déterminer . . . . . 321 exemplaires. Total des exemplaires du groupe. . . 4,270.

Insectes divers.

Coléoptères, Hyménoptères, Diptères, parmi lesquels les collec- tions de Diptères de Charlier et Robert de Chenée qui ont eu leur célébrité. Elles sont malheureusement en très mauvais état de conservation.

En résumé, les collections entomologiques de M. Edm, de Selys- Longchamps comptent un total de 45,742 exemplaires.

M. Rousseau donne lecture de la lettre suivante, émanant de M. L. De Jaer, avocat à la Cour d’appel, à Bruxelles :

« Monsieur le Secrétaire, je vous serais reconnaissant de bien » vouloir soumettre à la discussion des membres de la Société » Entomologique, dans une prochaine séance, les questions sui- » vantes :

» Est-il possible à l’homme d'empêcher l'installation chez lui » des premiers exemplaires du Monomorium pharaonis en pre- » nant certaines précautions ou mesures préventives ?

» 20 Dans l’affirmative, quelles sont ces précautions ou mesures » préventives ?

» 3 Une personne doit-elle facilement apercevoir dans sa » maison les susdits insectes s’ils ne sont pas nombreux » avant leur passage dans une maison voisine ?

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» 4 Dans la négative, la difficulté de les apercevoir ne s’aug- » menterait-elle pas encore s'ils avaient établi leurs galeries dans » le mur séparatif des deux immeubles ou dans un rayon très » rapproché dans le mur?

» Le nid des Monomorium pharuonis peut-il se trouver dans » une maison située à une forte distance 150 ou 200 mètres, » par exemple d’une autre maison infestée par ces insectes ?

» Vous m'’obligeriez beaucoup en me faisant connaître quel a » été l’avis des membres de votre Société sur ces questions, et je

» vous prie d’agréer, etc. »

M. Rousseau estime qu’il faut répondre à la lettre de M. De Jaer, le fait constituant un précédent heureux pour la Société, qui pour- rait être consultée plus souvent sur des cas de l’espèce et émettre un avis qui aurait plus de force que des rapports d'experts malheu- reusement souvent peu compétents en telle matière.

M. Lameere rapporte à ce propos l’histoire du rapport d’un expert relatant les dégâts faits dans une maison de la ville par des Termites !

MM. Giron, Severin, Desneux prennent également part à la discussion. Le Secrétaire est finalement chargé de répondre à M. De Jaer négativement sur les et questions, affirmative- ment sur la 4*; la 92° question tombe par suite de la réponse négative à la 1"; quant à la 5°, il est actuellement impossible d'y répondre, le nid de Monomorium pharaonis n'ayant pas encore, semble-t-il, été découvert jusqu’à présent.

M. F. Haverkampf montre une belle série d’aberrations de Phalénides.

M. Hippert cite quelques captures intéressantes de Lépi- doptères indigènes.

Excursion. L’excursion d’avril, qui devait avoir lieu le 9, est postposée au 16 avril et se fera à Genck.

La séance est levée à 9 1/2 heures.

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HÉTÉROCÉRES NOUVEAUX pe L’AMÉRIQUE pu SUD

par Paul Dognin.

CRAMBINÆ.

Platytes lojanalis sp. nov. 15 à 17 mill. Supérieures avec la côte légèrement incurvée, puis formant une petite bosse au troisième quart, le bord terminal denté intérieurement à la 6, le dessus gris testacé, brunissant dans la seconde moitié et partout semé de fines écailles noires; celles-ci s'accumulent sur la disco- cellulaire et sur les 2, 3, 4, 5, 6 et 7 dans la région subterminale, précédées intérieurement par une ligne subterminale et suivies par une série de points noirs placés immédiatement avant le bord sur les mêmes nervures. La ligne subterminale, plus large au départ, s’incurve extérieurement jusque vers la 6, puis court assez parallèlement au bord terminal et atteint le bord interne après un crochet aigu intérieur. Tous ces dessins sont peu nets et dans plusieurs exemplaires à peine indiqués. Frange concolore. Dessus des inférieures blanc sale luisant, le bord terminal et la frange enfumés de noirâtre. Dessous des quatre ailes blanc sale luisant, les côtes et les bords terminaux semés d'’écailles noires, avec une série de points terminaux sur les nervures, les supérieures avec le rappel de la ligne subterminale et la discocellulaire marquée en noir. Tête et corps couleur des premières ailes.

Loja, Équateur ; une série de Ÿ.

Hemiptocha gen. nov. Diffère d’un côté du genre Crambus et de ses alliés en ce que ceux-ci ont la nervure 3 présente dans les quatre ailes, et de l’autre, de Ptochostola en ce que chez celui-ci la 3 est absente dans toutes; chez Hemiplocha, au contraire, la 3 est présente aux supérieures et absente aux inférieures. Palpes grêles, trois fois plus longs que la tête et légèrement penchés en bas; front proéminent; palpes maxillaires bien en vue, élargis par les écailles; trompe absente (cassée?); nervure médiane pectinée aux inférieures.

Type : Hemiptocha agraphella sp. nov.

Hemiptocha agraphella sp. nov. 27 mill, Dessus des supérieures teinte café au Jait semé de quelques rares écailles noires et de nombreuses écailles blanches; les franges, palpes, tête et thorax concolores. Dessus des inférieures pareil, mais plus blanchâtre, sans écailles noires et les écailles blanches dominantes; la frange blanchâtre. Dessous comme le dessus, mais plus clair et

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIX, 26 1V 1905, C)

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plus luisant, sans écailles noires. Dessus de l’abdomen café au lait, dessous blanchâtre; pattes avec les parties intérieures blanches, les parties extérieures café au lait.

Tucuman,; un (.

SCHOENOBIINÆ.

Xenophasma gen. nov. Supérieures avec la côte droite légèrement incurvée au milieu, puis convexe; l’apex obtus, rectan- gulaire; le bord terminal recourbé obliquement, l’angle interne à peine prononcé. Inférieures avec le bord abdominal court, l’angle anal tronqué, l’apex en pointe obtuse et le bord terminal courbé, Antennes du ( à tige épaisse, bipectinée courtement, les pectinations composées en réalité de lamelles dentées surmontées d’une touffe de poils; tête poilue; palpes labiaux épais, droits, tous les segments cachés sous des poils drus et serrés; palpes maxil- laires bien développés, moitié aussi grands que les palnes labiaux ; trompe toute petite; frein très fort; pattes avec les tibias poilus. Supérieures avec la cellule dépassant le milieu de l'aile, la disco- cellulaire fortement incurvée; 2 des 4/5 de la cellule, 5 très peu avant 4et5; 6 de l’angle supérieur de la cellule; 7, 8, 9 tigées; 10, 11 coïncidentes. Inférieures avec la discocellulaire anguleuse, verticale en haut, oblique et allongée en bas; 6, 7 tigées de l’extré- mité supérieure de la cellule, 7 anastomosant sur un pelit espace avec 8. Les supérieures avec de légères touffes de poils droits dans la cellule et à la base de l’espace submédian.

Type : Xenophasma notodontoides nov. sp.

Xenophasma notodontoïdes sp. nov. 34 mill. Dessus des supérieures marron avec la côte largement teintée de brun rougeâtre lilacé et les dessins brun rougeâtre suivants : un gros point submédian et un second cellulaire, tous deux précédés de toufles de poils droits, un troisième gros point vers l’extré- mité de la cellule, une ligne centrale descendant sous le second point, deux lignes subterminales, la plus intérieure fortement arrondie en dehors, dentée sur les nervures et mieux indiquée, la seconde ne formant qu’une ombre, enfin un large liséré terminal très foncé; la frange plus claire au départ, puis brun foncé. Dessus des inférieures blanc verdâtre semé de poils brun rosé clair qui s'accumulent à la côte et sur le bord terminal; la frange brun rosé clair. Dessous plus clair sans dessins appa- rents, les supérieures et la côte des inférieures couvertes de poils brun rosé, le liséré bien indiqué aux quatre ailes et coupé de clair sur les nervures. Palpes, pattes, dessous du corps et abdomen brun rougeâtre, tête et thorax semés de poils plus clairs.

Paranapanema, province de Saint-Paul, Brésil; un {.

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Metraeopsis gen. nov. Supérieures avec la côte droite sur les trois premiers quarts, puis courbée, le bord terminal obli- quement recourbé. Inférieures avec le bord abdominal court, le bord terminal légèrement courbé, insensiblement denté à la hau- teur de la cellule. Antennes épaisses, lamellées, subdentées; palpes labiaux droits, en pointes; palpes maxillaires distincts; trompe absente; éperon extérieur des tibias de derrière les 2/3 de l’éperon intérieur. Supérieures avec la cellule dépassant le milieu de l’aile; la discocellulaire arrondie, la partie inférieure oblique; la 3 de bien avant l’angle ; 4 et 5 rapprochées au départ; 6 et 7 un peu sinuées également à l’origine; 8, 9, 10, 11 tigées toutes ensem- ble. Inférieures avec 6 et 7 de l’angle cellulaire supérieur, 7 anasto- mosant fortement avec 8; 4 et 5 tigées sur une courte distance. Type : Metraeopsis cuneatalis sp. nov.

Metraeocpsis cuneatalis sp. nov. 28 mill. Dessus des supérieures gris noirâtre traversé par une ligne extracellulaire concolore, très large et presque noire au départ de la côte, rentrant obliquement dans l’intérieur, fortement zigzaguée partout et avec les dessins blanc pur suivants : l’extrême base et un trait submédian blancs, un large espace costal et extracellulaire également blanc, immédiatement suivi de la ligne noire,suivie elle-même d’une ligne blanche qui l'accompagne jusqu’à la5; en dessous de la cellule, les espaces blancs se réduisent à six taches formant comme une double ligne, une première tache sur le bord interne suivie de trois taches triangulaires entre 1 et 2, 2 et 3, 3 et 4, puis, extérieurement, une seconde tache sur le bord interne, suivie d’une seule entre 1 et 2; bord terminal et frange blancs de la 5 à l’apex, avec des coupures grises sur les nervures, le reste de la frange gris; dessus des infé- rieures blanc pur avec un liséré terminal gris, quelques ombres sub- terminales grisâtres et la frange blanche. Dessous des supérieures rappelant le dessus, mais plus pâle, les dessins moins nets; dessous des inférieures plus enfumé et avec un commencement de ligne transversale. Tête, thorax et pattes blanchâtres, le corps grisâtre.

Vallée de la Zamora, près Loja, Équateur ; un (4.

Pyralopsis gen. nov. Supérieures avec la côte arquée à la base, légèrement déprimée avant l’apex; apex finissant en pointe émoussée et courte; bord terminal recourbé obliquement. Infé- rieures larges à bord terminal recourbé et légèrement infléchi à la hauteur de la ceilule. Trompe absente; palpes labiaux longs et droits en avant, le second article large, à écaillage épais et lisse, les écailles finissant en une pointe au-dessous du troisième article, lequel est étroit, quelque peu spatulé et le tiers de la longueur du second; palpes maxillaires distincts, épaissis; antennes fortes et courtes,

PHONE ST RENE ENS PT TL ETS

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lamellées, subdentées et pubescentes, plus minces et à peine pubescentes chez la 9; frein présent. Supérieures avec la cellule arrivant bien à la moitié de l'aile; discocellulaire non anguleuse; 3 d'avant l'angle; 4 et 5 courtement tigées; 6 et 7 tigées de l'angle supérieur de la cellule ; 8 et 9 tigées ; 10 fortement courbée au départ vers 11, mais sans anastomose ; 11 assez éloignée, anastomosant for- tement avec 12. Inférieures avec 4 et 5 courtement tigées ; 6 et 7 de l’angle supérieur, 7 anastomosant fortement avec 8.

Type : Pyralopsis peruviensis sp. nov.

Au point de vue de la nervulation, ce genre ressemble aux genres Thyridophora Warr. et Styphlolepis Hmpsn avec lesquels pourtant il n’a rien de commun; l'espèce typique rappelle Barepa atkinsoni Moore,

Pyralopsis peruviensis sp. nov. (ÿcÿ 19 à 21 mill. Q 24 mill. Dessus des supérieures couleur os; toute l'aile, sauf l’espace terminal, envahie de brun noirâtre, et encore dans deux exemplaires cet espace se rembrunit également, mais moins que le reste de l’aile. Deux fines lignes couleur os coupent l’aile transver- salement, une extrabasilaire formant un angle extérieur bien marqué dont la pointe se trouve dans l’espace saubmédian et une sub- terminale coudée extérieurement sur la 5 et intérieurement entre 1 et 2; cette seconde ligne sépare la partie noirâtre du bord terminal couleur os. Seconde moitié de la côte couleur du fond coupée par une suite de points bruns assez également espacés; une série de points terminaux bruns entre les nervures. Dessous des supérieures brunâtre avec l’espace terminal couleur os et sans lignes ; dessous des inférieures couleur os comme le dessus, mais avec la côte bru- nâtre sur les quatre premiers cinquièmes, un point discocellulaire et un commencement de ligne subterminale à la côte. Franges cou- leur os plus ou moins mêlé de grisâtre. Palpes et thorax brunûtres ; tête, corps et pattes couleur os partiellement semé de brunâtre.

Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; 2 jj et 1 ©.

CHRYSAUGINÆ.

Oxyalcia gen. nov. Supérieures allongées, étroites, avec la côte droite, l’apex obtus, le bord terminal oblique se courbant vers le bord interne. Inférieures avec l’angle anal carré, le bord terminal allongé, droit, et l’apex largement arrondi. Antennes du avec le premier segment élargi, la tige à ciliations fines et longues; ocelles distincts; palpes labiaux recourbés vers le haut devant la tête, à second segment épais atteignant le sommet du front, le troisième segment un peu plus court que le second, mince et acuminé; palpes

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maxillaires petits; trompe bien développée; frein long et fort; par- ties anales de l’abdomen garnies de longues touffes de poils ; tibias et segments basilaires des tarses poilus. Supérieures avec la cellule étroite, dépassant le milieu de l’aile; la discocellulaire courte et ver- ticale ; la 2 des 3/4, la 3 des 7/8, les 4 et 5 de l’angle inférieur de la cellule, très rapprochées l’une de l’autre; 6 absente; 7, 8, 9 tigées; 10 et 11 libres. Inférieures avec la costale et la sous-costale s’anas- tomosant; 7 anastomosant sur une certaine longueur avec 8; les autres nervures comme aux supérieures.

Type : Oxyalcia ovifera sp. nov.

Ce genre est caractérisé par l’absence de la 6 aux supérieures et par les palpes labiaux longs, droits et pointus comme dans Paracme Led.

Oxyalcia ovifera n. sp. 20 à 22 mill. Supérieures avec une tache fauve à la base, le premier tiers et la côte jusqu’au second tiers bru 1 noir saupoudré de blanc, le reste de l’aile brun marron un peu verdâtre à l’apex; premier tiers séparé du second par une double ligne blanche, la première droite, la seconde un peu oblique, toutes deux peu nettes et fondues dans le fond; second tiers coupé par une troisième ligne blanche, coudée extérieurement au milieu, aboutissant au bord interne immédiatement avant l’angle, l’espace central avec une large tache ovulaire blanche teintée de fauve assise sur le bord interne; frange brun verdâtre. Inférieures jaunes avec une large bordure costale et apicale brune qui cesse vers la 3; frange brune à bord blanchâtre le long de la bordure brune, jaune à l’angle anal. Dessous des supérieures brun noirâtre luisant, l’'empla- cement de la tache ovulaire et le bord interne jaunâtres; dessous des secondes ailes comme le dessus. Palpes minces et effilés, le second article fauve, le troisième brun ; tête et collier brun noir ; ptérygodes fauves ; dessus du corps brun annelé de fauve à la base ; touffe anale jaune; dessous fauve.

Loja et vallée de la Zamora, Équateur; une série de 4(Ÿ.

HYDROCAMPIN Æ.

Argyractis decoralis sp. nov. © 30 mill. Dessus des supérieures brun ochracé, lavé par places de pâle à la côte, avec une ligne antémédiane blanche allant droit de la costale à la 1 élargie sous la médiane, une large tache longitudinale jaune à cheval sur la 2 cerclée de blanc intérieurement émeltant une ligne blanche sur la discocellulaire, une seconde ligne sous la 2, ligne qui aboutit au bord interne avant l’angle, une troisième ligne enfin qui laisse la tache sur la 3 avant le bord terminal, remonte en $

66

dans l'intérieur de l’aile et se diffuse sur le bord costal; bord ter- minal jaune liséré intérieurement de brun et précédé d’une ligne intérieure blanche renflée au centre qui n’atteint pas la côte et se perd en une tache argentée dans la bande longitudinale sur l’angle interne. Frange gris perle luisant avec un liséré intérieur plus sombre. Inférieures blanches avec une ombre centrale brune rectangulaire et une ligne transversale droite jaunâtre suivie d’une ombre extradiscocellulaire et subterminale, ces ombres transfor- ment le blanc du fond en une bande transversale droite qui con- tient la ligne jaunâtre ; bord terminal jaune avec quatre yeux, un plus petit sur la 2 et trois grands sur 3, 4 et 6, ces yeux sont noirs pupillés de noir à iris blanc au sommet gris d'acier métallique argenté à la base ; frange comme aux supérieures. Dessous comme le dessus, mais plus pâle et avec une partie des dessins effacée. Palpes et tête blancs; ptérygodes blanches; abdomen et pattes blanc au départ, puis brunâtres.

Loja, Équateur; une ©. Je possède, également de Loja, un bien pareil, mais en mauvais état et sans corps; il mesure 24 milli- mètres.

Syntrita gen. nov. Ce genre, est comme construction, excessivement voisin du genre Bradina Led. qui semble appartenir exclusivement au vieux continent, mais plus massif et les pattes courtes; palpes labiaux ascendants légèrement recourbés, à troi- sième article court et simple; supérieures possédant dans l’espèce typique un espace hyalin cellulaire entre les stigmates.

Type : Syntrita umbralis sp. nov.

Syntrita umbralis sp. nov. 4j 23 à 26 mill. Dessus des supérieures gris pâle à reflets brillants et légèrement rosés sous un certain angle, avec la seconde moitié de la cellule blanche ainsi que la côte en dessus, la discocellulaire plus sombre, une ombre subterminale arrondie suivie d’une ligne subapicale blanche. Dessus des inférieures gris pâle avec la discocellulaire noirâtre, une ombre noirâtre subterminale qui se diffuse sur une partie du centre de l'aile, le liséré terminal blanchâtre extérieusement, noirâtre intérieurement. Frange grise à extrémité blanchâtre. Dessous gris pâle luisant avec le rappel d’une partie des dessins du dessus. Palpes, tête, collier et ptérygodes crémeux mêlé de quelques poils jaunâtres ; dessus du corps gris.

Loja et vallée de la Zamora, Équateur; trois +.

Stenia lubricalis sp. nov. 25 mill. Les quatre ailes d’un gris légèrement bronzé, soyeux et luisant, avec une ligne commune à peine plus sombre fondue dans le fond, extracellulaire,

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droite aux supérieures de la côte à la 4, puis fortement rentrée intérieurement, assez bien parallèle au bord terminal aux inférieures; la discocellulaire marquée en sombre à chaque aile, les supérieures avec l’ébauche d’une ligne extrabasilaire. Frange grise au départ, partiellement blanche à l'extrémité. Dessous plus clair avec le rappel des dessins du dessus. Palpes à dessus gris, le dessous blanc à la base ; tête et dessus du corps couleur du fond, dessous et pattes blanchâtres. Loja, Équateur; un (4.

Neomabra gen. nov. Ce genre ressemble de près au genre Mabra Moore, mais l’espèce typique est plus massive; palpes labiaux droits ascendants à second article bien couvert de poils, le troi- sième petit et obtus ; antennes minces, subdentées et pubescentes. La nervulation diffère en ce que la nervure 7 des supérieures est, à l’origine, recourbée vers la tige des 8, 9, 10, et les nervures 6 et 7 des inférieures sont courtement tigées.

Type : Neomabra nitidalis sp. nov.

Neomabra nitidalis sp. nov. 93 et 24 mill. Les quatre ailes jaune paille brillant, les dessins bruns. Ceux-ci se composent aux supérieures des taches orbiculaires et réniformes et des lignes suivantes : une basilaire incomplète, une extrabasilaire à peine sinuée et plus écartée au bord interne, une extracellulaire forte- ment dentée qui ne paraît plus ou moins que dans la moitié interne, deux subterminales composées de points intranervuraux, la première bien indiquée, la seconde diffuse et en partie fondue dans l’aile, enfin une série de chevrons terminaux aplatis. Les inférieures avec une médiane qui passe sur la discocellulaire, deux lignes fortement dentées et le liséré terminal un peu chevronné comme aux supérieures. Ces lignes sont plus ou moins complètes suivant les individus. Frange gris jaunâtre avec un liséré intérieur brunâtre. Dessous plus pâle reproduisant une partie des dessins du dessus. Tête et corps jaune paille, le dessous plus pâle.

Loja et vallée de la Zamora, Équateur; une série de Ÿ.

Pelinopsis gen. nov. Diffère de Pelina Moore en ce que la nervure 7 des supérieures est, à l’origine, recourbée vers la tige des 8, 9, 10 et en ce qu'aux inférieures la cellule n’atteint que le tiers de l’aile; antennes lamellées; abdomen du (j allongé à longue touffe anale; les ocelles distincts.

Type : Pelinopsis pachyzanclodes sp. nov.

Pelinopsis pachyzanclodes sp. nov. 24 mill. Dessus des quatre ailes gris mordoré, la teinte un peu granuleuse, avec les dessins noir brun suivants, peu nets et fondus dans le fond:

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une ligne extracellulaire commune, peu sinuée, très peu arrondie de la côté au-dessus de la 2, puis faisant un coude intérieur profond sur la 2 aux supérieures, plus centrale et fortement coudée exté- rieurement entre 2 et 5 aux inférieures, la discocellulaire marquée d’un trait aux quatre ailes, les supérieures ayant en outre un point cellulaire et une ligne extrabasilaire moitié plus écartée au bord interne qu’à la côte; un très fin liséré plus sombre qui ne se voit bien que par transparence; les franges concolores à extrémités plus claires. Dessous plus pâle, luisant, les dessins ne se retrou- vant bien que par transparence. Tête, corps et pattes couleur du fond des ailes. Loja, Équateur; un 4.

PYRAUSTINÆ.

Aediodes bigeminalis n. sp. 32 mill. Antennes nor- males, finement pubescentes; côte des inférieures assez fortement coudée peu avant le milieu. Les quatre ailes noires à reflets cuivrés, chacune avec deux taches sous-costales blanches à reflets opalins sous un certain jour; la première des supérieures plus petite, coupée par la médiane; la seconde plus large, extracellulaire, de la 7 à la 3; la première tache des inférieures au premier quart éga- lement coupée par la médiane; la seconde, comme aux premières ailes, plus large et s’arrêtant à la 3; franges noires, la seconde moitié blanche à l’angle interne des premières ailes et partout aux inférieures, sauf à l’angle anal qui reste noir. Tête et dessus du corps noirs; palpes noirs, sauf le départ de la base en dessous qui est blanc; poitrine et dessous du corps blancs; pattes noires cou- pées de blanc.

Yungas de la Paz, Bolivie; un (!.

Hyalea boliviensis n.sp. 24 mill. Les quatre ailes noir lilacé; les supérieures avec deux taches jaune paille, la première basilaire, ne dépassant pas la médiane et s’allongeant en pointe jusque vers le milieu du bord interne; la seconde formant une large bande transversale à bords droits, sous-costale, englobant la disco- cellulaire et finissant arrondie peu avant l’angle interne; les infé- rieures avec la base et toute la partie centrale jaune paille ne laissant de la couleur du fond qu’une bordure terminale partant du milieu de la côte et remontant un peu au-dessus de l’angle anal, beaucoup plus large dans les parties costale et apicale; les franges gris noir. Dessous comme le dessus, mais le départde la discocellulaire marqué de noir dans la bande transversale des supérieures et la bordure noire des inférieures atteignant à peine l’angle anal sans remonter

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sur le bord abdominal qui reste entièrement jaune. Palpes à dessus noir, marqués d’un petit point jaune à l’apex, le dessous blanc; vertex noir, le front cerclé d’un liséré jaune; ptérygodes jaune paille; thorax et dessus du corps noirs; poitrine et ventre blancs; dernière paire de pattes jaune paille, les autres manquent.

Yungas de la Paz, Bolivie; deux 4j.

Trithyris flavifimbria n. sp. 21 mill, Ailes poilues d’un brunâtre vineux, les supérieures avec trois taches cellulaires un peu jaunâtres, se distinguant à peine du fond de l’aile; la plus grande et la mieux marquée sur la discocellulaire, la centrale ne formant qu’un point; les franges longues, jaunes. Dessous des ailes plus pâle, luisant. Palpes blancs, le troisième article minuscule, brun; tête, collier, thorax et dessus du corps brunäâtres; la tête et le collier marqués de vineux; dessous du corps blanchâtre.

Loja, Équateur; une ©.

Troctoceras gen. nov. Supérieures à côte droite, recourbée peu avant l’apex, lequel est plutôt obtus, à bord terminal oblique et bord interne droit, triangulaires et élargies extérieurement; les deux angles arrondis aux inférieures; les écailles lisses et luisantes. Antennes du à premier segment renflé; du bord extérieur de ce premier segment sort le deuxième segment également renflé, mais creusé un peu obliquement, quelque peu en forme de cuillère, le reste de l’antenne assez épais, s’amincissant graduellement, fine- ment cilié, l’extrémité râpeuse; palpes recourbés, le troisième article dépassant le front, assez long et bien distinct, plus étroit que le second; palpes maxillaires minuscules; trompe et frein pré- sents; nervulation comme dans le genre Massepha Wik.

Type : Troctoceras occlusalis sp. nov.

Troctoceras occlusalis n. sp. 24% mill. Dessus des supérieures d’un lilacé pâle luisant, la base interne et la région sous-costale garnies de taches, la côte lilacée lisérée de jaune en grande partie. Ces taches, citron pâle, sont lisérées de jaune plus soutenu et comprennent une première grande tache occupant toute la base interne reliée à une première petite tache cellulaire, une seconde plus grande tache cellulaire, une toute petite discocellu- laire, une grande tache allant de la 5 à la 9, puis trois petites sépa- rées, allongées, entre 5 et 6,6 et7, 7et 8; toutes ces taches se sui- vant immédiatement les unes les autres. Dessus des inférieures blanc luisant avec une ombre terminale lilacée ; les franges lilacées, blan- chissant, ainsi que le bord à l’angle anal des inférieures. Dessous luisant, semblable, mais plus pâle aux premières ailes les taches du dessus sont rappelées. Palpes citron coupé de lilacé; antennes

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caractérisées par le creux demi-spiral du second segment par devant comme dit plus haut; tête citron; collier, thorax et dessus du corps citron coupé de jaune brun; dessous du corps et pattes blanc luisant, la première paire coupée de lilacé.

Loja, Équateur ; plusieurs 4j.

Pilocrocis pallidipuncta n. sp. 33 à 39 mill. Brun bronzé à reflets rose lilacé sous un certain angle, sans dessins appa- rents, sauf une petite tache pâle entre 2 et 3 peu après le départ de la cellule (certains exemplaires possèdent une seconde plus petite tache pâle entre 3 et 4), les franges, tête, thorax et abdomen con- colores. Dessous des ailes pareil; palpes gris brun; cuisses brunes; extrémité des pattes et dessous du corps blanchâtres.

Loja et environs, Équateur ; une série de 4(Ÿ.

Celte espèce ressemble à Pilocrocis purpurascens Hmpsn, mais purpurascens a les supérieures plus acuminées et, outre les diffé- rences de dessins, les deux espèces se reconnaîtront aisément aux palpes à dessous blanc pur vers la base dans purpurascens, gris brun dans pallidipuncta. Plus semblable encore à Pilocrocis damo- nalis WIk., cette espèce s’en distinguera par les pattes antérieures, simples dans damonalis, poilues dans pallidipuncta.

Pilocrocis subcandidalis n. sp. 29 mill. Palpes labiaux très remarquables, les second et troisième articles composés comme de fourreaux poilus s’emboîlant l’un dans l’autre, le troisième deux fois plus large au sommet qu'à la base, garni à l’apex d’une petite projection crochue, les dessus brun et dessous blanc. Dernière paire de pattes simple. Les quatre ailes brun foncé, plus sombre sur la discocellulaire; la frange brune au départ, puis grisâtre. Dessous des supérieures brun, des inférieures blanc grisâtre luisant, les traits discocellulaires plus nets. Tête, ptérygodes (garnies de longs poils) et dessus du corps brun foncé; dessous des pattes et du corps blanc.

Environs de Loja, Équateur; deux 4j, dont un très frais.

Pilocrocis plumipes n. sp. 28 à 31 mill. Taille et port de la précédente espèce, mêmes palpes labiaux également à dessus brun et dessous blanc, mais se dislinguera aisément de subcandidalis par la dernière paire de pattes garnie d’une grosse touffe de longs poils comme dans la section VII A de Hampson à laquelle cette espèce pourrait aussi appartenir de par ses éventails d’écailles cel- lulaires et ses longs patagias. Les quatre ailes gris brun bronzé; les supérieures avec une ligne extrabasilaire représentée dans la cellule par un gros point, un trait discocellulaire et une ligne extracellu- laire formant un large demi-cercle et rentrant intérieurement sous

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la 2, les inférieures avec un point cellulaire et une ligne extracellu- laire formant angle intérieur sur la 2; les franges brunes au départ, puis grisâtres. Dessous comme le dessus, mais plus pâle. Tête et dessus du corps gris brun, ptérygodes garnies de longs poils dépas- sant le premier tiers de l Hérénere anus garni d’une touffe de poils plus clairs. Dessous des pattes et du corps blancs.

Environs de Loja, Équateur ; quatre 4.

Acridura fortunata n. sp. 25 mill. Antennes épaissies par les écailles dans leur partie centrale. Les quatre ailes d'un noir profond semé de fines écailles qui, sous un certain jour, brillent en bleu vert métallique, à centre hyalin traversé par les nervures noires; ces parties hyalines, également irisées de bleu verdâtre sous un certain angle, comprennent : aux supérieures, la cellule, un mince espace sous la médiane et le centre de l'aile de la 2 à u Ge même un peu au delà, s’allongeant davantage entre 2 et 4, mais d’ailleurs sans atteindre le bord terminal; aux inférieures, la partie centrale à cheval sur la médiane, plus allongée entre 3 et 5 mais toujours sans atteindre le bord terminal ; franges noires. Dessous semblable. Palpes noirs, blancs en dessous au départ; tête noire, le collier finement liséré de blanc est, ainsi que le thorax et le dessus du corps, noir à reflets d’un bleu vert métallique; deux points blancs sur le premier segment; poitrine, dessous des premières cuisses et ventre blancs; paltes en partie noires avec reflets métal- liques.

Charuplaya, Bolivie ; juin 1901, saison sèche; un .

Cœnostola confusalis n. sp. 24 mill. Taille et port de Martyralis Led. Les quatre ailes d’un brun noirâtre uniforme, les dessins brun noir se distinguant à peine du fond sont les mêmes que dans Martyralis : trait discocellulaire à chaque aile, ligne extérieure commune et aux supérieures ligne extrabasilaire. Franges entière- ment noires aux supérieures, la seconde moitié blanche aux infé- rieures. Tête, thorax et dessus du corps brun noirâtre, dessous des ailes plus pâle, les dessins ne reparaissant presque plus; dessous du corps et pattes grisâtres.

Loja, Équateur ; un

Nacoleia albisectalis n. sp. 25 mill. Dessus des quaire ailes gris brun à reflets violacés, coupé dans leur milieu par une large bande d’un blanc pur s’irisant sous un certain angle; cette bande contient : aux inférieures, un point sur la médiane entre 2 et 3 et un trait brun plus rapproché du bord extérieur dont il suit les contours ; aux supérieures, également un trait brun du bord interne à la 2, au delà la bande reste simple, mais une seconde ligne blanche

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se forme plus loin, extérieurement à la cellule, et descend en pointe de la côte, elle est aussi large que la première ligne, à la 4; entre les deux bandes le fond de l'aile s’éclaircit; les supérieures possé- dant en outre un trait extrabasilaire sous-costal blanc. Franges blanches au départ, puis hrunes à extrémité blanche. Dessous sem- blable, Tête-et corps couleur du fond des ailes, l’abdomen coupé par une ligne blanche continuant celle des ailes, chaque segment finement liséré de blanchâtre, plus largement en dessous; palpes bruns, le dessous blanc; poitrine blanche ; pattes brunes et blanches. La Uruca près San Jose, Costa-Rica ; une 9.

SUR QUELQUES GLYPHODES SUD-AMÉRICAINS

Cette famille renferme une série d’espèces blanches ou blanc verdâtre très voisines entre elles qui ont été, en partie et à diffé- rentes reprises, confondues et mélangées. Sans prétendre éclaircir complètement la question, car pour cela il me faudrait avoir des types authentiques de toutes les espèces déjà nommées, je vais essayer par le tableau ci-joint de poser un premier jalon permet- tant d’arriver à la fixation des espèces. Je ne tiens compte que des espèces américaines, bien entendu, et n’englobe la Margarodes glauculalis de Guénée, dont la patrie n’est point connue et est même supposée asiatique, que pour la forme. Je ne tiens pas compte de flegia Cramer, cette espèce bien reconnue ne pouvant se confondre avec les autres. Un des signes qui me semblent les plus aptes à séparer facilement les espèces est le pli creusé que forme souvent la côte en dessous des supérieures et d’où partent parfois des poils disposés de manières diverses; j’appellerai ce pli recouvert de poils squammeux, gouttière, pour la facilité de la description. Guénée en parle longuement pour ses émitalis, lus- tralis et reductalis.

Hampson place imitulis Gn. comme synonyme d’aurocostalis Gn. avec jairusalis WIk. et lustralis Gn. dans sa section V B (Pachyar- ches), margaritalis Snell. dans sa section XI A (Nolckenia); limi- talis n. sp. et adelalis n, sp. seraient, si l’on se base sur le carac- ère des poils de la goultière, à placer à côté de margaritalis ; cireumfumata n. sp. viendrait dans les Pachyarches et impunctalis n. sp. nécessiterait une nouvelle subdivision.

Glyphodes limitalis n. sp. 29 mill. Les quatre ailes d’un blanc verdâtre luisant irisé; les supérieures avec la bande cos- tale jaune ochracé atteignant l’apex en pointe, un point noir bien indiqué sur la discocellulaire ; les quatre ailes avec un très fin liséré

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terminal faisant ressortir, surtout aux supérieures, une suite de tout petits points terminaux noirs entre les nervures ; franges blanc verdâtre. Dessous blanc verdâtre, les points discocellulaires des supérieures à peine visibles et les bords terminaux des quatre ailes, sauf dans la partie anale des inférieures, envahis, ainsi que les franges correspondantes, par une ombre brunâtre qui peut, par transparence, s’apercevoir sur le dessus. Dessous de la côte des supérieures formant une gouttière squammeuse brillante qui ne cesse qu’au delà de la discocellulaire et laisse échapper de son pre- mier tiers une touffe de longs poils jaunâtres, raides, inclinés en bas. Palpes ocre brun en dessus, blanc verdâtre en dessous; tête, collier, thorax et corps blanc verdâtre, le collier bordé d’ocre brun en avant et l’avant du thorax coupé par des épaulettes ocre brun, lesquelles vont du collier à la base des ailes; pattes blanc verdâtre, la première paire avec les tarses jaunissant; touffe anale brun mélangé de gris. Yungas de la Paz, Bolivie ; un (j bien frais.

Glyphodes adelalis n. sp. 32 mill. Les quatre ailes blanc luisant irisé, les nervures ressortant en gris par transparence; les supérieures avec la bande costale jaune ochracé ne s’amincis- sant que peu avant l’apex, un point discocellulaire gris et un fin liséré terminal gris qui continue aux inférieures; sauf à l’angle anal le bord et la frange restent blanc pur, partout ailleurs la frange se grise un peu et,en transparence, les bords terminaux se plombent également. Dessous blanc luisant; la gouttière, mince, squammeuse et brillante, cesse peu après le milieu de la cellule et de sa première moitié laisse échapper une touffe de longs poils jaunâtres, raides, descendant sous l’aile. Palpes jaune ocre à dessous blanc; tête, col- lier, thorax et poitrine blancs, le collier liséré de jaune ocre en avant, le thorax avec épaulettes jaune ocre; l'abdomen blanc, gri- sant dans sa partie terminale ; pattes blanches, les extrémités jau- nissant en partie; touffe anale épaisse, noire.

Loja, Équateur ; un (4.

Glyphodes circumfumata n. sp. 36 mill. Ailes d’un blanc luisant irisé; les supérieures avec la bande costale fauve ochracé finissant en pointe sur l’apex et un trait noir discocellulaire; les quatre ailes avec un fin liséré terminal noir qui, dans l’état de grande fraicheur, n'apparaît que comme de simples petits points terminaux entre les nervures et une ombre terminale plombée, très sensible sous un certain angle; la frange blanche dans la partie anale des inférieures est également plombée partout ailleurs. Dessous semblable, moins la bande costale remplacée par la gouitière, squammeuse, s’arrêtant peu avant la discocellulaire et ne laissant

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échapper aucuns longs poils quelconques. Palpes fauve ochracé à dessous blanc; tête, base des antennes et thorax blancs, ce dernier coupé par des épaulettes fauve ochracé; collier blanc liséré de fauve en avant; corps blanc en dessous, les derniers anneaux du dessus se teintant légèrement; gorge blanche; pattes blanches et fauves; touffe anale épaisse, brun noir.

Charuplaya, Bolivie; juin 1901, saison sèche; deux 4}.

Glyphodes impunctalis n. sp. 36 mill. La description de la précédente espèce s’applique tout aussi bien à celle-ci, sauf le trait discocellulaire des supérieures qui manque absolument, la con- formation des antennes (voir le tableau) et enfin la gouttière d'où s’échappe dans la seconde moitié une touffe de longs poils jaunâtres qui deviennent de plus en plus courts en se rapprochant de l’extré- mité; peut-être aussi le liséré terminal est-il moins sensible.

Micay, Colombie; août 1896; un ('.

Glyphodes extorris n. sp. 29 mill. Supérieures noires avec le bord interne blanc sur les deux premiers tiers, la discocel- lulaire finement marquée de blanc et deux grandes taches semi- transparentes, d’un blanc pur, nacrées et luisantes sous un certain angle, la première antémédiale et triangulaire occupant les deux premiers tiers de la cellule et descendant sans l'atteindre jusque sous la 1, la seconde extracellulaire, oblongue arrondie, voisine, mais ne coupant ni la côte ni l’angle interne; entre cette tache et le bord, une fine ligne subterminale pâle arrondie. Inférieures presque entièrement du même blanc pur nacré que les taches, ne conservant qu’une bordure terminale à peu près de même largeur partout, couvrant la côte, sauf à la base, le bord terminal et remon- tant très peu au-dessus de l’angle anal. Frange noirûtre lisérée de blanchätre à la base. Palpes noirs à apex et dessous blanc; tête et collier noirs lisérés de blanc; ptérygodes garnis de longs poils blancs; thorax noir; dos noir bordé de blanc de chaque côté; ventre et pattes blancs coupés de noir.

Santo Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est ; un «.

Glyphodes tænialis n. sp. 28 et 30 mill. Dessus des quatre ailes gris-pâle mordoré luisant traversé par une bande paille pâle commune, centrale, droite aux supérieures elle est plus large à la côte qu’au bord interne et à peine sinuée sur ses bords, arrondie et beaucoup plus large aux inférieures elle envahit l’angle anal, la bande terminale grise plus large à l’apex. Franges couleur du fond. Dessous plus pâle, les supérieures sem- blables au-dessus, mais les inférieures avec l’aile entièrement cou- verte par le paille, sauf une petite bordure terminale dans la région

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apicale. Collier et ptérygodes gris bordés d’un peu de blanc, dessus du corps gris, le dernier segment coupé de blanc; dessous du corps et intérieur des pattes blancs.

Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; deux 4.

Cette espèce est voisine d'olealis Feld. dont elle a le port et la taille, mais la bande droite qui traverse ses ailes supérieures l’en distinguera au premier coup d'œil.

Cirrhochrista gaujonialis n. sp. 31 à 35 mill. Supé- rieures avec deux grandes taches d’un blanc pur légèrement irisé sous un certain angle occupant la plus grande surface des ailes ; ces taches sont entourées d’un lavis de jaunes allant d’une teinte claire au brun sombre, ininterrompu le long de la côte et du bord terminal, mais coupé par une tache blanche à la base interne et par trois petites taches également blanches sur les trois premiers quarts du bord interne. Des deux grandes taches la première est centrale, irrégulière, la seconde beaucoup plus grande, assez bien arrondie; on remarque en outre un point subapical blanc et plu- sieurs points jaunes terminaux croissant de la 4 à l’apex. Infé- rieures presque entièrement blanches, la bordure occupant l’apex et l’angle anal est réduite à un simple liséré entre 2 et 5 et sur le bord abdominal. Franges gris, jaune au départ, puis plus pâles. Dessous des quatre ailes entièrement envahi de blanc pur irisé luisant, l’entourage du dessus ne reparaissant plus que partielle- ment à l’apex des ailes et sur la côte des supérieures. Palpes bruns en dessus, blancs en dessous; tête, thorax et dessus du corps lavés de jaunes et brun; ptérygodes garnis de longs poils blancs; pattes blanches coupées de brun.

Popayan, Colombie; deux « et une 9, deux des exemplaires pris par M. l’abbé Gaujon, au séminaire même de Popayan, le 19 mars 1895.

Cette fort jolie espèce est la première américaine du genre créé par Lederer pour deux papillons d'Amboine.

Evergestis obliqualis n. sp. 31 et 33 mill, Supé- rieures assez acuminées, sablées de gris et traversées par une large ligne blanche droite allant de l’apex au milieu du bord interne ; une seconde petite ligne droite part extérieurement à la première du bord interne, mais n'atteint pas le bord terminal et reste peu distincte; extrémité des nervures marquéed’un point noir ; la frange blanche coupée de gris. Inférieures blanches, semi-transparentes, marquées d’une ligne subterminale ne s’accusant guère que par des points nervuraux, l’extrémité des nervures marquée d’un point comme aux supérieures, la frange blanche coupée de gris, mais

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moins qu’aux premières ailes, dessous semblable, mais plus pâle et luisant. Tête et corps gris. La Paz, Pérou; deux

Polygrammodes obfuscalis n. sp. 32 mill. Supé- rieures d’un brun lavé de gris dans la moitié inférieure et un peu sur la côte, traversées par deux lignes plus sombres, une extrabasi- laire assez droite et une extracellulaire dentée, trois fois plus écartée de la première à la côte qu’au bord interne, marquées enfin de trois petites laches irrégulières bianches, à peu près également distantes l’une de l’autre, les deux premières cellulaires, extérieures à la première ligne, la troisième à cheval sur la seconde ligne. Dessus des inférieures brunâtre, plus pâle vers la base, avec une fine ligne transversale à peine distincte. Franges concolores. Dessous plus pâle que le dessus, les supérieures avec les trois tâches blan- ches et la seconde ligne, les inférieures avec une tache discocellu- laire et la ligne transversale, coudée, mieux marquée. Palpes, tête, thorax et dessus du corps bruns, l’extrémité des ptérygodes garni de poils pâles ; dessous du corps et pattes pâles.

Loja, Équateur; un «+.

Pachyzancla straminealis n. sp. 24 mill. Les quatre ailes un peu hyalines, d’un paille très pâle, les bords terminaux plus opaques et fournis d’écailles et par suite d’une teinte plus soutenue, la côte des supérieures un peu olivâtre dans sa première moitié. Premières ailes avec deux points noirâtres bien marqués, l’un cellu- laire, le second discocellulaire; inférieures avec un seul point, le discocellulaire ; les quatre ailes avec une ligne subterminale com- mune, ondulée, fine et très légèrement dessinée; les franges paille. Dessous plus pâle sans ligne, les points ne se voyant que par trans- parence. Tête et corps paille pâle.

Loja, Équateur ; une ©.

Phliyctænodes punctinotalis n. sp. 35 à 38 mill. Dessus des supérieures gris testacé, les atomes plus fournis dans la région costale, traversé par une série de points nervuraux noirs formant, à distance à peu près égale de la discocellulaire et du bord terminal, une ligne arrondie remontant sous la cellule sur la 2 et la 1, un petit point cellulaire noir et le bord terminal marqué de tout petits points entre les nervures; la frange grisaille. Inférieures d’un blanchâtre semi-hyalin luisant avec une ligne subterminale de points nervuraux et des points terminaux comme aux premières ailes, les bords costal et terminal légèrement ombrés de testacé; les franges également grisailles mais avec plus de blanc qu'aux supérieures, presque blanches à l'angle anal. Palpes à dessus

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testacé et dessous blanc; tête, thorax et corps testacés; gorge blanche; pattes blanches et testacées, Loja, Équateur; une série de (Ÿ.

Phlyctænodes æmulalis n. sp. 923 mill. Supérieures d’un brun uniforme à reflets lilacés sous un certain angle; infé- rieures jaune ocre avec une bordure brune plus large dans la seconde moitié costale, s’amincissant le long de bord terminal et remontant après l’angle anal le premier tiers du bord abdominal ; les franges brunes. Dessous semblable. Vertex et collier bruns; lisérés de blanc; thorax et corps bruns; gorge blanche.

Charuplaya, Bolivie; juin 1901, saison sèche ; un (J.

Ressemble à annaphilalis Grote de l'Amérique du Nord.

Micrelephas gen. nov. Supérieures allongées avec la côte arquée au départ, puis droite, l’apex rectangulaire, le bord terminal denté à la 7, carrément projeté entre 4 et 5, oblique et crénelé en dessous de la 4 et un sillon longitudinal partant de la base sous la médiane, paraissant en dessous comme un pli légèrement relevé. Inférieures avec un sillon cellulaire partant de la base et contenant un long pinceau de poils. Antennes lamellées, simples, plus épaisses au départ; palpes labiaux très grands, le second article plus long que la tête, garni de longs poils à son extrémité, le troisième presque aussi long que le second formant une brosse de longs poils raides; trompe et freins bien développés; éperons intérieurs des tibias de derrière moitié aussi longs que les éperons extérieurs. Supérieures avec la cellule plus longue que la moitié de l'aile, la discocellulaire verticale incurvée intérieurement; la 3 de juste avant l’angle inférieur de la cellule, 4 et 5 séparées, 7 droite, séparée de 8 et 9. Inférieures avec la 5 bien infléchie dès son départ de 4.

Type : Micrelephas crassipalpis sp. nov.

Micrelephas crassipalpis n. sp. 32 mill. Dessus des supérieures blanc semé d’atomes bruns sur la côte et dans les régions basilaire et interne, presque entièrement lavé de brun dans les parties sous-costale et apicale, avec les taches suivantes : une tache jaunâtre presque terminale sur la pointe formée par la 7, trois à quatre taches terminales blanches lisérées extérieurement de brun de l’angle à la 4, les deux plus grandes sur 2 et 3, entourées intérieurement d’une ligne brune faisant demi-cercle sur laquelle viennent s'appuyer plusieurs taches jaunâtres de la 1 à la3 ; encore une tache jaunâtre subterminale entre 4 et 5 et quelques embryons de taches terminales entre 4 et 7 précédés de chevrons intérieurs faisant suite à la ligne en demi-cercle ; frange coupée de blanc et de

ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIX, 26 1V 1905, 6

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brun. Inférieures et frange blanc pur. Tête et thorax brunâtres; corps et pattes blancs avec quelques ombres brunâtres.

Loja, Équateur ; un 4.

Cette espèce ressemble très superficiellement à Liopasia ochra- cealis WIk. mais ses énormes palpes labiaux l’en distingueront à première vue.

Cybolomia ? angustalis n. sp. 17 et 18 mill. Ailes allon- gées, les supérieures étroites; supérieures gris cendré semé de nombreux atomes noirs dans les régions sous-costale basilaire et apicale ainsi que vers le bord interne, le dernier tiers de la côte blanchâtre marqué de cinq points noirs à peu près également espacés et se reproduisant en dessous comme en dessus, la frange grise noircissant à l’apex. Inférieures blanchäâtres, luisantes, le bord terminal ombré de gris surtout à l’apex, les franges conco- lores. Palpes très longs dépassant la tête de plus d’une longueur, le premier article tout petit, le second gros, long et poilu, le troisième moitié environ du second, grêle ; tête et corps gris cendré.

Loja, Équateur ; deux j(Ÿ.

Pionea hyalactis n. sp. 28 mill. Côte des inférieures un peu coudée au départ; dessus des supérieures avec une légère dépression fovéale sous la médiane formant bosse en dessous et un pinceau de poils à la base, le devant du thorax en avant des ailes garni d’une toufle de longs poils blancs revenant sous les supé- rieures. Dessus des supérieures teinte café au lait coupé de longues stries intranervurales blanches et marqué d’une ligne extracellulaire de petits traits noirs également intranervuraux formant demi-cercle entre la 2 et la 8, l'extrémité de la plupart des nervures coupée d’un petit trait terminal noir; la frange café au lait. Dessus des infé- rieures blanc pur luisant, irisé sous un certain jour; franges blanches. Dessous des premières ailes comme le dessus, mais les stries blanches encore plus développées, envahissant à peu près tous les espaces intranervuraux sauf à la côte, la ligne extracellulaire de traits disparaissant et remplacée par une grosse tache souscostale noire au point de commencement de la ligne. Dessous des infé- rieures blanc, la côte grisant, les nervures marquées d’un point terminal noir, ayant en outre quatre points extracellulaires noirs entre la 3 et la costale formant un commencement de ligne. Tête et thorax café au lait, abdomen blanchäâtre.

Loja, Équateur; un (4.

Pionea acutalis n. sp. 25 à 27 mill. Ailes allongées, les supérieures acuminées, d’un gris luisant, les dessins plus sombres, fondus dans le fond et à peine distincts, traversées par une ligne

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commune subterminale arrondie, bien dentée aux supérieures dont la discocellulaire est indiquée en sombre; la frange grise plus pâle sur son bord. Dessous semblable, mais les inférieures semées d’atomes blancs faisant grisaille. Palpes à dessus gris et dessous blancs; tête et dessus du corps gris, dessous blanchätre.

Loja, Équateur; trois

Pionea internexalis n. sp. 18 mill. Dessus des supé- rieures blanc pur avec la côte largement teintée de brun ferrugineux, une très large bande terminale et les dessins suivants également brun ferrugineux ; deux petits points cellulaires, une très grande tache discocellulaire reliée directement à la côte ainsi qu’à la bande terminale par les nervures, celles-ci coupées en avant de la bande terminale par une fineligne formant un large feston et remon- tant, ainsi d’ailleurs que la bande terminale elle-même, sur la 2 pour de atteindre le bord interne en un second feston, puis reparaître plus loin et former une ligne-extrabasilaire oblique qui va se perdre dans le brun costal vers le départ de la cellule; l’intérieur blanc est en outre coupé de plusieurs petites lignes enchevêtrées et les nervures, toutes plus ou moins brunes, sont en outre, comme les lignes, accompagnées d’écailles jaunes. Frange brun ferrugineux. Inférieures blanches, luisantes, semi-hyalines avec l’extrémité des nervures marquée d’une tâche brune, la frange blanche teintée de jaunâtre vers les taches. Dessous des inférieures pareil, des supé- rieures avec les dessins ne se voyant que par transparence. Palpes bruns, les dessous blancs ; vertex brun; thorax et dessus du corps brun mêlé de jaune et de blanc.

Loja, Équateur; deux (j.

Udea albipunctalis n. sp. 15 mill. Supérieures assez acuminées, à bord terminal droit, d’un gris uniforme à reflets lilacés, marqué d’une petite tache blanche à la discocellulaire sur 3, 4,5 et avec un commencement de ligne subterminale sombre à la côte; inférieures d'un gris plus pâle nonirisé; franges grises au départ, les extrémités blanches. Dessous des premières ailes plus pâle que le dessus, luisant, la discocellulaire ressortant en sombre, la ligne plus sensible; dessous des inférieures blanchâtre, la disco- cellulaire indiquée en gris, une subterminale arrondie commençant à la côte. Dessus des palpes et du corps, tête et thorax gris lilacé ; dessous des palpes et pattes blanc, la première paire coupée de gris.

Loja, Équateur; un 4.

Mimudea lividalis n. sp. 16 mill. Dessus des supérieures gris rosé traversé par deux lignes noires, une extrabasilaire arrondie au centre, puis droite sur le bord interne elle est plus écartée de

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la base, et une extracellulaire sinuée, coudée extérieurement à la hauteur de la cellule, trois fois plus éloignée de la première ligne à la côte que sur le bord interne, émettant extérieurement deux taches triangulaires blanches entre 6 et 8, 9 (la plus grosse entre 6 et 7) ainsi qu’une ombre noire entre 4 et 6, possédant enfin à l’extrémité de la cellule une troisième tache triangulaire blanche bordée de noir à droite et à gauche; un point terminal noir à l’extrémité de chaque nervure, la frange un peu plus pâle que la couleur du fond. Infé- rieures blanches avec le point terminal noir comme aux premières ailes, la frange blanche. Dessous pareil, mais les supérieures plus pâles et les inférieures avec deux taches cellulaires et une ligne extracellulaire de taches noires intranervurales, coudée entre 3 et 5. Palpes testacés, l’apex clair, la base blanche ; front et thorax gris rosé ; dessus de l’abdomen rosé annelé de crémeux; pattes crémeuses teintées de rosé. Loja, Équateur ; un 4.

Heterudea nov. gen. Semblable à Pyrausta, mais les ner- vures 8, 9, 10 des supérieures toutes tigées ; palpes labiaux triangu- laires à poils courts; palpes maxillaires filiformes, bien en vue; 6 prenant naissance de la cellule tout près de 7, juste sous l’angle supérieur; les ocelles présents.

Type : Heterudea illustralis n. sp.

Heterudea illustralis n. sp. 20 mill. Les quatre ailes à écailles granuleuses, d’un gris uniforme, assez luisantes et à reflets rosés sous un certain angle. Supérieures avec deux points crémeux : une tache subcarrée couvrant le coin supérieur de la cellule entre la sous-costale et la discocellulaire, précédée d’un point cellulaire noirâtre et suivie par la discocellulaire, également marquée de noi- râtre et un point crémeux plus petit, arrondi, à mi-chemin entre la première tache ei le bord terminal, placé entre 6 et 8 et formant la partie visible d’une ligne subterminale, peut-être plus apparente dans certains spécimens; inférieures avec une ligne transversale quittant la côte vers le second tiers et aboutissant en pointe au bord terminal sous la 2 et un point discocellulaire noirâtre; franges grises à l’apex des premières ailes, la seconde moitié blanchâtre par ailleurs. Dessous plus pâle, les dessins comme en dessus, mais moins nets et possédant en avant du point et de la ligne crémeuse une ligne extracellulaire sombre très fortement zigzaguée. Tête et dessus du corps gris; ventre et pattes pâles.

Loja, Équateur; trois 44.

Heterudea grisealis n. sp. 20 mill. Les quatre ailes gris pâle avec un trait discocellulaire mieux marqué aux supé-

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rieures, une ligne commune, subterminale, arrondie et le bord ter- minal, ainsi que la côte, plus sombres. Franges grises, la moitié extérieure blanchâtre. Dessous blanchâtre, les dessins comme en dessus. Palpes à dessus gris brun et dessous blanc; tête et vertex blanchâtres ; dessus du corps gris pâle ; ventre et pattes blanchôtres, la première paire coupée de brun.

Loja, Équateur ; un ({.

Très voisin de l’espèce précédente; les palpes un peu plus longs.

Pyrausta atrisquamalis n. sp. 21 mill. Les quatre ailes d’un gris souris uniforme, tout le centre des supérieures comme granuleux, la côte et le bord terminal plus lisses et luisants ; franges, tête, corps, pattes et dessous des ailes concolores, celles-ci très luisantes et le front proéminent.

Loja, Équateur; une ©.

Synchronia xanthosoma n. sp. 15 et 16 mill. Palpes, tête, collier, thorax et base des quatre ailes jaune orangé vif; abdomen et pattes jaune orangé parfois coupé de gris; antennes et poitrine grises ; les supérieures avec la partie basilaire jaune orangé moitié plus large sur la côte, tout le reste de l’aile d’un gris mordoré luisant devenant lilacé sous un certain angle; la frange grise plus claire. Inférieures avec les trois premiers quarts semi-hyalins, les nervures jaune orangé et une bordure terminale grise; la frange comme aux premières ailes.

Loja et vallée de la Zamora, Équateur; une série de 4(Ÿ.

Ebulea submundalis n. sp. 29 mill. Dessus des supé- rieures ochracé avec les dessins bruns suivants : une tache cellu- laire, un trait discocellulaire, une ombre extracellulaire bien nette et dessinée à la côte, puis se continuant droite jusqu’au bord interne, le bord terminal se fonçant un peu. Inférieures plus pâles, semi-hyalines, avec un point discocellulaire et le bord terminal éga- lement un peu plus foncé. Frange ochracée à bord plus pâle. Dessous des supérieures ochracé plus pâle qu’en dessus, avec les points cel- lulaires et un commencement de ligne subterminale arrondie à la côte; dessous des inférieures comme le dessus, mais ayant en outre une ligne subterminale fortement dentée vers la côte et cessant vers la 2. Palpes ochracés, le dessus brunâtre, l’apex brun; tête, thorax et dessus du corps ochracés; pattes ochracées, blanches en partie intérieurement.

Loja, Équateur ; un .

aurocostalis © Gn.

imilalis Gn.

lustralis Gn. glauculalis Gn.

reductalis Gn.

jairusalis WIK.

margaritalis Snell.

limitalis n. sp.

adelalis n. sp.

circumfumata n. sp.

impunclalis n. sp.

Tableau comparatif de quelque:

TAILLE

millim.

25

28

38

29

26

21

29

32

36

36

Couleur des ailes

blanc delait, nervures blanc mat.

blanc de lait irisé un peu verdâtre, supé- rieurescouvertesde poils squammeux de la base jusqu’au milieu.

blanc glauque irisé.

blanc verdâtre glau- que, irisé.

blanc verdâtre un peu jaunûtre.

blanc luisant irisé.

blanc luisant.

blanc verdâtre lui-

sant, irisé.

blanc luisant irisé, nervures ressortant en gris.

blanc luisant irisé.

blanc luisant irisé.

Bande costale des supérieure

fauve brun, d’égal largeur partout.

brun fauve pâle,

fauve et se rétrécis sant en avançan jusqu’à l’apex.

brun cannelle, de 1 même largeur pres que jusqu'à l’apex

fauve jusqu’à l’apex.

ocre, diminuant pe avant l’apex.

ochracée. .

jaune ochracé, attei

gnant l’apex e pointe. jaune, finissant ei

pointe obtuse su l’apex.

fauve ochracé, finis sant en pointe su l’apex.

jaune ocre, diminuan en pointe peu avan l’apex.

83

LYPHODES sud-américains.

Gouttière du dessous

ssant échapper de longs poils cotonneux l’un blanc brunâtre marqués au sommet le quelques points terminaux fauves.

iammeuse avec poils bruns soyeux très ongs jusqu’au delà de la cellule.

ente, remplacée par un filet étroit d’un lanc mat.

ente, mais la côte un peu renflée à la base vec, à la base, une touffe de longs poils emontant la côte.

cription et figure n’indiquant pas de outtière, mais montrant une touffe de ongs poils descendant et se recourbant ous l’aile.

assant la discocellulaire, verdätre avec, la base, une touffe de longs poils des- endant sous l’aile,

rte, s’arrêtant au second tiers de la ellule avec, à la base, une touffe de longs oils descendant sous l’aile.

nc jaunâtre, atteignant à peine la hauteur e la discocellulaire, sans longs poils.

nche, atteignant à peine la hauteur dela iscocellulaire avec une touffe de longs oils sortant du milieu et continuant asqu’à l’extrémité de la gouttière, mais vec des poils de plus en plus courts.

Antennes

à article renflé, le second également un peu renflé, occa- sionnant une légère déviation.

à 1% article renflé, le second

creusé et tordu.

à 1% article renflé, pas de dévia- tion.

semble, d’après la figure, sans renflement ni déviation.

à 1% article renflé, déviation in- sensible,

à article renflé, suivi d’une petite déviation.

avec les deux premiers articles blancs, renflés, comme em- boîtés l’un sur l’autre, puis coudées et ochracées.

à 1 segment renflé, le second creusé et tordu.

DR Ce ee a A Ed int gt UT LES de di a dd

84

Ebulea subochralis n. sp. 24 mill. Dessus des quatre ailes à fond jaunâtre entièrement semé d’écailles brun noir, les des- sins brun noir ; les supérieures avec une première ligne extrabasi- laire un peu coudée; les quatre ailes avec un point cellulaire, une grosse tache discocellulaire et une ligne extracellulaire commune, dentée, allant aux premières ailes un peu obliquement de la côte à la 2, non loin de l’angle interne, repartant ensuite beaucoup plus haut à l’intérieur de la 2 pour atteindre assez droite le bord interne, continuant à la même hauteur aux secondes ailes, formant un coude extérieur profond entre 2 et 5, puis reprenant la même hauteur dans l'aile à la 2 pour aboutir au bord abdominai au-dessus de l’angle ; ces lignes formées par le fond jaunâtre sont bordées de brun noir, tantôt des deux côtés, tantôt d’un seul, et parfois de chevrons bien dessinés; bord terminal frangé de brun noir; franges comme le fond, jaunâtre fortement coupé de brun. Dessous comme le dessus mais les atomes bruns beaucoup moins denses, le jaunâtre du fond dominant à son tour; les points cellulaires très nets. Tête, thorax et dessus du corps bruns semés de quelques écailles jaunâtres.

Yangana près Loja, Équateur; une ©.

Stenorista nov. gen. Supérieures très étroites et allongées, l’apex acuminé, le bord terminal oblique. Inférieures triangulaires, à bord terminal presque droit et bord abdominal court. Antennes du çj largement les deux tiers de la longueur des supérieures, à longues ciliations, la tige écailleuse en dessus; palpes labiaux droits et longs; palpes maxillaires petits; trompe et éperon exté- rieur médian des tibias de derrière bien développés. Nervulation de Pionea, mais les inférieures avec 6 et 7 longuement tigées, 7 anasto- mosant fortement avec 8, 4 et 5 bien séparées au départ.

Type : Stenorista elongalis nov. sp.

Stenorista elongalis n. sp. 25 mill. Dessus des supé- rieures jaune, les écailles jaunes plus clairsemées dans les espaces intranervuraux cellulaires et internes, les dessins brun vineux lilacé. Ceux-ci se composent de deux taches cellulaires, la première, plus grosse, occupant tout le milieu de la cellule, la seconde disco- cellulaire, et d’une large bande terminale qui se dédouble à la hauteur de la 6, le plus large rameau revenant en arrière mourir sur la côte ; côte coupée de brun ; les nervures 2, 3, 4 brunissant et reliant ainsi les taches cellulaires à la bande terminale. Inférieures blanc crémeux, un peu hyalines, avec deux points bruns cellulaires sur la sous-costale et une bande terminale brun vineux lilacé partant d'avant l’angle anal pour s'arrêter entre 4 et 5, légèrement lisérée de jaune et surmontée intérieurement d’une ligne médiane formant un large demi-cercle, puis se perdant au milieu de l'aile. ranges jaunes,

LR RNA

85

plus claires à l’extrémité. Dessous des quatre ailes blanc crémeux

luisant, les supérieures avec toute la côte brune reliant ainsi les

taches cellulaires et les deux rameaux de la bande terminale, les

inférieures ne conservant que quelques vestiges des dessins du

dessus. Franges paille. Palpes jaune brun; tête, vertex, antennes et

ptérygodes jaunes; dessus du corps brun, la touffe anale jaune. Loja, Équateur; un 4.

TORTRICIDÆ.

Orthocomotis gen. nov. Voisin du genre Tortrix, mais avec le vertex de la tête couvert de gros poils, les palpes horizontalement droits, forts et veloutés partout, à troisième article moitié moins long que le second ; ailes étroites et allongées.

Type : olivata sp. nov.

Orthocomotis olivata sp. nov. 25 mill. Dessus des supérieures presque entièrement marbré de taches marron plus ou moins et parfois entièrement envahies de vert jaunâtre, le fond des ailes et les nervures intérieures crémeux. Ces marbrures se coa- gulent en lignes d’ailleurs non définies, sauf peut-être l’une d’elles, subterminale, qui reste marron et forme dans la moitié supérieure de l’aile une tache aboutissant à la côte sur trois points; frange cou- pée de brun et de vert jaune. Dessus des inférieures et frange noi- râtres, cette dernière mêlée de blanchâtre. Dessous des supérieures noirâtre, la côte et la frange régulièrement entrecoupées de noi- râtre et de jaunâtre pâle; dessous des inférieures noirâtre marbré de blanchäâtre, sauf dans la région abdominale, la frange comme en dessus. Tête, collier et ptérygodes mêlés de brun et de vert jaunâtre; dessus de l’abdomen noirâtre ; dessous et pattes gris blanchâtre.

Popayan, Colombie; une ©.

Polyortha gen. nov. Voisin du genre Acalla Hb. Les supé- rieures avec de nombreuses petites touffes et arêtes d’écailles droites suivant la direction des lignes; le bord costal raboteux par places; les ailes longues et étroites. Inférieures avec la nervure o courant parallèlement à 4 et non rapprochée de celle-ci à la base.

Type : Polyortha niveopunctata sp. nov.

Polyortha niveopunctata sp. nov. 25 mill. Dessus des supérieures d’un brun Van Dyck à reflets violacés sous un certain angle avec de nombreuses petites touffes et arêtes d’écailles droites, la principale arête allant de la cellule au bord interne au delà du milieu et trois taches blanches : un trait basilaire submédian et deux petites taches costale et sous-costale peu avant l’apex sur 8 et 9; la

86

côte bordée de poils rugueux ; la frange concolore. Inférieures d’un brun légèrement mordoré, la frange plus claire marqrée d’une tache blanche juste en dessus de l’apex. Dessous des quatre ailes d’un brun uniforme à reflets légèrement violacés ou mordorés suivant l’angle, les franges brunâtres conservant la tache subapicale blanche aux secondes ailes. Thorax et dessus de l'abdomen couleur des premières ailes; dessous du corps et pattes brunâtres. Loja, Équateur ; une ©.

.-t Orthotænia ? scardiana sp. nov. 41 mill. Dessus des

supérieures brun foncé semé d’écailles ferrugineuses, traversé par deux curieuses lignes noueuses et tourmentées, simulant comme des branchages desséchés, la plus importante longitudinale, traver- sant l’aile dans sa moitié inférieure de la base à l’angle interne après avoir touché le bord interne vers le milieu, la seconde plus petite, partant de la côte qu’elle touche sur deux points vers les cinq sixièmes de sa longuenr et descendant obliquement sur la discocel- lulaire elle cesse tout près d’une saillie de la première ligne; ces lignes sont d’un jaune pâle verdâtre semé de points blancs et de quelques écailles brunes; côte assez régulièrement coupée de traits géminés jaunâtres sur lesquels s'appuient des taches ferrugineuses fondues dans le fond; les écailles ferrugineuses accumulées sur le bord terminal, lequel est coupé par de tout petits points blancs intranervuraux ; frange à liséré intérieur brun et extrémités jaunä- tres, sauf à l’apex. Dessus des inférieures d’un brun plus pâle, la frange concolore dans sa première moitié, la seconde moitié blanchâtre. Dessous des premières ailes brun, la côte coupée de petits traits fauves, sauf dans le premiertiers, la frange brune à extré- mités jaunâtres; dessous des inférieures brun entièrement strié de blanchâtre, la frange comme en dessus. Dessus du corps brun avec une double ligne jaune pâle verdâtre partant de l’apex des palpes, continuant sur la tête, le vertex, le sommet du collier et les deux bords intérieurs des ptérygodes; dessous du corps brun, l'extrémité des pattes plus pâle.

El Monje près Loja, Équateur; un 4.

TINEIDÆ.

Eumimographe gen. nov. Ce genre constitue une remar- quable mimique du genre Afteria WIk., mais avec des palpes abso- lument différents, Ces palpes sont très longs, droits ascendants, à premier article petit, le second droit recourbé vers le haut à son extrémité, quatre fois plus long que la largeur de la tête, le troisième article ascendant à apex pointu, tous squammeux et aplatis latéra-

87

lement; antennes avec le premier article renflé, la base de la tige épaissie, les articles légèrement anguleux (les extrémités manquent). Supérieures fortement arquées à la base, puis légèrement renflées au premier tiers, l’apex et le bord terminal bien arrondis. Inférieures deux fois plus longues que larges, avec l’apex et le commencement du bord terminal arrondis, ce dernier presque droit de la 3 à l’angle anal ; une forte touffe de poils en dessus à la base de la nervure 1.

Type : Eumimographe cupreata sp. nov.

Les supérieures avec une nervure en moins, probablement la 10.

Eumimographe cupreata sp. nov. 26 mill. Les quatre ailes d’un rouge cuivreux un peu luisant, les taches bleu ardoise à reflets verts ou violacés suivant l’angle, également un peu luisant. Supérieures avec la côte et le bord terminal régulièrement bordés de taches bleues s’allongeant un peu dans la région apicale et coupés de blanc entre les taches, celles-ci continuant sur le bord interne jusque vers le milieu, mais sans coupures blanches, l’intérieur de l’aile entièrement semé de taches bleues assez régu- lièrement espacées, formant un trait sur la discocellulaire et deux bandes arrondies au delà; frange blanche coupée de noir. Infé- rieures avec une tache basilaire sous-médiane, une seconde tache extracellulaire sur 3, 4 et 5, le bord terminal entièrement bordé de taches comme aux premières ailes, mais sans coupures blanches, ces taches commencent sur la côte juste avant l’apex et remontent un peu le bord abdominal; frange cuivreuse mêlée de quelques poils bleus ou blancs dans la région apicale. Dessous des supérieures comme le dessus, mais sans les premières taches costales ni aucune tache centrale, sauf une extracellulaire sur 5,4 et 5; dessous des inférieures comme en dessus, mais les taches terminales entre- coupées de blanc dans la région apicale. Tête, collier, thorax, corps et pattes coupés de noir et de blanc.

Loja, Équateur; un

Eumimographe longimaculata sp. nov. 21 mill. Les quatre ailes jaune orangé, les côtes, les franges et les taches bleu violet. Ces taches sont au nombre de quatre aux premières ailes, longitudinales, allongées, dont deux plus grandes, l’une qui part de la base et suit la sous-costale et la 11 sans atteindre la côte, la seconde en partie cellulaire, à cheval sur la médiane et qui se continue sur 2, 3, 4 et 5 sans atteindre le bord terminal, puis deux plus petites, la première assise sur le bord interne avant le milieu, la seconde extracellulaire sur 7 et 8, ne touchant pas le bord costal. Inférieures avec une seule tache centrale, longitudinale, débutant en pointe sur la médiane, puis s’élargissant sur 2, 3, 4 et 5, et un

88

petit trait sur 7. Dessous semblable, Palpes, antennes, tête, corps et pattes d’un noir bleu violacé. Loja, Équateur; deux (4.

Cryptolochia miniata sp. nov. dj 25 à 30, 99 30 à 36 mill, Les nervures 7 et 8 des première ailes tigées. Dessus des supérieures gris lilacé pâle avec de nombreuses petites taches jaunes semées et en partie bordées d’écailles rouge ponceau vif. Ces taches garnissent la base, puis forment immédiatement après une ligne extrabasilaire arrondie, se coagulent plus loin en une accumulation centrale à cheval sur la discocellulaire et descendant jusque sur la 4 pour former aussitôt après une ligne fortement zigzaguée, bien arrondie, coupant la côte et finissant en un point sur la 4, quelques zigzags intérieurs sur 3, 4 et 5 réunissent cette ligne à l’agglomération centrale, enfin l’extrémité de toutes les nervures est ponctuée d’un point jaune liséré d’écailles ponceau et la côte, jaune au milieu, est coupée d’une tache au premier tiers. Frange à trois rangs de lisérés, le premier gris lilacé, le second gris et rosé pâle, le dernier presque entièrement rosé pale. Dessus des inférieures rosé pale, la frange concolore. Dessous des supérieures rosé vif, la côte et le bord terminal voilés d’un peu de gris, la frange comme en dessus; dessous des inférieures et frange rosé pâle, l’apex grisant un peu. Palpes et premières paires de pattes jaune coupé de ponceau et de gris, la dernière paire rosée; tête, collier, thorax et ptérygodes jaune semé de poils ponceau.

Popayan, Colombie; une série J' et © ex larva; dans le nombre un exemplaire est daté du 12 février 1895 et un second « mars » de la même année.

Cryptolechia semibrunnea sp. nov. 33 mill, Supé- rieures avec 7 et 8 tigées, d’un brun foncé semé de quelques écailles noires, sans dessins, mais avec deux points noirs, cellulaire et disco- cellulaire, et quelques rares écailles fauves sur la côte; la frange concolore. Inférieures et leurs franges plus claires, d’un gris uni- forme. Dessous des ailes gris brunâtre, la côte des supérieures coupée d’un peu de fauve, les quatre ailes avec l'extrémité des ner- vures ponctuée d’un tout petit point fauve et la frange couleur du fond. Palpes à dessus brun et dessous fauve; tête et thorax brun foncé; abdomen gris brun; pattes brunes, les extrémités fauves.

Loja, Équateur; un (.

Cryptolechia asemanta sp. nov. 32 mill. Supérieures avec 7 et 8 tigées; les quatre ailes d’un jaune très pâle sale, les dessins brun verdâtre clair. Ceux-ci se composent aux premières ailes de deux points, cellulaire et discocellulaire, et de deux séries

ct

ne ER US TRE RS ER ETS ESS

89

(subterminale et terminale) de points intranervuraux, ia série subterminale fondue dans le fond et à peine visible; les franges concolores. Dessous des ailes et franges jaune pâle, les supérieures, sauf à la côte et la moitié costale des inférieures, entièrement recouvertes de fines écäilles ochracées. Palpes, tête, corps et pattes jaune pâle, ces dernières en partie ochracées.

Loja, Équateur; une ©.

Cryptoliechia ? latitans sp. nov. 33 mill. Supérieures avec 7 et 8 non tigées, d’un gris perle luisant et possédant les dessins suivants plus sombres, à peine distincts, se voyant mieux en transparence : deux points, cellulaire et discocellulaire, une ligne subterminale formant deux demi-cercles arrondis, un premier, tout petit, de la côte à la 8, le second de la 8 au bord interne, juste avant l’angle, enfin une série terminale de points intranervuraux. Inférieures grises. Franges grises, les extrémités en grande partie blanches. Dessous des quatre ailes gris, plus clair aux secondes ailes; les franges comme en dessus. Tête, corps et pattes couleur du fond des ailes.

Paranapanema, province de Saint-Paul, Brésil; une ©.

Hypercallia obliquistriga sp. nov. 16 mill. Dessus des supérieures jaune, envahi partout et notamment sur les nervures d’orangé vif, en sorte que la teinte du fond se transforme en nom- breuses petites taches et forme, entre autres, deux séries, subter- minale et terminale, de petites taches jaunes. La côte, un très fin liséré et les dessins suivants brun lilacé : un trait extracelluiaire arrondi, subcostal ; une ligne oblique, droite, traversant toute l’aile du milieu de la côte au premier quart du bord interne, enfin une tache costale au premier quart. Frange grise et blanche. Infé- rieures et frange blanc crémeux luisant. Dessous des premières ailes rosé, la côte brunâtre, la ligne transversale oblique indiquée en transparence, la frange plus blanche qu’en dessus; dessous des inférieures comme le dessus, mais la côte et l’apex très faiblement rosés. Palpes, tête et thorax jaunes.

Loja, Équateur ; deux j..

Mesoptycha hebes sp. nov. 28 mill. Difière de Mesop- tycha nictitans Zeller par un long pinceau de poils partant, aux inférieures, de la base et courant tout le long du pli submédian, alors que niclitans ne possède qu’une ligne renflée. Dessus des supé- rieures brun foncé avec un pli submédian qui cesse au milieu sur un point noir, un point discocellulaire noir et une ombre subter- minale arrondie, la frange plus sombre, sauf à l’angle interne. Dessus des inférieures gris brunâtre, la frange plus claire. Dessous

90

des quatre ailes, tête, abdomen et pattes gris brunâtre, les franges comme en dessus ; thorax brun foncé. Micay, Colombie ; un Ç' pris en août 1896.

Choregia ænescens sp. nov. 19 et 20 mill. Dessus des supérieures à écaillage rugueux, d'un brun sombre à reflets légèrement violacés ; dessus des inférieures et dessous des quatre ailes également brun sombre, mais à tonalité mordorée; les franges concolores. Tête, thorax, corps et pattes comme le dessus des pre- mières ailes, la tête prenant un éclat métallique.

Vallée de la Zamora près Loja, Équateur; trois Yj pris en septembre 1886.

Borkhausenia argentidisca sp. nov, 24 mill. Dessus des supérieures jaune mousse, la base, la côte, le premier et le dernier tiers du bord interne, le bord terminal et une partie du centre plus ou moins entièrement envahis de blanc pur, ce blanc s’accumule notamment dans la région subcostale médiane, au pre- mier et au dernier tiers du bord interne et forme à l’extrémité de la cellule un accent circonflexe bien marqué, la pointe en dedans, s’ouvrant sur un lavis blanc subterminal; frange blanc pur. Dessus et frange des supérieures et dessous des quatre ailes gri- sâtres. Front, vertex, ptérygodes et thorax blancs.

Paranapanema, province de Saint-Paul, Brésil; un (4.

Trichearias gen. nov. Nervulation du genre Earias Hb., mais les nervures 6 et 7 des inférieures très longuement tigées. Côtés de l’abdomen garnis de minces touffes de poils jusqu’au seg- ment anal.

Type : Trichearias nigella sp. nov.

. Trichearias nigella sp. nov. 17 mill. Les quatre ailes sans dessins, d’un noir pâle cendré légèrement violacé sous un cer- tain angle, le dessous semblable. Tête, corps et pattes conco- lores; des deux côtés de l’antépénultième anneau de l’abdomen s’échappent deux longs pinceaux de poils un peu fauves, qui se recourbent et retombent sur la touffe anale.

Loja, Équateur ; deux 44.

Je ne sais dans quelle famille placer ce genre et cette espèce et les mets provisoirement à la suite des Tineideæ.

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

IV

Assemblée mensuelle du 1: avril 1905.

PRÉSIDENCE DE M. E. FOLOGNE, PRÉSIDENT.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le Président annonce la mort de M. H.-L.-F, de Saussure, décédé à Genève, à l’âge de 75 ans. Le défunt était membre honoraire de notre Société et de beaucoup d’autres sociétés scienti- fiques. Il laisse un grand nombre de publications des plus estimées, notamment sur les Hyménoptères. Une lettre de condo- léances a été envoyée à la famille de Saussure,

Le procès-verbal de la séance de février est adopté.

Correspondance. M. de Crombrugghe, indisposé, s’excuse de ne pouvoir assister à la séance,

M. le professeur E. Poulton remercie la Société de l’avoir admis au nombre de ses membres honoraires et envoie un grand nombre de ses publications pour la bibliothèque.

M.Bourgeois (Jules) envoie sa nouvelle adresse, à Sainte-Marie- aux-Mines (Alsace).

M. Derenne (Franz) envoie sa nouvelle adresse, 10, boulevard d'Omalius, à Namur.

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro.

Communications. M. Haverkampf a eu l’occasion de voir la collec- tion de M. Hippert et il communique à l’assemblée les captures intéressantes suivantes :

413. Colias edusa F., accouplé le 21 septembre 1904, Heer-Aoi- mont.

132. Apatura ilia Schiff, 1 ©, le 25 juillet 1904, Ethe.

996, Erebia æthiops Esp., 1 ©, les ocelles des ailes supérieures sont remplacées par des taches blanches, prise à Han, le 17 août 1896.

Id. 1 ©, sans ocelles et taches blanches, prise à Beauraing, le

6 août 1894.

ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XLIX, 26 V 1905,

92

499. Zephyrus betulæ L., 1 (ÿ, le 98 juillet 1904, Virton. 540, Lycæna argiades Pall., ®, exemplaire avec taches bleues sur les quatre ailes, pris à Orval, le 17 juillet 1901. 709. Hesperia ab. Taras Meig., les 2 et 19 mai, Han et Bouvignies. 1039. Aglia tau L., ©, couleur du (j, le 3 mai 1904, Dinant. 1927. Luceria virens L., 1 {j, le 21 juillet 1904, Han. 2684. Catocala promissa Esp, 1 ©, le 19 juillet 1904, Han.

M. Haverkampf donne la liste des espèces rares capturées par lui dans le courant de l’année 1904 :

38. Au mois de mai j'ai trouvé un nid de chenilles de Aporia Cratægi Hb, dont j'ai eu différentes éclosions intéressantes,

Trois exemplaires dont les ailes supérieures n’ont presque pas d’écailles et sont transparentes; un exemplaire a un aspect extraor- dinaire à cause des ailes qui sont très étroites et allongées.

57. Pieris daplidice L., 1 ©, août, Virton.

81. Leptidia var. Erysimi Bkh., 1% août, Virton.

86. Colias palæno L., ® et 4, abondant, le 13 juin, Hautes- Fagnes, Baraque-Michel, Hockai. Apparition hütive, autrement fin mai.

On ne sait pas encore exactement à quelle aberration le Palæno des Hautes-Fagnes appartient; le papillon correspond à la descrip- tion de Heineman dans Die Schmetterlingen Deutschlands und der Schweiz, I, 1859, p. 105, qu’il donne sous le nom Palæno L., à laquelle il ajoute également var. Europome Esp. et Philomene Hb. Correspond aussi, en partie, à la description que Rühl donne de la var. Europomene O. (forme spéciale de la Suisse) dans ses Palæarct. Grosschmett., 1, 1895, p. 149. De la diagnose de Ochsenheimer’s Schmetterl. von Europa, IV, Bd. 1816, p. 157, et de celle de Staudinger, Catal., éd. IIT, 1901, p.15, on ne peut rien con- clure. Il existe trop de confusion dans la nomenclature et les descriptions des variétés de cette espèce pour que la question puisse être débrouillée de si tôt!

A mon avis, la forme des Hautes-Fagnes appartient au type Palæno L., qui cependant, d’après l'avis de Spuler, ne doit pas exister en Allemagne et se montre seulement en Suède. Comme type, Spuler prend Lapponica Stgr., Cat., éd. IT, p. 5. D’après lui, la forme suisse et celle de la Forêt-Noire sont la var. Europeme Esp. avec transition à la var. Europemene Ochs. qui a les bandes noires, larges et bien coupées : Stollwerck et Maassen ont classé les exemplaires trouvés à Eupen et sur la chaussée de Malmédy sim- plement comme Palæno L. (1863, Lepidopt. Fauna der preuss. Rheinlande). Il faudrait avoir un exemple de Suède pour faire une détermination exacte.

125: 131. 132.

169.

175.

AT HO

194.

195.

202.

218.

222.

232,

237.

271.

343.

385.

992.

433.

451. 500.

900. 910. 512. 913.

014.

93

Colias edusa K.,1 9,1, le 18 septembre, Rixensart. Apatura iris L. et Id, ilia Schiff. et var. Clytie Schiff. Volaient en abon- dance, le 2 juillet, à Virton (vallée de Rabais), mais je

n’ai pas vu de © des deux espèces.

Araschnia Levana var. Prorsa L., 2 j, 1 ©, le 1% août, Virton.

Melitaea aurinia Rott., Set © en type et aberr., en abondance, le 2 juin, Rixensart.

Id. cinæia L., © et ', de même, le 2 juin, Rixensart.

Id. attalia Rott., et ©, en abondance, le 30-31 mars, Bergh.

Id. aurelia Esp.,2 4 et 29, le 2 juillet, Virton (vallée de Rabais), nouvelle espèce pour le pays.

Id. dictynna Esp., et ©, en quantité, le 5 juin, Bergh.

Argynnis aphirape Hb., et, en abondance, le 12 juin, à la sortie de l'Hertogenwald (Maison forestière de Drossart) et le long de la Hoegne jusqu’à Hockai.

Id. diuL,3det49,les juillet, Virton et Torgny.

Id. ino Rott., 3 G'et 3 ©, le 3 juillet, Virton (vallée de Rabais).

Id. adippe L. et la var. Cleodoxa O., Ç et ©, en quantité, Virton et Ethe, le 2 juillet.

Id. paphia L. ab. valesina Esp., ©, le 10 juillet, Quatre- Bras.

Erebia meduse F., et ©, en abondance, le 13 juin, Hautes- Fagnes (Hockai).

Satyrus briseis L., 1 (, le 2 août, Torgny (Virton).

Pararge œgeria L., 2 ',le 31 août, dans une prairie humide de Velthem (au bois); les taches sont plus claires et mieux marquées.

Id. maera L,, j' et ©, en abondance, trouvé par M. Bovie, Hastière,

Cœnonympha arcania L., jet ©, en abondance, le 2 juillet, Virton (vallée de Rabais).

Nemeobius lucina L., 6 ' et 1 ©, à Hastière, par M. Bovie. Chrys. virgaureæ L., ', en abondance, le 2 juillet, Virton, surtout vallée d’Ethe, une seule ©, apparition hâtive.

Id. virgaureæ L., ab., , le 2 juillet, Ethe.

Id. hippothoe L., 1 (j le 12 juin, Hockai.

Id. Phlaeas L., ab. Schmaidtii, 1 ©, en juin, à Hastière, par M. Bovie.

Id, dorilis Hufn., 1 ©, ab., ailes supérieures rouge brique, juin, Hastière, par M. Bovie.

Id. amphidamas Esp., 1 ©, le 13 juin, Hockai.

94

540. Lyc. argiades Pall., 1 (j, 1 9, le 1°* août, Virton.

613. Id. bellargus Rott., 834,2 9, en août, Hastière, par M. Bovie.

613. Id. id. var. punctigera, 1 «j, idem.

614. Id. coridon Poda, et ©, en abondance, le 2 août, sur la hauteur de Torgny.

GI4. Id. id. ab. iphis, 1 j, 1 ©, Torgny, 2 août.

614. Id. id. ab. typhis, 3 4,2 ©, 2 août, Torgny.

GTA TU: id. ab. semisyngrapha en dessous, ab. fyphis,

2 août, Torgny.

614. Id. id. ab. albicincta, 2 ©, 2 août, Torgny.

GI4. Id. id, ab. inœqualis, 1 ©, 2 août, Torgny.

614. Id. id. ab. obsoleta Tutt., 3 (j, 2 août, Torgny.

614 TA; id. ab. aurantia Tutt., 1 ®, 2 août, Torgny.

614. Id. id. ab. striala Tutt., 1 ©,2 août, Torgny.

614. Id. id. ab. marginataTutt.,1 j 2 août, Torgny.

614. Id. id. ab, punctata Tutt., 1 ç, 2 août, Torgny.

635. Id. minimus Fuessl., jet 9, en abondance, 1* juillet, Virton.

637. Id. seminiargus Rott., ids id.

or. Ad, id. Rott., se rapprochant de la variété striata Tutt., le juillet, Virton.

645. Id. arion L., 3 4,29, le 2 juillet, Virton.

650. Cyandris argiolus L., 1 , le 2 juillet, Virton.

653. Pamphila palæmon Pall., 1 4, 1 ©, Hastière, par M. Bovie.

686. Charcharodus alceæ Esp., 2 (ÿ, 1 ©, août, Hastière, par M. Bovie.

694. Hesperia carthami Hb., 3 7, 4 ©, le 2 juillet, Virton.

700. Id. sao Hb.,1 4,1 ®, août, Hastière, par M. Bovie.

709. Id. malvæ L., ab. Taras Bergsir., août, Hastière, par M. Bovie.

785. Dicramera vinula L., 1 ©, le 23 juin, Bodeghem-St-Martin.

824. Notodonta tritophus Esp., 2 Y, les 2 et 6, août, Bruxelles.

835. Leucodonta bicoloria Schiff., 1 , 1 ®, le 22 mai, Hertogen- wald.

870. Pygaera pigra Hufa., 1 , le 13 juin, Hautes-Fagnes.

889. Orgya ericæ Germ., 1 (ÿ, 15 juillet, Caimpthout.

993. Arctornis L. nigrum Mueller, 1 ,le 7 juillet, Boitsfort.

962. Poecilocampa populi L., 1 ',le 2 décembre, Bois de la Cambre,

976. Lasiocampa trifolii Esp., 1 , juillet, Hastière, par M. Bovie,

1050. Svepana harpagula Esp., 1 4,1 ©, le 12 juin, Hertogenwald,

1093. Acronicta menyanthidis View., j' et ©, le 25 mai, Hautes-

Fagnes. 1093. Id, id, ab. suffusa Tutt., 24,3 9, le 25 mai, Hautes-Fagnes, |

1093.

1097. 1402.

1423. 1440. 1484.

1513. 1548. 1550.

1552. 1566. 1567.

1661. 1700. 1701. 1706. 1706. 1712. 1809. 1813. 1828. 1840. 1870. 1879. 2037. 2087. 2145.

2164.

2186.

2283. 2358. 2380. 2454. 2539.

95

Acronicla menyanthidis ab. arduenna Gill., 1 ©, nouvelle aberration caractéristique du pays, n’existe pas autre part, le 12 juin, Hautes-Fagnes.

Acr. auricoma F., 'et9, le 25 mai, Hautes-Fagnes,

Agr. saucia Hb. ab. margaritorx Hw., le 15 septembre, Petite-Espinette.

Pachnobia rubricosa F., 1 Y, le 13 avril, Bruxelles.

Epineuroma cespitis KF., 1 , le 4 juin, Bruxelles.

Mam. glauca Hb., j'et ©, en abondance, le 25 mai, Hautes-

Fagnes. Id. chrysogona Bkt., ? ©, le 2 août, Virton.

Dianthæcia compta F., 2 ds 3 ©, le 2 août, Virton,

Id. capsincola Hb., 1 (Z, juillet, Hastière, par M. Bovie. 72 cucubali Fuessl., 1 (, 1 ©, le 7 août, Bruxelles,

Miana siderosa Hw., 3 j', 1, le 20 juin, Bruxelles. Id.. strigatis CI1., var. aethiops Hw., 1 , 2 ©, le G juin, Bergh. Hadena porphyrea Esp., 1 ©, août, Hastière, par M. Bovie. Id. lithoxæylea F., juillet, Hastière, par M. Bovie. Id. sublustris Esp., juillet, Hastière, par M. Bovie. Id. vrureaF.,1 7, le 12 juin, Hertogenwald. Id. ab. albopecurus Esp., 1 , le 12 juin, Hertogenwald. Id. gemina Hb., 1 4, 29, le 13 août, Petite-Espinette. Brach. sphinx Hufn., 2 (, le 21 octobre, Bruxelles. Miselia oxyacanthæ L., 3 ', 2 ©, le 17 octobre, Bruxelles. Hyppa rectilinea Esp., 3 ©, le 11 juin, Hertogenwald. Cloantha polyodon CL., 1 4, 16 août, Bruxelles. Mania maura L., 2 «7, le 16 août, Bruxelles. Hydroecia micacea Esp., 1 j, Hastière, par M. Bovie. Rusina umbratica Goeze, 2 9, le 15 août, Bruxelles. Calymnia pyralina View., 1 J, Hastière, par M. Bovie. Xanthia aurago K., ab. fucata Esp., 2 9, le 9 octobre, Bruxelles. Boh. Vaccinii L., Jet ©, en intéressantes aberrations, du 17 au 21 octobre, Bruxelles. Xylocampa areola Esp., le 10 avril, 2 «, 1 ©, Triage-Saint- Hubert. Anarta myrtilli L., 1 J, 1 ©, le 13 juin, Hautes-Fagnes. Pyrrhia umbra Hufn., juin, Hastière, par M. Bovie. Acontia luctuosa Esp., 1 9, le août, Virton. Erastria uncula CI., 2 ©, le 13 juin, Hockai. Plusia chrysitis L., G et ©, en quantité, juillet, Hastière, par M. Bovie.

96

2559. 2560.

2804

2834.

2836. 2843. 2853. 2933.

2953.

2983.

3020. 3053. 3095. 3122. 9147.

Plusia pulchrina Hw., 1 9, juillet, Hastière, par M. Bovie. Id. jota L., 1 ©, juillet, Hastière, par M. Bovie. Bomolocha fontis Thnb., 4 et ©, le 12 juin, en abondance, Hertogenwald. Habrosyne derasa L., 4 et ®, abondant, les 11 et 14 août, à la Miallée, Petite-Espinette. Thyatira batis, et ®, idem. Cymatophora or F., 3 , 2 ©. le 12 mai, Velthem. Polyploca ridens, F., 1 Ÿ, le 14 avril. Acidalia similata Thnbg., et 9, le 2 juillet, en abondance, Virton. Id. dimidiata Hufn., 1 4, 1 9, juillet, Hastière, par M. Bovie.

Id, virgularia Hb. j et ©, commun, le 17 juin, Bode-

ghem-Saint-Martin.

Id. herbariata F.,2 Jet 2 ©, Hastière, par M. Bovie.

Id. rubiginata Hufn., 1 4, le 1% août, Virton.

Id. ornata Sc., 2 4,1 ©, le 2 août, Virton. Rhodostrophia vibicaria CI., 1 4, Hastière, par M. Bovie. Lythria purpuraria L., J et ®, le 7 août, en abondance,

Rixensart.

. Ortholitha plumbaria F., 1 4,2 9, le 12 juin, Hockai (exem-

plaire très foncé, presque brun uni). Id. bipunctaria Schiff., 3 «, le 2 juillet, Virton.

. Mesotype virgata Rott., 1 (j, le 22 avril, La Panne. . Odezia atrata L., 2 Ÿ, 1 9, le 2 juillet, Ethe. 3. Lobophora halterata Hufn., 3 ÿ, 3 ©, le 25 mai, Hertogen-

wald. Id. ab, zonata Thnbg., 1 ©, le 25 mai, Hertogenwald.

. Triphosa dubitata L., 2 4, 2 ®, août, Hastière, par M. Bovie. . Larentia fulvata Forst, 1 ©, juillet, Hastière, par M. Bovie.

Id. bicolorata Hufn., 1 ©, le 17 juin, Bodeghem-Saint- Martin.

Id: designata Rott., 1 ©, juillet, Hastière, par M. Bovie.

Id. vittata Bkh., 1 , le 18 août, Bruxelles.

Id. dilutata Bkh., j' et ©, en intéressantes aberrations, octobre, Saint-Hubert, par M. Bovie.

Id. galiata Hb., { j', 15 avril, La Panne.

Id. procellata F.,3 7,3 9, juillet, Hastière, par M. Bovie.

Id. transversata Thnbg., j'et 9, juillet, Quatre-Bras.

Id. hastata L., J'et®, en abondance, le 12 juin, Hautes- Fagnes, Hockai. |

Id. testaceata Don., 1 , le 12 juin, Hertogenwald.

Id. flavofasciata Thnbg., 1 ©, le 15 avril, La Panne.

3666.

3671.

9704.

3715.

9725.

3725.

9728.

3743. 9749. 93794.

937917.

3760. 3807.

3814. 3826.

3874. 3917.

4001. 4017.

4075. 4136.

4278. 4323. 43317. 4346.

4356.

4388.

97

. Larentia nigrofasciaria Goeze, 1 ©, juillet, Hastière, par

M. Bovie. Id. sagittata F., 1 /, le 17 juillet, Bruxelles, nou- velle espèce pour le pays. Phibalapteryx polygrammata Bkh., 1 4, le 24 mai, Hockai. Id. vitalbata Schiff., 4 ©, juillet, Hastière, par M. Bovie. Bapta temerata Hb., 1, juillet, Hastière, par M. Bovie. Numeria pulveraria L., et ©, en abondance, le 8 août, génération, Velthem. Ennomos autumnaria Wernb., 1 4, 2 ©, le 15 septembre, Bruxelles. Id. ab. equestaria F., 1 4}, le 24 septembre, Bruxelles. Id. fuscantaria Stph., 3 4, les 4 et 15 septembre, Bruxelles. Gonodontis bidentata CI., 1 ©, le 22 mai, Hertogenwald. Crocallis elinguaria L., 2 ©, juillet, Hastière, par M. Bovie. Angerona prunaria et ab. sordiata Fuessl., J'et ®, le 11 juin, en abondance, Hertogenwald. Ourapteryx sambucaria L., 2 «,2 ©, août, Hastière, par M. Bovie. Eurymene dolobraria L., 1 (4, 1 ®, le 21 mai, Hertogenwald, Anisopteryx aceraria Schiff., 3 dj, le 2 décembre, Forêt de Soignes. Biston hispidaria, 1 J, le 20 mars, bois de Sorerval. Id, strataria Huffn., ab. ferraria Weymer, 3 (, les 7 et 143 mars, Bruxelles. Boarmia cinctaria Schiff., 1 «’, le 7 mars, Boitsfort. Pachycnemia hippocastanaria Hb., 1 ©, 11 mars, Bruxelles. Bupalus piniarius L., 1 ©, le 17 juin, Ottignies. Thamnonoma contaminaria Hb., ©, août, Hastière, par M. Bovie. Aspilates gilvaria K., 2 j,1 9, juillet, Hastière, par M. Bovie. Earias clorana L., 1 ©, le 17 mars, La Panne. Endrosa irrorella CI., 2 ©, le 2 août, Virton-Torgny. Zygæna purpuralis Brünn., J et ©, en abondance, Torgny. Id. achilleæ Esp., J'et®, en abondance, Torgny. Id. meliloti Esp., j'et ©, en abondance, Torgny; nou- velle espèce pour le pays. Id. transalpina Esp., var. Astragali Bkh., et © en abondance, Torgny. Id, carniolica Sc., J et ®, en abondance, Torgny.

Sur la proposition de M. Lameere, l’assemblée décide à l’una- nimité d'inviter à l’assemblée générale extraordinaire du 9 avril,

MM. Kerremans, Seeldrayers et Weyers, anciens membres de la Société et qui ont rempli des fonctions importantes au sein du Comité.

MM. Bondroit et Knocke se sont rendus à la dernière excursion à Lillo. Ils y ont trouvé un Staphylinide rare pour notre faune : Tachyporus tersus Erichs.

Excursion. L'assemblée décide que l’excursion du 14 mai se fera

à Weert-Saint-Georges.

La séance est levée à 9 1/2 heures.

A En Le

99

SAGRA CAMBIERI Duviv. DERCHII GESTRO von M. Jacoby.

Diese Art gründete Duvivier auf ein einzelnes Weibchen (Compt. rend. Soc. Ent. Belg., 1889) welches sich in der Sammlung des Kônigl. Museums in Brussel befindet und welches mir durch die Güte des Herrn Severin’s zum Vergleich zugesandt wurde. Dabei stellte sich heraus, dass S. Derchii Gestro (Ann. Mus. Genoa, XXXV, p. 431) identisch ist und als Synonym stehen muss. In meiner Sammlung befindet sich ein männliches Stück von Ikutha (Afr. or.) welches unstreitig dieser Art angehôrt; von Deutsch Ost Afrika liegen mir ausserdem sechs andere Männchen vor.

D' Gestro hat beide Geschlechter ausfuhrlich beschrieben, ich môüchte jedoch hinzufügen, dass die Basis der hinteren Hüften des Männchens mit einer dicken hellgelben filzhbehaarung versehen ist, wie sie sich ebenfalls bei vielen anderen Arten vorfindet, dessgleichen ist auch die untere Schienenfläche der Hinterbeine mit eben solcher Behaarung bedekt; die Färbung der Type von S, Cambieri so wie die der meisten mir vorliegenden Exemplare ist dunkelblau, mit schwachem Glanz der Oberseite, ich besitze jedoch drei weitere Stücke von starkem metallisch grünlichem Glanze, die auf dem ersten Anblick der S. senegalensis täuschend ähnlich sehen, sie stimmen aber vollkommen mit den typischen formen überein, nur haben die Flügeldecken einen viel tieferen Basaleindruck, letzterer ist jedoch variabel, und so ist es auch mit der Sculptur der Flügeldecken, die bei einigen Stücken bedeutend starker als bei anderen ist. Mit S. senegalensis stimmt S. Cambieri hauptsächlich in der Structur der hinteren Tibien übereïin, die denselben langen äusseren Dorn beim Männchen nahe am Ende besitzen, sonst ist die Art jedoch total verschieden und lässt sich sofort durch die stark vorspringenden vorderen Ecken des Thorax so wie an der fast ganz glatten, unpunktirten Oberfläche desselben Theiles unterscheiden; S. senegalensis hat abgerundete vordere Halsschildecken und zeigt eine deutliche Punctirung, ein weiteres Unterscheidungs Merkmal des Männchens ist die obere Rinne der Hinterschenkel, die gegen das Ende fast senkrecht abfällt.

100

NOTE SUR QUELQUES MICROLÉPIDOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE

par ME. le baron de Crombrugghe de Picquendaele.

Les numéros sont ceux du catalogue de Staudinger et Rebel.

Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont imprimés en gros caractères.

608. Salebria betulæ Goëze. Au commencement de mai 1904 j'ai capturé sur les bouleaux de la forêt de Soignes deux chenilles non encore adultes de cette espèce, observée jusqu'ici seulement en Campine, j'ai capturé la chenille en mai 1902. Vers la fin de mai, ces chenilles avaient acquis leur développement. Des recherches ultérieures pourront peut-être démontrer que cette espèce, négligée jusqu'ici, est aussi commune en Belgique qu’en Allemagne.

1310. Trichoptilus paludum 7. J'ai capturé un exem- plaire très frais à Ottignies, le 11 août 1903.

1413. Stenoptilia pneumonantes Schleich. Ce papillon était assez abondant sur la bruyère, à Heyde, en août 1901.

1415. Stenoptilia paludicola Wallg. J'ai capturé deux exemplaires de cette espèce à Uccle, en juillet 1901 et en juillet 1904. Ces exemplaires volaient avec Stenoptilia pterodactyla L.

1452. Acalla logiana Schiff. et ab. germarana Froël. J'ai capturé la chenille de cette espèce en grand nombre à Uccle et à Nederockerzeel. M. Lambillion l’a prise près de Namur. J’ai obtenu soixante-deux éclosions, qui se sont échelonnées depuis le 20 sep- tembre 1904 jusqu’au 21 novembre. L’ab. germarana est la forme la plus fréquente.

1453. Acalla hippophœana Heyd. J'ai capturé, en 1904, deux exemplaires de cette Acalla : l’un à Coq-sur-Mer et l’autre à Knocke.

1472. Acalla shepherdana Stph. Depuis la capture unique signalée en 1902, j'ai recherché la chenille, et deux années de suite je l’ai trouvée en abondance à Uccle et à Velthem. Elle varie du jaune pâle au vert et vit en juin dans les pousses de la Spiræa ulmaria. L’éclosion a lieu en juillet.

1502. Capua angustiorana Hw. Le 12 juin 1903, au bord d’un sentier de la forêt, à Auderghem, mon attention a été attirée

101

par l’aspect singulier d’un certain nombre de feuilles de coudrier. L’extrémilé de ces feuilles était roulée, et ce travail devait dater de quelque temps, car ces extrémités étaient roussies. Je finis par découvrir une des chenilles auteurs de ce travail. Je l’élevai avec soin. Elle resta dans l’extrémité morte et roulée de la feuille, ron- geant les feuilles vertes que je mis à sa portée, et ne tarda pas à se chrysalider. Le 5 juillet, l’éclosion m’apprit que j'avais élevé Capua angustiorana Hw. «j. Cette chenille est très polyphage. Je lis dans Sorhagen que près de Berlin la chenille a été trouvée sur un coni- fère exotique, qu'en Espagne elle vit sur le Smilax aspera et en France sur le laurier.

La chenille que j’ai élevée était jaune verdâtre, la tête et le pre- mier segment jaune pâle. L’intersection du premier et du second segment était ornée de deux traits noirs latéraux. J’ai remarqué au dernier segment une double rangée de petits points noirs. Les pattes étaient concolores. D’après Meyrick, la tête et le premier seg- ment peuvent aussi être verts.

1585. Tortrix paleana Hb. et v. icterana Froël. J'ai rencontré ces deux formes de paleana à Clemskerke, le 95 juillet dernier. Les papillons volaient le long des routes autour de la tanaisie.

1600. Tortrix dumetana Tr. Cette espèce est assez répandue dans les environs de Bruxelles, mais ne se trouve en général qu’iso- lément. J'ai élevé la chenille du Cirsium arvense (Velthem, 30 juin 1903) et du Chærophyllum temulum (Bergh, 12 juillet 1904). Ces chenilles étaient d’un vert foncé, tête vert jaunâtre pâle, vascu- laire fort marquée.

4645. Anisotænia Ulmana Hb. Cette espèce, fort répandue dans les lieux frais et ombragés, vit sur une foule de plantes, mais principalement sur les Stachys sylvestris, l’ortie et la ficaire. La chenille, quand elle a atteint son développement, en mai, prend une teinte jaunâtre, clapet sans dessin, écusson brun ou noir, tête noire ou rose maculée de brun. Ma précédente description n’était faite que d’après deux exemplaires.

1762. Conchylis reversana Stgr. J'ai fait à Bergh, le 7 août 1903, la capture bien inattendue d’un mâle de cette espèce. Cet exemplaire peu frais est semblable à deux exemplaires achetés à la maison Staudinger et Bang-Haas ; mais je constate une difié- rence assez notable entre ces trois exemplaires et la description de Staudinger : Alis anterioribus albidis, fasciis duabus flavo-viridibus, harum medio intus maculaque in margine postico obscure ferrugi- neis. Stettin. Ent, Zeitung, 1859, p. 228.

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Dans mes exemplaires, la seconde bande est oblitérée et n’est représentée que par une petite tache costale et une tache dorsale. Je ne vois, de plus, aucune tache au bord externe. Du reste, l’insecte ayant été décrit d’après des exemplaires capturés en Andalousie, il n’y a rien d'étonnant que dans le nord l’espèce ait varié.

1839. Hysterosia inopiana Hw. Cette espèce, fort répandue, se retrouvera probablement dans toutes les régions du pays pousse l’armoise. Je l’ai observée à Rochefort, à Poix, à Beyssem et à Bergh, mais toujours isolément.

1864. Olethreutes capreana Hb. Depuis ma découverte de cette espèce à Rixensart, je l’ai retrouvée dans la forêt de Soignes et l’ai élevée ex larvä. La chenille, qui vit sur le saule marceau, est adulte vers le 20 mai. Elle est vert pâle, tête brun rouge, premier segment à peine plus foncé que la couleur du fond. D’après la des- cription de Meyrick, la chenille peut également être d’un vert gri- sâtre, verruqueux et tête noirs. (Voir pour la description de la che- nille : Lienig, Isis, 1846, p. 210, et Treitschke, VIII, p. 27.)

1898. Olethreutes mygindana Schiff. © capturée par M. de Radiguès, à Bomal, le 22 juin 1902.

1919. Olethreutes umbrosana Frr. Celte espèce a été capturée pour la première fois en Belgique à Lophem, par M. le baron de Vrière. J'en ai capturé deux exemplaires à Bergh, le 12 juillet 1904, et j'ai observé un troisième exemplaire que je n’ai pas pu saisir.

1982. Steganoptycha rufimitrana Hs. Espèce observée par M. Severin, à Wépion et dans l’Hertogenwald.

2085. Epiblema scopoliana Hw. Est assez répandue à Velthem. La chenille y vit en août-septembre, dans les capitules de la Centaurea jacea. J'ignore de quelle plante elle se nourrit dans les bruyères de Calmpthout elle n’est pas abondante. Il est probable qu’elle y vit sur la gentiane.

Une espèce voisine avec laquelle elle a été longtemps confondue, Cana Hw. et sa variété Carduana Gn., se trouve facilement à l’état de larve dans les capitules des Cirsium oleraceum en août, sep- tembre et octobre.

Nous avons en Belgique une troisième espèce voisine : Fulvana Stph. Elle figure au catologue Lambillion sans désignation de localité. Je ne l’ai rencontrée qu’à Rochefort.

2105. Grapholitha graphana Tr. J'ai élevé la chenille de l’Achillée. Elle vivait en avril avec des chenilles de Dichrorampha, La chenille est jaune pâle, tête brune. L’éclosion a eu lieu le 3 juillet 1904.

103

2163. Grapholitha zebeana Rtzb. A été découverte d’abord à Court-Saint-Etienne, par M. Severin, qui depuis l’a observée dans la Flandre occidentale. J’ai trouvé la chenille en nombre dans la forêt de Soignes.

2178. Grapholitha conicolana Heylaerts. Cette espèce a été obtenue d’éclosion par M. Severin, de cônes de pin sylvestre recueillis à Rixensart en juin.

2204. Grapholitha duplicana Zett. J'et © capturés par M. de Radiguëès, à Tiliesse, le 22 juin 1902.

2228. Pamene splendidulana Gn. J'ai observé cette espèce locale à Otiignies et au bois de Meerdael. La chenille, adulte en juillet, est d’un gris pâle ; tête, écusson et clapet noirs, verruqueux très marqués. On se la procure aisément en battant les petits chênes dans le parapluie.

2241. Pamene populana F. Le 30 juillet dernier, j’ai trouvé cette espèce locale en nombre dans les dunes d’Heyst.

2249. Pamene flexana Z. et

2250. Pamene nitidana F, Ces deux espèces ne vivent pas exclusivement, la première sur le hêtre et la seconde sur le chêne. J'ai élevé flexana du charme et en ce moment j'élève nitidana du bouleau et du châtaignier.

2268. Ancylis tineana Hb. Vers la fin d'octobre 1903, j'ai trouvé à Calmpthout quantité de chenilles de cette espèce. Elles vivaient entre les feuilles mortes de tout petits bouleaux. Je recueillis bon nombre de ces feuilles liées en paquets dont elles se nourrissaient encore. J’en ai obtenu des papillons à la fin de mai. La chenille est vert olivâtre ou jaune d’ocre, tête roussâtre ou jaunâtre, pattes écailleuses noires. La chenille adulte mesure 10 millimètres. Elles ne mesuraient que 6 millimètres en octobre.

2983, Dichrorampha sequana Hb. Un mâle a été obtenu d’éclosion, le 25 juin 1904, d’une chenille que j’ai capturée acciden- tellement à Uccle en récoltant des chenilles de Dichrorampha alpinana Tr.

29284. Dichrorampha petiverella L. J'ai obtenu des observations intéressantes de cette espèce en élevant un certain nombre de chenilles. Chez certains exemplaires, la tache dorsale est divisée en deux ou trois parties. Chez une femelle cette tache est en bifide. La largeur de cette tache varie énormément. Un mâle a la tache excessivement large, mal délimitée et traversée dans toute sa

LP AMARE

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longueur par un trait fin. Un mâle acheté à la maison Staudinger et Bang-Haas a les ailes supérieures colorées exactement comme quæstionana Z. mais la forme de la tache dorsale est celle de petiverella.

2289. Dichrorampha agilana Testr. J'ai élevé cette espèce l’année dernière, mais il me reste à compléter mes observations. Tous ceux qui observent les chenilles du genre Dichrorampha se buttent à de grandes difficultés. Les chenilles de diverses espèces vivent ensemble dans les mêmes racines, et comme généralement rien ne décèle leur présence, il s'ensuit qu’en renouvellant leur nourriture on s’expose à adjoindre aux chenilles de l’espèce que l’on se proposait d'élever des intrus dont plus tard l’éclosion induira l'observateur en erreur ou le fera aboutir à un doute qui annihile le résultats des observations faites précédemment. De plus, les chenilles de certaines espèces se ressemblent beaucoup. En récoltant en mars des chenilles de Dichrorampha dans les racines de la tanaisie, on reconnaîtra toutefois agilana à sa petite taille. La chenille est jaune pâle, tète brunâtre, premier segment